Projet de révision constitutionnelle : La plateforme des femmes des partis de l’opposition juge la création du Sénat inopportune

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La plateforme des femmes des partis politiques de l’opposition ont organisé une conférence le samedi  12 Août dernier  à la Maison de la Presse sur le projet  de loi portant  révision  de la constitution. La conférence était animée par  Mme  Dandara Touré,  représentante de la présidente de la plateforme des femmes des partis de l’opposition et par le conférencier Me Boubacar  Karamoko Coulibaly.

Dans son intervention, la représentante de la présidente  de la plateforme des femmes des partis politiquesDandara  Touré  a expliqué qu’en 1992,  il  était  apparu  nécessaire de réviser la Constitution  et les raisons étaient justifiées pour cela. Car il fallait mettre  fin au monopartisme  et instaurer un multipartisme  intégral pour un Mali  démocratique. Selon elle, le projet de révision constitutionnelle en cours renforce  les pouvoirs du président de la République  en faisant de lui un  monarque. Aussi dit-elle, avec ce projet  auquel  elles sont opposées en tant  que femmes, tous  les autres pouvoirs  se trouvent  piétinés  par la seule institution du président de la République. Mieux souligne-t-elle, c’est lui qui nomme  le président  de la Cour Constitutionnelle,le tiers des Sénateurs, etc.

Pour Dandara Touré, la création  d’un Sénat  du Mali pendant que les voisins comme le Sénégal  et de la Mauritanie s’en débarrassent  pour des raisons financières est  inopportune. D’après elle, les sommes colossales qui vont être  destinées au fonctionnement  de ce Sénat devraient servir à financer les activités  de développement pour les femmes  et les  jeunes qui  semblent  être  ignorés  par le gouvernement  en place. Aussi, elle a déclaré que le renforcement excessif  du pouvoir  du  président de la République  menace les libertés  chèrement  acquises par les Maliens. Et la presse dont le rôle  est essentiel dans la vie  de la nation se retrouvera  muselée, a-t-elle ajouté. Toute chose qui constitue un recul  et une  réelle dérive.

A sa suite, Me Boubacar Karamako Coulibaly a expliqué que le projet de révision constitutionnelle en cours n’aurait pas dû être  initié  car il contredit  l’article  118   de l’actuelle constitution qui interdit   toute révision  tant  que l’intégrité  du territoire  national est menacée. D’après lui, à ce jour, plusieurs  régions dont Kidal  au Nord  échappent au  contrôle de l’Etat. Pis dit-il, le Centre  du paysest devenu  une véritable  zone  d’insécurité, faisant fuir les populations  dont les femmes  et les enfants.

Selon le conférencier  Boubacar Karamoko Coulibaly,  la Constitution du  25 février 1992  n’est pas un texte  sacré non modifiable. C’est  pourquoi,il est prévu  en son article 118, les  conditions et modalités  de sa révision. A en croire le conférencier, le processus  de révision constitutionnelle  sans  être  véritablement  participatif  se voulait malgré  tout,  relativement transparent  avec l’adoption  du décret N° 2016-0235/P-M-RM  du 20Avril 2016  portant création  du comité d’experts  pour la modification de la Constitution  qui en fixait les trois objectifs. Il s’agit de la prise en compte des clauses  de l’accord  issu du  processus  d’Alger, la  valorisation des acquis  des précédentes révisions et la correction des insuffisances.

Adiarra  Coulibaly                                            

 

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3 COMMENTAIRES

  1. je ne dit pas que ses pas important mais on doit se battres aussi pour change les loi de travail en viguers . nous les femmes on doivent se batter pour non droit aux lieux des travails . par exemple on payer impot sur salaire ( ITS) , INPS mais on ne benefices qu’aucune droit sur les allocation familliale , ni sur les abatement sur salaire .
    je vie cette injustice sur mon lieux de travail

  2. je ne dit pas que ses pas important mais on doit se battres aussi pour change les loi de travail en viguers . nous les femmes on doivent se batter pour non droit aux lieux des travails . par exemple on payer impot sur salaire ( ITS) , INPS mais on ne benefices qu’aucune droit sur les allocation familliale , ni sur les abatement sur salaire .
    je vie cette injustice sur mon lieux de travail

  3. Toi Dandara qui a courut derrière le poste Ministérielle vaille que vaille avec des trahisons au niveau du MPFEF tu le sait ça c’est terminé en queue de poisson honte à toi traitre de femme tu n’arrivera pas à tes fins honte à toi.

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