Projet de révision constitutionnelle : La plateforme ‘’Faso Kumabô Kulun’’ soutient l’initiative du président IBK

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Référendum constitutionnel : IBK entre le marteau et l'enclume

Dans le cadre de la commémoration de la Journée Panafricaine des Femmes, la Plateforme ‘’Faso Kumabô Kulun’’ a organisé le jeudi 3 août dernier, une conférence-débats pour sensibiliser les femmes des six communes du District de Bamako et de Kati sur la nécessité de la révision de la constitution de 1992 et de la mise en œuvre de l’accord pour la paix. La conférence était animée par Djibril Diallo, porte-parole de la plateforme qui avait à ses côtés, Mme Keita Djènèba Keita, présidente de ladite plateforme et Mme Bocoum Salimata Ouattara, femme leader. C’était dans les locaux de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali.

Avec comme slogan « Faso Kumabô Kulun Tè Tèmè Gare la An Ka Taga An Ka constitution voté la », cette plateforme réunie plusieurs associations féminines et syndicats du pays.

Selon Djibril Diallo, ils ont initié cette conférence pour soutenir la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation. Mais aussi, pour que le referendum ait lieu pour la révision de la Constitution  du 25 février 1992 afin que  la paix et la tranquillité reviennent au Mali.  Le conférencier a touché  du doigt ce qui se passe dans la mise en œuvre de l’accord de paix avant de s’attaquer aux  rumeurs qui gagnent du terrain et surtout les intoxications sur le projet de révision constitutionnelle.

Pour lui, la constitution  de 1992 est veille et  beaucoup de choses  n’avaient pas pu être faites à travers cette constitution. A en croire M. Diallo, il faudrait que les Maliens acceptent d’aller au referendum pour la révision de la Constitution  de 1992 et respectent les accordsd’Alger parce le Mali est reconnu pour le respect de ses engagements dans le monde. « Aujourd’hui, nous soutenons le président de la République Ibrahim Boubacar Keita à réinscrire le Mali sur cette ligne afin que  la paix et la tranquillité soient notre quotidien », a-t-il laissé entendre.

Selon lui, pour que le Mali puisse aller de l’avant, il faudrait que les gens arrêtent l’intoxication et  les comportements qui ne font pas avancer le pays.

« Aujourd’hui, certains parlent de l’article 118 alors qu’ils étaient là au moment où on a fait le vote pour la présidentielle. C’est parce qu’ils croyaient qu’ils seront président qu’ils ont accepté de violer l’article 118. Et aujourd’hui, ils ne sont pas prêts à violer ce même article pour sauver le Mali », a-t-il déploré.

Par rapport au retard pris par le gouvernement avant de réagir, il a souligné que l’Etat n’a fait que respecter les principes républicains pour ne pas influencer la décision de la Cour Constitutionnelle dans sa démarche légale. Malheureusement dit-il, certains ont profité de cette situation  pour  enfoncer le pays dans une rumeur.

Enfin, il a annoncé qu’ils vont sortir le pays de cette rumeur car ils prévoient d’entamer une tournée à l’intérieur du Mali pour sensibiliser les Malienssur l’accord d’Alger et le projet de révision constitutionnelle.

Cette conférence a pris fin par la lecture d’une déclaration par Mme Bocoum Salimata Ouattara. « Nous associations et syndicats du Mali réunis en plateforme Faso Kumabô Kulun déclarons soutenir le président de la République Ibrahim Boubacar Keita dans le projet de révision constitution de 1992. Nous invitons le peuple malien dans sa diversité à embarquer dans le train de la libération de notre cher pays le Maliba », a-t-elle déclaré.

Fily Sissoko

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