Projet de réforme constitutionnelle : La mobilisation monstre des partisans du NON pour démonter IBK

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Après la marche du 1er juin 2017, les partisans du ‘’Non’’ au référendum constitutionnel ont  à nouveau battu le pavé bamakois, le samedi 15 juillet 2017. Plus de 800. 000 marcheurs, tel est le nombre de personnes ayant participé à cette marche selon des estimations.

Ce matin du samedi 15 juillet, des milliers de personnes opposées au référendum constitutionnel ont pris d’assaut les rues de Bamako, pour demander purement et simplement le retrait du projet de révision constitutionnelle, initiée par le chef de l’Etat.

La présente marche est initiée par la Plateforme ‘’An Tê Abanna’’, lors de sa réunion extraordinaire tenue le 6 juillet à la Pyramide de Souvenir. Les différentes commissions d’organisations de la marche au niveau de toutes les communes se sont alors mises au travail, et finalement la mobilisation a été une réussite.

Tôt le matin, les partisans du ‘’Non’’ habillés en rouge commencèrent à converger vers la Place de la Liberté, lieu de départ de la marche.

Vers 9 heures, le monde commence à déborder la Place la liberté, au moment où arrivèrent les membres de l’opposition malienne. Il s’agit de Soumaila Cissé, Modibo Sidibé, Tiebilé Dramé, Oumar Mariko, Zoumana Sacko, Amadou Thiam, Mody N’diaye et autres hommes politiques.

La commission d’organisation décide alors de commencer la marche, et la tête de pelletons fut confiée au directoire de la Plateforme. Des milliers de marcheurs se sont mis alors à marcher de la Place de la Liberté à la Bourse de travail.

Selon les organisateurs, au moins 800. 000 personnes ont effectué le déplacement. L’on pouvait lire sur des bandes cartes ‘’Non à la révision constitutionnelle ; ‘’libérez le nord du Mali avant tout référendum’’, ‘’ Non à la partition du Mali’’, ‘’ Touche Pas à ma Constitution’’ ; ‘’ IBK respectez le Peuple Malien’’, ‘’ 600 morts entre le 1er janvier et le 12 juillet, insécurité résiduelle’’ ‘’ Vive la Constitution consensuelle de 1992’’

Arrivée sur l’esplanade de la bourse du travail, l’hymne National du Mali a été entonné en chœur par les marcheurs, avant la lecture d’une déclaration, qui a été faite par l’honorable Amadou Thiam, au nom de la plateforme.

  1. Thiam dira que ce samedi 15 juillet est un autre jour historique dans la longue lutte du peuple malien pour la dignité, la justice sociale et la démocratie. La marée humaine de ce jour est le témoignage éloquent de la détermination des forces vives du Mali à combattre le mépris, l’arrogance, l’autisme et les tentatives d’instaurer dans notre pays un pouvoir personnel rétrograde.

Le député élu en commune V du district de Bamako ajoutera que la mobilisation de ce jour est un autre signal fort, très fort, un carton rouge au président de la République, au gouvernement et au Ministre de la Réforme de l’État, qui sont allés chercher à l’étranger une constitution qu’ils voudraient substituer à celle adoptée par le peuple souverain du Mali, au lendemain de la conférence nationale de toutes les forces vives du pays. Leur constitution, la constitution d’IBK et de  maître Tapo n’est celle des Maliens, a-t-il dit.

« Notre constitution a été écrite avec le sang du peuple. Leur constitution a été écrite avec l’encre de l’argent du peuple par…..des juristes étrangers. Ils ont osé, oui, ils ont osé! Dans le mépris de la dignité du Mali! Soundiata Keïta, Soni Ali Ber, Sékou Ahmadou Barry, Biton et Damonzon, El Hadj Omar, Samory Touré, Mamadou Lamine, Tiéba et Babemba, Firhoun Ag Alinsar, Kaocen, Komi Diossé, Banzani Théra, Cheikhna Hamallah, Alla Ag Albachar, Mamadou Konaté, Modibo Keïta, réveillez-vous, la dignité malienne est piétinée! », a-t-il fait entendre sous les ovations du public.  Il poursuit en criant que IBK, son parti, son gouvernement et son Ministre veulent imposer leur Constitution à notre peuple. L’accepteriez-vous? Non, non nous ne l’accepterons pas!

Il a demandé au président de Respecter les droits démocratiques du peuple malien. De respectez la liberté de réunion, le droit de manifestation, la liberté d’expression et le droit à l’information.

Nous continuons ce combat démocratique, continuons cette mobilisation jusqu’à la victoire finale,   a-t-il l’Honorable Amadou THIAM.

BB

 

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