C’est sans prise de position et exactement le 2 juin que le Club des amis et sympathisants de Kassim Traoré (CASKT) a procédé au lancement de la campagne de vulgarisation du projet de loi portant nouvelle Constitution du Mali. La conférence de lancement a eu lieu le vendredi 2 juin 2023 au CICB.
Le journaliste-animateur de radio Kassim Traoré à la tête du CASKT compte faire le tour de certaines villes et régions du Mali, pour la vulgarisation du contenu du projet de loi afin de permettre aux citoyens du Mali de faire un choix éclairé entre le oui et le non. Lors de la conférence de lancement, M. Traoré, soutenu par Me Cheick Oumar Konaré, a fait savoir que le club ne prendra pas position pendant la campagne. “Nous partirons avec Me Konaré. Il expliquera le contenu et répondra aux questions d’éclaircissement. Nous ne dirons à personne de voter le oui ou le non”.
Par cette position, Kassim Traoré dit respecter le choix de tout le club. A ses dires, la CASKT a été mis en place par ses auditeurs. Des hommes et des femmes qui aiment ce qu’il dit sur les antennes de la Radio Kledu.
“Ils ont créé le club. Ils ont cherché le récépissé sans rien me dire. C’est après tout que j’ai été informé“, a souligné la vedette du CASKT ajoutant que celui-ci est composé d’hommes et de femmes de toutes les sensibilités (ethniques, religieuses et même politiques).
Concernant le choix du oui ou du non, cela n’a pas du tout été facile, selon Kassim Traoré. “Nous avons au sein du club des gens qui sont pour le oui des gens pour le non. Donc le Club était obligé de garder une position neutre”, a-t-il fait savoir. “La plupart des membres du Club qui sont pour le non sont de confession religieuse et sont vraiment pour le non. Et ils sont nombreux au sein du club”, a-t-il confié. “Il y a eu des débats farouches et nous avons opté pour la neutralité et aussi la légalité en attendant le 2 juin pour la campagne”, a-t-il dit.
Après cette cérémonie de lancement au CICB, le CASKT compte faire le tour d’abord de Bamako, ensuite Siby, derrière Bamako, Bassabougou vers Kolokani et après il sera à Ségou.
“Nous irons partout où notre budget nous le permettra et aussi selon la disponibilité du conférencier Me Cheick Oumar Konaré. Nous ne comptons pas changer de conférencier. Car Me Konaré était parmi les rédacteurs de la nouvelle Constitution et manie très bien la langue nationale bamanan. En dehors de Bamako, les conférences se tiendront en bamanankan pour mettre à tout le monde d’être imprégné du projet et faire un vote utile”, a expliqué Kassim Traoré.
Koureichy Cissé