Le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Ousmane Koné, a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux de la 11ème session du Comité d’orientation du Projet d’adoption du plan annuel de travail 2017 du Projet d’appui aux communes urbaines du Mali (PACUM). C’était le lundi 28 novembre 2016 à l’hôtel Salam, en présence de plusieurs membres du gouvernement, des partenaires techniques et financiers.
Le Projet d’appui aux communes urbaines du Mali (PACUM) vise à appuyer le renforcement des capacités institutionnelles des communes urbaines ciblées et contribuer à l’amélioration des services d’infrastructures dans les villes ciblées.
C’est pourquoi, sa mise en œuvre, couvrant initialement les villes de Bamako, Kayes, Sikasso, Koutiala, Ségou, Mopti et Tombouctou, a intégré, suite à sa restructuration intervenue cette année, sept nouvelles villes : Kita, Koulikoro, Bougouni, Bla, Niono, Bandiagara et Gao.
Pour le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, le but de cette session est la planification au titre de l’année 2017, des activités du PACUM concourant à l’amélioration du cadre et des conditions de vie d’environ 2.980.000 habitants, soit près de 20% de la population totale du Mali : «le Plan Annuel de Travail 2017, sur lequel vous êtes appelés à vous prononcer, repose sur la capitalisation des recommandations issues de la revue à mi-parcours du Projet effectuée en juin 2015, notamment l’effectivité de sa restructuration marquée, comme je le disais tantôt, par l’intégration de 7 nouvelles villes».
Globalement, selon le ministre Ousmane Koné, le Plan annuel de travail proposé retrace, pour chacune des 5 composantes du Projet, les activités nécessaires à sa mise en œuvre et détermine également les coûts estimés correspondants. Avant de préciser que lesdites activités, notamment les investissements en infrastructures et équipements, sont toutes consignées dans le Plan Triennal d’Investissement 2017-2019 et le Budget primitif 2017 de chacune des Communes des villes participantes au Projet.
Le coût global des activités ainsi inscrites est estimé à onze milliards neuf cent quatre-vingt-trois millions quatre cent vingt mille francs CFA (11.983.420.000 FCFA), soit 10 440 720 000 FCFA au compte du financement de la Banque mondiale (IDA) et 1 542 700 000 FCFA au compte du financement de la Coopération suisse (DDC), a-t-il expliqué.
Par ailleurs, les partenaires techniques et financiers ne semblent pas très satisfaits des résultats obtenus par le projet dans le cadre de l’atteinte de ses objectifs fixés. Ils ont lancé un défi au gouvernement ainsi qu’aux responsables du PACUM de tout mettre en œuvre pour que les attentes de la population de ce projet puissent être comblées.
AMT