Rien ne va plus au Programme Nationale d’Education à la Citoyenneté. Le fameux programme à l’origine de «bâ niengo» est aujourd’hui victime des mêmes vicissitudes attribuées au personnage du sketch en question. Un échec annoncé du programme censé éduquer les citoyens.rn
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Le ministère de l’administration territoriale et des collectivités locales avec ses partenaires financiers et techniques notamment le PNUD et l’USAID, l’ambassade du Canada, a mis en place un programme d’éducation à la citoyenneté. Comme innovation pédagogique dans le programme, un volet est consacré aux établissements secondaires dénommés «Projet Jeune Citoyen». Le projet en question a permis aux 10 lycées triés après sélections des dossiers, de présenter chacun, un sujet de politique publique de sa localité à travers une série d’émission télévisée sur le plateau de «Blonba» lequel fut chargé de la production audiovisuelle. C’est ainsi que le lycée « Danzié Koné » de Koutiala s’est hissé sur le podium.
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Selon le programme, au terme du projet, le Lycée désigné par les membres du jury, devrait effectuer un voyage d’étude aux Etats unis d’Amérique pour représenter le Mali à l’instar de leurs collègues des autres pays. Le hic, c’est que parmi les 16 jeunes qui composent le groupe du projet citoyen, 8 personnes sont concernées par le voyage. Le critère du choix s’est avéré très difficile. Mais en lieu et place des huit (8) jeunes, l’on ne sait par quel tour de magie le coordinateur du PNEC a fini par imposer son choix en ramenant le nombre à 4 au lieu de 8 personnes en plus des deux encadreurs tout en excluant les deux journalistes ayant accompagner les jeunes citoyens dans leurs démarches sur le terrain durant les 4 mois à Koutiala. A qui les deux places vacantes sont-elles destinées ?
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Aussi, le coordinateur s’est autoproclamé «vieux citoyen» au profit du responsable du volet qui vague depuis un certain moment à la course pour les législatives. Pis ! Du début à la fin du processus, les jeunes citoyens ont durement travaillé dans le bénévolat sans la moindre récompense. A cette frustration s’ajoute la non prise en charge des frais d’établissement des passeports, visas et autres dépenses de séjours à Bamako, restées à la charge des jeunes scolaires. Dans ces conditions, quel crédit accordé au programme d’éducation citoyenne en cours? De tels comportements sont tout simplement de nature à créer et à entretenir de mauvais citoyens.
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Affaire à suivre…
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Alpha Macky Diakité
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