C’est en 2010 que le Professeur Babou Niang a conclu un partenariat avec le ministère de l’Administration territoriale, pour organiser 500 conférences de sensibilisation sur la démystification de la magie et la sorcellerie. En éduquant, conseillant et traitant les populations qui auront la chance d’abriter ses conférences. Après plus de 253 étapes, le Professeur Babou Niang était samedi 22 août 2015 à Sibiribougou, en commune IV du District de Bamako. Le terrain de football de ce quartier qui a abrité sa conférence. En présence du chef de village, du maire signataire de Sibiribougou, des communicateurs traditionnels et de plusieurs personnalités du quartier.
C’est au nom de l’Association des détenteurs du savoir occulte en Afrique (ADSOA) et en son nom que le Professeur Babou Niang organise des conférences dans les différentes communes et régions. Des conférences bénéfiques pour nos populations, qui s’inscrivent dans le cadre de la démystification de la magie et de la sorcellerie.
L’événement qui a mobilisé foule, le samedi 22 août 2015 au matin, est d’une importance capitale. Il est une initiative du professeur Babou Niang, président de l’ADSOA, avec le soutien des autorités. Il veut ainsi apporter sa contribution à la paix, à la quête de la stabilité et à la quiétude, surtout venir en aide à nos populations qui sont souvent victimes de pratiques néfastes. Il s’agit de véritables séances de démystification des mauvaises pratiques de la magie et de la sorcellerie dans le seul but de protéger les populations contre les maux non maîtrisables dans la science moderne.
Les conférences du Professeur Babou Niang constituent des cours d’apprentissage, d’éducation, d’information et de sensibilisation, qui permettent de nos protéger contre les imposteurs et les arnaqueurs qui utilisent la magie. «Le plus souvent, ils opèrent en toute impunité, car les victimes étant incapables de fournir les preuves matérielles ou scientifiques. C’est pourquoi nos conférences lient la théorie à la pratique. Quoi de plus logique ! Cette conférence aurait pu se tenir dans une salle où l’entrée serait conditionnée à la présentation d’un ticket, comme cela se fait en dehors du Mali». Non, parce que le Professeur Babou Niang veut faire profiter ses connaissances au maximum de Maliens, notamment aux jeunes, aux femmes, aux enfants qui constituent l’avenir de notre pays, mais également aux chefs de famille qui sont les supports de notre société.
«On est très souvent balayé du revers de la main quand on parle du savoir traditionnel africain, qu’on accuse, à tort et à raison, de sauvage ou de non scientifique. Cependant, une chose est sûre, le savoir occulte en Afrique existe bel et bien. Les marabouts, les féticheurs et les oracles en savent quelque chose. De nos jours, les faux marabouts et guérisseurs de tous acabits sont légion dans notre pays. Pour s’en convaincre, il suffit de suivre les radios de proximité et l’on entendra parler de ces faiseurs de miracles vanter leurs prouesses dans le règlement des problèmes qui tarabustent les populations en détresse. À les entendre, ils sont omniscients et omnipotents, capables de faire et défaire la vie d’un homme ; ils ont les remèdes à tous les maux, mais en réalité la plupart de ces gens sont imposteurs, prêts à vendre leurs âmes au diable», martèle le Professeur Niang. Selon lui, même en l’absence de statistiques, on sait que beaucoup de cadres croupissent de nos jours en prison par la faute des multiplicateurs de faux billets de banque et autres prestidigitateurs ou féticheurs.
C’est pourquoi, lors de la conférence de Sibiribougou, il a montré comment ces gens font sortir les billets de banque ; comment les arnaqueurs sucent le sang des paisibles citoyens qui sont éternellement à la quête d’un lendemain meilleur. «Des familles ont été endeuillées par les féticheurs et des partisans du gain facile. En Afrique et au Mali, les périodes électorales constituent des moments de hantise pour les populations à cause de la fréquence des pratiques portant sur les sacrifices humains. Les enfants et les albinos sont le gros des victimes. On en parle que lors des élections», déplore le professeur Babou Niang. Il fait exception à la règle en posant ces problèmes et propose des solutions dans la théorie et dans la pratique afin que les participants à ces conférences puissent s’en rendre compte d’eux-mêmes.
À travers ces différentes conférences, l’Association Africa Magie moderne, affiliée à l’ADSOA, travaille, même en dehors des élections, pour sensibiliser et prévenir contre les pratiques. «Car, pour nous, le plus grand bien qu’on peut offrir à une personne est la protection. Le risque zéro n’existant pas. Aussi, lutter contre les mauvaises pratiques de la magie, du fétichisme, de la sorcellerie, est le combat que je mène il y a plus d’une vingtaine d’années, depuis que je suis à la tête de l’Association Africa Magie moderne», dévoile-t-il.
Africa Magie moderne, une association d’utilité publique ? Elle se fixe comme objectif de sensibiliser, de prévenir et d’éduquer les populations sur les pratiques néfastes de la Magie, mais également de faire profiter des bienfaits de cette science. D’où sa devise : «La connaissance au service du peuple». Cette Association vient de terminer la construction de son siège qui a coûté plus de 300 millions de Fcfa, financé sur fonds propres. «De jours, nous nous battons pour sa reconnaissance d’utilité publique. Nous comptons sur l’accompagnement de tous les Maliens», indique le Professeur Babou Niang.
Après avoir sillonné tout le Mali et l’Afrique et s’être rendu dans plus d’une soixantaine de pays à travers le monde, ses œuvres de bienfaisance sont innombrables. Il doit sans nul doute avoir des témoignages ici. Pour le bienfait de ces conférences, le Professeur Niang vient d’être fait Citoyen d’honneur de Badalabougou, au terme de plusieurs conférences en commune V qui ont enregistré plus de 16000 participants et plus de 6000 personnes ont bénéficié de diverses consultations. À Sibiribougou, il a partagé ses connaissances sur les secrets de la magie, de la sorcellerie, des multiplicateurs de faux billets de banque et a proposé des remèdes à certaines maladies incurables par la médecine moderne.
Un parcours remarquable
Diplômé de l’Institut des 77 Secrets de la Magie noire de Bombay en Inde, le Professeur Mamadou dit Babou Niang est originaire du cercle de Bafoulabé, en 1ère région. Après un bref passage à l’OMVS et à l’Ecole de médecine de Dakar, il fut tenté par la recherche dans le domaine des sciences occultes. Ce qui l’amène à s’inscrire à l’Institut des 77 Secrets de la Magie noire de Bombay en Inde. Il sortit de cette école, 2ème mondial sur 1632 étudiants. Depuis les années 80, le Professeur Babou Niang sillonne l’Afrique et le Mali pour partager ses connaissances dans un domaine que seuls les initiés savent les sciences occultes. Véritable bibliothèque et chercheur émérite, il a été décoré par des chefs d’Etat dans une dizaine de pays africains. Il parle 14 langues, dont certaines sont maliennes.
Par ailleurs, le Professeur Niang n’a pas été un observateur passif de la crise qui a frappé notre pays en 2012 et 2013. Il l’avait prédit. Et lorsqu’elle a éclaté, au moment où les forces du mal avaient entrepris d’étendre leur pouvoir sur l’ensemble du pays, il a organisé une grande conférence en décembre 2012 à la Cité des enfants de Bamako pour demander aux familles de faire un sacrifice qui leur coûtait moins de 1000 Fcfa. Moins de deux mois après, la France et la communauté internationale venaient au secours du Mali, dans un élan jamais vu à travers le monde. Il y a quelques mois encore, le Professeur Babou Niang réunissait les autorités, les chefferies traditionnelles, les communicateurs traditionnels au CICB. Pour leur proposer un remède dans son domaine. Depuis, les choses sont en train d’évoluer positivement en faveur de notre pays. Il demande à tous les Maliens, surtout aux autorités et aux chefs de famille, d’offrir 66 dattes aux enfants ou aux démunis, pour faire sortir le Mali de cette crise.
De son vivant, jure le professeur Babou Niang la main sur le cœur, le Mali ne sera jamais divisé. Avec, bien sûr, l’aide des autres détenteurs de pouvoir, ce pays (le Mali) peut être sauvé. Alors, demande-t-il à tous les Maliens de se donner la main afin d’aider les autorités pour que le Mali reste uni et libre des ennemis qui cherchent à le diviser par tous les moyens. C’est vrai que depuis la signature de l’accord, ces ennemis du Mali avaient pris du recul, mais actuellement, selon le professeur Babou Niang, ils reviennent avec force, avec de nouvelles stratégies et méthodes. «Mais ils nous trouveront sur notre chemin, car le Mali ne sera pas divisé tant que je suis vivant. Je le dis en me confiant au Dieu unique, Créateur de ce monde», martèle-t-il.
Kassim TRAORE
Je cherche à le contacter depuis fort longtemps mais je n'arrive pas à le joindre. Il n'y a ni son numéro de téléphone, ni son adresse email. C'est grave. Nous avons pourtant besoin de le contacter où qu'il soit.
Les faux marabouts et chartain sont plus dangereuse qu’ Ebola et le Sida réunir. Ceux sont arnaqueurs et voleurs légalisés. Il faut l’Etat prenne des dispositions contre eux.
Mais ils nous trouveront sur notre chemin, car le Mali ne sera pas divisé tant que je suis vivant
Regarder moi ce genre de declarations suivre ce genre de personne cest de l’assocission qu Allah noyus preserve
les marabouts et feticheurs de bon ou mauvais aloi doivent etre execute je suis tres choque que nos impots a travers le MATCL finance cet escroc de Babou Niang
Sensibilisation est est très bonne.
Les marabouts, les féticheurs de mauvais aloi doivent être arrêtés.
Les marabouts, les féticheurs de mauvais aloi doivent être arrêtés.
Les marabouts, les féticheurs de mauvais aloi doivent être arrêtés.
La population doit être éveillée.
Merci professeur.
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