Avec ces produits, du jour au lendemain nos sœurs renient à leur couleur. Tout est bon pour être aguichante devant les mâles. N’est-il pas temps de comprendre le danger que nous courons en mettant ces produits sur la peau ? Le danger de ces produits n’est autre que nos mères, nos sœurs et nos filles qui sont parfois claire en haut, café au lait eu milieu et noir en bas. Qu’est ce qui pousse nos sœurs à se livrer à cette sale besogne ?
Les hommes aussi sont rentrés dans la danse en mettant des produits pour devenir blanc. Comment peut-on comprendre que des Africains bon teint qui jamais n’ont été arrachés à leur milieu, ceux qui ont toujours vécu parmi les leurs en viennent avec une incroyable puérilité à réfuter et les valeurs morales qui ont constitué le socle d’humanité et le patrimoine génétique qui caractérise la race noire. Un phénomène spectaculaire en Afrique noire et qu’il est donné à n’importe qui d’observer à longueur de journée est en effet la propension des Africaines (noires) à user d’artifices visant à réduire sinon gommer absolument la signature génétique qui les caractérisent. Les cheveux crépus et qui sont si beau lorsqu’ils sont tressés à la traditionnelle, sont « traités » avec des produits chimiques pour qu’ils soient lisses comme ceux des Blancs. Ces altérations chimiques sont complétées par des cheveux artificiels conçus sur ceux des Blancs, des mèches destinées à dissimuler la chevelure d’origine et que certaines portent long (pour ressembler aux Blanches) fières d’être empruntées et artificielles et se croyant belle. Le phénomène prend une telle ampleur qu’il faut s’en inquiéter. Partout, une bonne moyenne des femmes et filles observées portent des artifices en guise de cheveux. Cet aspect de la honte d’être soi, ou de la honte d’être nègre est complété pour certaines d’entre elles par l’usage de crèmes éclaircissantes destinées à réduire la mélanine de leur peau et à les faire ressembler le plus possible aux Blancs. Elles sont devenues des « polychromes ». Peut-on détruire ce que Dieu a fabriqué sur cette terre ? La question reste posée et trouvera auprès de nos sœurs traînant des cancers et maux divers de la peau. Les femmes par manque d’éducation des parents se livrent à ce spectacle dans notre pays. L’Afrique, le continent de la misère aux yeux des autres. Depuis quand avez-vous entendu qu’un blanc souhaiterais devenir noir ? Nous trimballons notre pauvreté devant les autres en les imitant. En tout cas et dans tous les cas, nous nous sommes fiers de notre peau noire. La beauté de l’être humain ne se limite pas en changeant la couleur de sa peau. Un tour dans nos administrations pour voir l’odeur de ces femmes ou filles qui se dépigmentent. Elles deviennent du jour au lendemain des macaques.
Ardo