Grâce à un appui financier et technique de l’Onu-Femme à travers le Groupe pivot droit et citoyenneté des femmes, le bureau exécutif de l’Alliance des patronnes de la presse écrite du Mali (Appem) a initié un projet intitulé : «Médias pour une meilleure participation des femmes au processus électoral». Ce projet vise, à la fois, à assurer le maintien et la progression des femmes élues et à soutenir les femmes leaders qui souhaitent s’engager politiquement en vue d’augmenter leur représentativité dans les instances électives lors des échéances de 2013.
La cérémonie d’ouverture de cet atelier a eu lieu mercredi dernier sous la haute présidence de Manga Dembélé, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. Cette formation de trois jours visait à doter les journalistes et animateurs venus de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti et de Bamako des compétences leur permettant de s’intéresser aux candidatures féminines.
Selon Bintou Danioko, la représentation de la femme malienne dans les postes de prise de décision ne fait que régresser depuis 2008. De plus, ces femmes occupent très rarement des postes décisionnels ; elles sont systématiquement reléguées au second rang de la vie publique.
Permettre aux femmes de ne plus rester en marge, c’est tout le sens de cet atelier, a indiqué la présidente de l’Alliance des patronnes de la presse écrite du Mali (Appem).
Au cours de cet atelier, les participants ont été édifiés sur le scrutin électoral, la collecte et le traitement de l’information en période électorale et en temps de conflits ; la responsabilité du journaliste. Et enfin, sur le rôle et la place des journalistes pour une meilleure participation des femmes au processus électoral.
Créé en janvier 2012, l’Appem développe et participe à des actions pour la promotion de la femme. À ce titre, elle se fixe de nombreux objectifs qui sont, entre autres, encourager l’autonomisation des femmes à travers des articles de presse et activités ; servir de relais entre les organisations de femmes et les populations à travers une large communication ; mettre l’information et la communication au cœur de l’activité des femmes ; donner plus de visibilité et de lisibilité aux actions menées par des femmes et des organisations de femmes et promouvoir les droits des femmes.
Seyni TOURE