Processus de transition au Mali : La Société civile s’oppose à une énième prorogation

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Dans une correspondance adressée au ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation,  le Conseil national de la Société civile (Cnsc) invite le gouvernement de transition à aller «directement à l’élection présidentielle en mars 2024».

Après une large consultation avec les membres du Bureau et les Conseils régionaux, le Conseil national de la société civile sous la plume de son Président Bouréima Allaye Touré, a fait deux propositions majeures au ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Il s’agit de «procéder au préalable à un dialogue avec les acteurs politiques pour revoir le séquençage des scrutins convenu lors des Assises nationales de la refondation en vue d’aller directement à l’élection présidentielle en mars 2024» et «de convenir avec la classe politique et la société civile de la revue du chronogramme des autres scrutins (conseillers et députés)».

«Cette option a l’avantage de consacrer tous les efforts sur une meilleure préparation de ce scrutin et qui aura un impact sur les autres scrutins, à savoir : l’amélioration du fichier électoral prenant en compte les jeunes majeurs ; la finalisation de la production des cartes biométriques, le renforcement des capacités des démembrements de l’Aige, le renforcement opérationnel des nouvelles  circonscriptions électorales, la revue de la loi électorale et la loi des députés etc. Aussi, cette option permettra aux autorités de transition de respecter leur engagement auprès des populations maliennes et de la communauté internationale», explique le Président du Conseil national de la Société civile (Cnsc) dans sa correspondance enregistrée au courrier d’arrivée du Secrétariat général du département, le 3 août 2023.

C. Doumbia

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5 COMMENTAIRES

  1. KInguiranke 15 Août 2023 at 09:14
    “Boureima il faut mettre un peu d’eau dans ton gnamakudji, souvenons-nous de combien d’années Jerry Rawlins a utilise pour bâtir la democratie au Ghana. On ne construit rien dans la precipitation! A bon entendeur salut!”

    QUOI ????????????😳😳😳😳😳

    Tu oses comparer un HÉROS et une POINTURE HISTORIQUE comme Rawlings avec de vulgaires petits opportunistes en treillis comme nos mini Goita et consort????😳

    Dis, Kinguiranke, tu serais pas resté un peu trop longtemps au soleil ?

  2. De toute façon la durée de la transition, qui peut se presenter, qui ne peut pas seront un débat entre Maliens.
    Je ne pesne pas que Assimi, Choguel…tiennent compte du chronogramme de la cedeao
    La cedeao s’est discrédité.
    le Mali n’a plus confiance ni peur de la cedeao.
    Pareil pour le Faso, la Guinée, le Niger….Togo.
    La cedeao aura du mal à se faire respecter.

  3. Si la cedeao échoue de dénouer la crise au Niger , ça sera du pain béni pour les juntes actuellement au pouvoir de la sous régime , car ils ont tous envie de rester mordicus au pouvoir qui à se présenter aux élections , et sera éventuellement la mise en mal de l’accord électoral conclu entre les militaires et la cedeao , à qui profite les va t’en guerre qui se disent prêt à déclarer la guerre au côté du Niger , alors même qu’ils ont un mal fou de contenir la progression du terrorisme .

    • Les militaires sont des Maliens et comme tout Malien ils ont le droit régalien de servir leur pays a tous les niveaux n’en déplaise aux politiciens pourris et corrompus du Mali. Plus que jamais le Burkina-la Guinee, le Mali et le Niger sont ensemble pour lutter contre le terrorisme et l’épanouissement des populations de l’Afrique de l’Ouest de la domination et l’exploitation de la maudite France.

  4. Boureima il faut mettre un peu d’eau dans ton gnamakudji, souvenons-nous de combien d’années Jerry Rawlins a utilise pour bâtir la democratie au Ghana. On ne construit rien dans la precipitation! A bon entendeur salut!

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