Processus de refondation et apaisement du climat sociopolitique : Les jeunes des partis politiques apportent leur contribution

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Rôle des jeunes des partis politiques dans le processus de refondation et l’apaisement du climat socio politique” est le thème d’un atelier de réflexion de deux jours organisé par le Réseau des jeunes des partis politiques du Mali (RJPM) avec le soutien de l’Institut néerlandais pour la démocratie multipartite au CICB. Des jeunes de plusieurs formations politiques du pays prennent part à cette rencontre. A travers ces assises, il s’agira d’identifier les actions à court, moyen et long terme des jeunes des partis politiques pour contribuer à l’apaisement du climat sociopolitique, renforcer les connaissances des jeunes (h/f) sur le processus de refondation.

Il est également attendu des participants la production d’une déclaration sur la base des recommandations formulées à l’atelier à l’endroit des acteurs nationaux et internationaux  et définir des stratégies de visibilité et d’amplification des voix et actions du RJPPM.

Pour le président du RJPM, Mamadou Sansi Bah, le Réseau, qui a pour ambition de promouvoir l’ancrage de la démocrate au Mali en mettant en commun les initiatives républicaines de toutes les entités jeunes des différents partis politiques, entend jouer toute sa partition dans le processus historique d’un nouveau départ pour notre pays. “Nous voulons un Mali plus démocratique avec une jeunesse forte, vecteur de changement, des valeurs mues, entre autres, par l’intégrité, le patriotisme et la tolérance. Pour ce faire, nous sommes viscéralement attachés au respect de la différence et de la discrimination du fait du genre, de l’appartenance ethnique, politique et religieuse, la tenue d’élections libres, transparentes et crédible, la sécurité, la bonne gouvernance et le développement ; la sauvegarde de la paix et de la cohésion nationale puis la lutte contre la violence sous toutes ses formes”.

De son côté, Ibrahim Maïga de l’Institut néerlandais pour la démocratie multipartite a ajouté que la participation des jeunes à la vie politique est au cœur du travail de sa structure. En soutenant cette initiative, l’Institut voulait apporter sa modeste contribution à l’élan de la refondation tel qu’exprimé par les autorités de la Transition et les forces vives du pays.

Le représentant du ministre de l’Administration territoriale, Modibo Bakary Traoré, a demandé plus d’engagement des jeunes pour  le changement car, selon lui, en politique le pouvoir ne se donne pas mais s’arrache. “Si la jeunesse veut le changement, il faut qu’elle-même accepte de changer”, a martelé M. Traoré pour qui cet espace doit être une tribune pour diagnostiquer et identifier les tares de notre démocratie “afin que nous puissions sortir de la situation de crise que le pays a connue et continu de connaitre”.

  Kassoum Théra

 

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1 commentaire

  1. Il faut que tout groupe qui se veut intellectuel, supprime le langage de quota dans leur langage. Ce terme quota rime avec médiocrité. Ce terme a été introduit à certains présidents africains laquais de l Occident et qui ont adopté le terme sans savoir que c est une autre manière de diviser les peuples dans un pays. Ce terme n existe pas dans les pays des blancs et chez les peuples travailleurs patriotes. Tout poste s arrache et s obtient par la compétence, c est tout et aussi simple que ça. Toute personne qui parle de quota pour tout poste est incompétent. Aucune personne compétente,patriote, ne parle jamais de quota. Vous pouvez vérifier cela autour de vous. Ces postes par quota reviennent en général à ceux qui parlent beaucoup et sont incompétents. On a besoin de la qualité, pas de quota, cela assure aussi l unité des communautés et du pays.

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