Processus de réconciliation au Mali : Le Général Sanogo et ses coaccusés, les grands oubliés

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« La liberté est le principe, la détention est l’exception », cette formule bien aimée par les organisations de défense des droits de l’homme et par les quelques rares magistrats animés par le seul sentiment de dire le droit et rien que le droit semble être le cadet chez la plupart de ceux qui s’exercent la fonction de juger surtout lorsque ceux-ci n’obéissent qu’aux injonctions des politiques. En tout cas, l’affaire de la disparition présumée de 21 bérets rouges dont l’ex-chef de la junte militaire, le Général Amadou Aya Sanogo et quelques-uns de ses compagnons sont inculpés pour ces faits, prouve à suffisance que la loi en est une chose et son application en est une autre.  

Il est aussi clair comme l’eau de roche que la violation de la loi dans le cas du Général Amadou Aya Sanogo et ses coaccusés inculpés dans l’affaire dite des bérets rouges est évidente. En effet, depuis plus de six de ans que militaires et paramilitaires sont en détention en attendant la tenue d’un procès équitable.

Dans un premier temps, si les autorités judiciaires avaient tenté d’organiser un procès pour être dans le délai légal. Ainsi, elles ont organisé un semblant de procès à Sikasso qui a été finalement renvoyé, car les résultats de l’expertise des ossements que la partie civile brandissait comme une preuve en béton est tombée comme un fruit mûr. En effet, la défense a soulevé l’exception selon laquelle l’expertise n’a respecté aucunes procédures en la matière. C’est ainsi que le procès a été renvoyé à la première session de la Cour d’Assises de Bamako de 2017 en attendant les résultats de la Contre-expertise ordonné par la Cour.

Et depuis plusieurs sessions de la Cour d’Assises se sont tenues sans le dossier du Général Amadou Haya Sanogo et ses coaccusés. Pourquoi le procès tant attendu n’arrive pas à se tenir surtout que les résultats de la contre-expertise sont disponibles depuis plus d’un an ? Entre temps, ces détenus ou « otages politiques » prennent leur mal en patience parce que cela fait six ans qu’ils sont en détention sans procès en violation de toutes les dispositions du Code de procédures pénales fixant la détention préventive à trois ans au maximum.

Convaincues de l’impossibilité de tenir un procès digne de ce nom et face à la détention prolongée et illégale des accusés parce qu’à ce jour la gendarmerie nationales ne ne détient aucun document (papier d’écrou) pour garder ces militaires et paramilitaires dans ses locaux, les épouses se sont organisées en collectif pour dénoncer la violation flagrante de la loi. Ce, à travers des marches pacifiques, des conférences de presse, des débats radiophoniques, etc.

Au cours d’une de ses différentes manifestations, ces braves dames ont été reçues par le Premier ministre d’alors Abdoulaye Idrissa Maïga. Selon nos radars depuis la Citée administrative, lors des discussions ce dernier avait promis de s’occuper personnellement du dossier. Malheureusement, quelques semaines après le Chef du gouvernement Abdoulaye Idrssa Maïga a jeté l’éponge.

Ainsi, il a été remplacé par le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga qui d’ailleurs est l’un des artisans de ce montage juridique juste pour satisfaire son désir de vengeance. Et depuis lors le dossier n’a connu aucune évolution. Pour preuve, plusieurs fois, la Chambre d’accusation a rejeté les nombreuses demandes de remise en liberté provisoire sous le prétexte fallacieux que leur élargissement est de nature a troublé l’ordre public. Voilà pourquoi il sied désormais de les appeler des « otages politiques » du régime IBK.

Le hic dans ce dossier c’est que même la dynamique de réconciliation enclenchée par les plus hautes autorités de notre pays semble oublier cette affaire « ultrasensible ». Face à cette nouvelle donne des informations nous parviennent qu’une vague de mobilisations est en cours de préparation par certaines épouses pour dénoncer cette justice et réconciliation à géométrie variable afin d’obtenir la libération de leurs époux.

Attendons de voir jusqu’où iront ces braves femmes pour mettre enfin un terme à cette détention illégale.

Mama PAGA

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7 COMMENTAIRES

  1. qu ils crèvent en prison des bon a rien des coups d états sont a la solde de la France .

  2. En tout état de cause aucune raison valable ne peut justifier la détention illégale de plus de 6 ans du Général Amadou Haya Sanogo et ses co-detenus. Jamais la justice malienne n’a été aux ordres du politique . Même du temps de la dictature du GMT, des magistrats courageux ont pris des décisions courageuses afin d’empecher l’arbitraire. Cette affaire de disparition de bérets rouges , est une justice partiale, les poursuites n’ont concerné que le camp des agresses , celui des agresseurs bénéficie d’une protection des autorités politiques. Il faut libérer les innocents qui n’ont que trop souffert .

  3. LORSQUE LA VÉRITÉ SUR CETTE AFFAIRE SERA MISE Á LUMIERE , LES MALIENS AURONT ENCORE HONTE POUR 200 ANS.

    LE MALIEN SERAIT-IL ÉLEVE ÉTERNEL DE LA FRANCE , LE LARBINISÉ CONGÉNITALEMENT PAR LA FRANCE.

    TOUTE L’ HISTOIRE ÉCRITE SUR CETTE AFFAIRE FUT ÉCRITE ET IMPOSÉE PAR LES ACTEURS DE L’ OMBRE, DEPUIS L’ EXTÉRIEUR DU MALI.

    PERSONNE N’ A VU QUE LE RÉGIME “SANOGO”, QUOIQUE BREF ET ANTI-CONSTITUTIONNEL, FUT UNE RUPTURE INSOLITE AVEC LES RÉGIMES DE “DÉMOCRATURE”, VERITABLES SIMULACRES DE DÉMOCRATIE MIS SOUS LA VIGILENCE DE LA FRANCE, AVEC DES FRANCAFRICAINS DE SECONDE GÉNÉRATION POPULACES DES INSTITUTIONS MAFIEUSES L’ ORGANISATION “INTERNATIONAL-FRANCOPHONIQUE”.

    SANOGO AVAIT PROMIS DE NE DONNER PERMISSION Á AUCUN SOLDATS FRANCAIS DE FOULER LE SOL MALIEN: DONC CHERCHEZ , CHERS MALIENS, ÉTERNELS ÉLEVES, D’ OÚ VIENNENT LES INFOS AVEC LESQUELLES VOUS-VOUS ETES ABBREUVÉS… ET VOUS VOMISSEZ AUJOURD’ HUI….???

    IBK SUIT Á 100% LES DIRECTIVES DE LA FRANCE: TAIRE CES GENS, SANS PROCCES NI JUGEMENT…VOILÁ 7 ANS: LES ORGANISATIONS DROIT-DE-L’HOMMISTES AUSSI SE TAISENT….! AINSI, LES INTÉRETS DE LA FRANCE SONT PROTÉGÉS…

    LES CENTAINES DE MERCÉNAIRES FRANCAFRICAINS, VENUS DE CHEZ “BLAISE” ET DE “CHEZ OUATTARA” QUI ONT ÉTÉ LES DÉCLENCHEURS DU CONTRE-COUP SONT OUBLIÉS,….!!!!

    L’ EMBARGO ÉCONOMIQUE, ET SUR L’ IMPORTATION DES ARMES FUT DÉCIDÉS PAR LA FRANCAFRIQUE POUR METTRE Á L’ ÉCHEC L’ ORGANISATION DE LA DÉFENSE NATIONALE PAR LES ACTEURS NATIONAUX…

    RÉSULTATS: NOUS SOMMES LÁ OÚ NOUS SOMMES AUJOURD’HUI, UN MALI SANS CONTROLE SUR SON NORD, ET UN MALI SANS CONTROLE SUR SON CENTRE….

    AVEC SANOGO , LA N’ AVAIT COMME CHOIX QUE D’ ENVAHIR LE MALI DIRECTEMENT.

    AVEC DJON-KOUNDA, LE FILS DE LARBIN, LA FRANCE A ENVAHI LE MALI AVEC L’ ACCORD D’ UN AUTRE “MALI”, CELUI DES LARBINISÉS CONGÉNITAUX, ET AVEC L’ APPUI INTERNATIONALISÉ D’ ESCLAVAGISTES ABRAHAMIQUES (ISLAMISTES ET CHRÉTIENS).

    SI LES SANOGO PARLENT, TOUT LE MYTHE DE LA TRANSITION ET DE LA “GUERRE CONTRE LE TERRORISME” ÉCLATERA , ET AVEC AUSSI LA FRANCE NOURRICIERE DE CETERRORISME ISLAMISÉ.

    MAIS , L’ HISTOIRE PARLERA SOUS PEU….!!!

  4. Enfin les nouvelles de Général BÔKÊLA ! 😀😀😀😀😀😀

    Réconcilier n’est pas une obligation ou un devoir, c’est un simple choix. On ne peut exiger une réconciliation. 😀😀😀😀😀😀😀😀😀

  5. Ce vaurien et sa bande de Lakrou peuvent pourrir là où ils sont. Des criminels de cette acabit ne mérite rien moins que de croupir en prison à vie. Ils sont bien là, et le pays se portera mieux.
    Comment on peu s’apitoyer sur le sort d’une bande de criminels et qui est allée tabasser un Chef d’Etat dans son bureau ? Tuée et mutilée ?
    Moooorrrrrr

  6. Mr sanogo et ses compangnos n’a pas oubliier C’est la haine malien.qui faire samblable de oubliier Mr sanogo et ses compangnos eux sont loin d’etre oubliier

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