Processus de paix et de réconciliation au Mali : La société civile apporte sa contribution

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Le Mouvement patriotique pour le Mali (MPM), en collaboration avec des organisations de la société civile, comme la Fondation Balazan, le réseau Joko Ni Maya, a initié, les 13 et 14 mai dernier au CICB, un Forum sur le thème: «contribution de la société civile à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation», en application de  son article 51.

Cette rencontre était présidée par l’ancien Premier ministre, Ahmed Mohamed Ag Hamani, président du MPM, en présence du Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations-unies au Mali MBaranga Gassaranbwé et du président du Conseil national des organisations de la société civile, Allaye Touré et plusieurs autres responsables d’ONG et d’associations de la société civile.

D’emblée, Mme Mbaranga Gassaranbwé a montré tout son  intérêt pour cette rencontre: «quand j’ai été conviée à cette rencontre, je me suis dit qu’absolument qu’il faut que je sois ici. Parce qu’il s’agit de porter la voix de la société au processus de réconciliation au Mali». Dans ce sens, elle a rappelé le rôle joué par la société civile dans la résolution de différentes crises à travers le monde. Elle a notamment insisté sur le cas du Libéria, de la Sierra Léone et de son pays, le Rwanda. C’est pourquoi, elle a vu un rôle promoteur de la société civile malienne dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation. Elle a également formulé le vœu que ce forum serve de base de réflexion pour l’organisation de la Conférence d’entente nationale.

Pour sa part, l’ancien Premier ministre a fait savoir que ce forum lui inspire deux réflexions. Selon lui, il s’agit de mesurer le patriotisme de la société civile. Car, il a expliqué que nul n’ignore le rôle de la société civile dans la consolidation de notre démocratie. «Si hier, elle a réussi surmonter les défis de l’accession à l’indépendance, le multipartisme, il s’agit aujourd’hui de contribuer à l’avènement de la paix au Mali», a-t-il déclaré.

De son côté, le président du Conseil national de la société civile a relevé que le processus de paix n’est pas tout à fait visible sur l’ensemble du territoire national. Il a déploré l’insécurité de plus en plus grandissante dans certaines parties de notre pays. C’est pourquoi, il a indiqué que le rôle de la société civile est capital dans la mise en œuvre de l’Accord.

Youssouf Diallo

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