Processus de paix et de réconciliation : Les femmes à l’école de la justice transitionnelle

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L’Azalai hôtel Salam a abrité, du 12 au 14, les travaux du Colloque International sur la participation des femmes dans la justice transitionnelle.

Sur financement de la Suède, cette rencontre a été organisée grâce au concours de l’ONU Femme et l’Association de Coopération  et de Recherche pour le  Développement, en partenariat avec  le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille et  la Commission vérité Justice et Réconciliation (CVJR).

Ce colloque a regroupé des participants nationaux, mais également  internationaux, venus de plusieurs pays pour partager leurs expériences sur le processus de la justice transitionnelle. Il s’agit des pays comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Rwanda, le Libéria, la Sierra Léone, le Kenya, le Togo et l’Afrique du Sud.

Les  travaux de cette rencontre ont été sanctionnés par une conférence de presse au qui a vu les  différents responsables de la rencontre répondre aux questions des journalistes. Il s’agit de  la Directrice pays A.C.O.R.D, Mme Doucouré Mariétou Baby,  le Président de ONU Femmes, le président de la CVJR, Oumarou  Sidibé, le représentant du ministre de la Promotion   de la Femme, de l’Enfant et de la famille, Attaher Maïga.

Cette conférence a été une opportunité pour les conférenciers de passer en revue l’importance du rôle des femmes dans la justice transitionnelle pour le retour définitif de la paix au Mali. Ce qui a fait dire à  la Directrice pays ACORD, Mme Doucouré Mariétou Maïga, que la nécessité de prendre en compte les besoins des femmes s’impose, tant leur rôle dans la prévention et la résolution des conflits est important dans la société malienne, malgré les contraintes socioculturelles. Quant à la question liée au choix des participants au colloque, elle affirmera que les panelistes  sont des personnes qui ont soit travaillé sur des situations semblables  dans les pays qui ont connu la même situation que le Mali connait aujourd’hui, soit des personnes qui ont d’autres expériences dans les situations de sortie de crise. Elle a également cité le cas d’une Rwandaise qui a fait un témoignage très remarquable sur le cas de son pays. Le président de la CVJR, a souligné que plusieurs recommandations ont été adressées à sa structure, et qu’elles  seront étudiées et prises en compte selon leurs spécificités.

Il a également rappelé que sa structure est en train de s’implanter partout au Mali, et qu’elle accorde une importance particulière aux questions de genre dans le cadre de ses travaux. Pour sa part, le Secrétaire général du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Ataher Maïga, a affirmé que ce colloque a été un véritable laboratoire pour les participants.

 

 

Mohamed Naman Keïta

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