Pour que les Maliens vivent sans difficulté, le ministre du Commerce et de la Concurrence, Alhassane Hamed AG Moussa, depuis sa nomination à la tête de ce département, se bat nuit et jour. Pour preuve, il a réduit les prix du riz, du pain, de la viande et, dernièrement, celui de la pomme de terre.
Qui est Alhassane Ag Hamed Moussa ?
Né en 1956 à Andéramboukane, dans la région de Ménaka, il fit ses études fondamentales à Ménaka avant d’être orienté au lycée Prosper Kamara, à Bamako. Après le bac, il a poursuivi ses études à l’Ecole nationale d’administration, où il a eu son diplôme en 1979. Trois ans plus tard, il s’envolera pour Los Angeles, aux Etats-Unis d’Amérique. A l’Université de Caroline du Sud, entre 1982 et 1985, il a décroché un Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA). Marié et père de sept enfants, le ministre du Commerce, jusqu’à son entrée au gouvernement, était le Directeur national du contrôle financier depuis octobre 2003.
Alhassane Ag Hamed Moussa est un haut cadre des finances. Sa carrière professionnelle a débuté à l’OPAM, où il a occupé divers postes de responsabilité comme celui de directeur adjoint chargé de la logistique, puis chef de service des achats de 1980 à 1982.
Il fut également inspecteur, puis directeur commercial à l’OPAM. Il deviendra ensuite conseiller technique au ministère des Finances et du Commerce, chargé des banques et de la Caisse autonome d’amortissement de juillet 1987 à juin 1989. Il fut aussi, tour à tour, directeur général adjoint de la BALIMA (Banque Libyo-Malienne), directeur de cabinet du Premier ministre, Directeur national des affaires économiques. Il deviendra ensuite conseiller technique au ministère de l’Industrie, du Commerce et des Transports, chargé du Commerce extérieur, notamment des dossiers se rapportant aux activités de l’OMC. Alhassane Ag Hamed Moussa n’en est pas à sa première expérience au sein du gouvernement. En 2002, il fut ministre de l’Equipement, de l’Aménagement du Territoire et aujourd’hui ministre du Commerce et de la Concurrence.
Pour joindre l’acte à la parole, depuis quelques mois, le vaillant ministre du Commerce se bat pour la satisfaction totale des Maliens en diminuant les prix des denrées alimentaires, notamment le riz, le pain, la viande et la pomme de terre.
Cette opération s’inscrit dans le cadre du respect des accords conclus entre l’UNTM et le Gouvernement du Mali concernant la réduction des prix du riz et de la viande d’ici le 31 mars 2019.
Il a d’abord stabilisé le prix du riz ainsi que celui du pain. Et surtout, à la veille du mois de ramadan, à travers cette opération spéciale de réduction du prix de la viande avec os, l’Etat s’est engagé à prendre en charge les frais d’abattage pendant les mois d’avril, mai et juin qui correspondent à la période de soudure, pour un coût estimé à environ 600 millions de FCFA. Malgré tout cela le ministre est en train d’envisager des mesures pour que le prix de la viande soit stabilisé sur les marchés jusqu’au 31 décembre 2019.
Après la viande, il s’est battu encore pour baisser le prix de la pomme de terre qui a été fixé de 175 à 250 FCFA le kilo.
La population malienne a salué les efforts de ce ministre qui fait la fierté du gouvernement d’IBK car, selon elle, il n’est pas comme les autres ministres qui savent bien parler, mais ne posent pas d’actes concrets comme il le faut.
Tièfing Kanté
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Pomme de terre :
Des prix plafond de 175 et 250 FCFA/kg pour les mois d’avril et mai prochains
Le ministre du Commerce et de la concurrence, Alhassane Ag Hamed Moussa, a eu, jeudi 28 mars, une rencontre avec les acteurs de la filière pomme de terre en vue de fixer des prix plafond. Au terme de plusieurs heures d’échanges, les parties ont convenu des prix durant les deux prochains mois pour les trois principaux bassins de production (Sikasso, Ségou et Koulikoro). Ainsi, pour le mois d’avril, la pomme de terre sera achetée au prix producteur à 150FCFA/kg et au prix consommateur à 175 FCFA/kg. Pour le mois de mai qui couvre la période du Ramadan, ce sera respectivement 200 FCFA et 250 FCFA/kg.
La pomme de terre occupe aujourd’hui une place de choix dans l’alimentation des Maliens. La filière, qui est organisée en interprofession, compte aujourd’hui plus de 900 000 producteurs à travers le pays. La production attendue pour la campagne 2018-2019 est de l’ordre de 350 000 tonnes contre 300 000 lors de la précédente campagne.
Malgré cette forte production qui couvre une bonne partie de la consommation nationale, le prix de la pomme de terre connait des fluctuations selon les périodes de l’année. Elle a baissé pendant la période de production nationale à 150 FCFA/kg, et peut atteindre les 600 à 700 FCFA pendant l’hivernage, avec celle importée généralement du Maroc, des Pays-Bas et même d’Afrique du Sud. Une situation que le gouvernement et certains acteurs de la filière tentent de régulariser à travers la construction des chambres froides pour la conservation dans les meilleures conditions de la production nationale. En effet, aujourd’hui le taux de pourrissement de la production nationale est de l’ordre de 24%.
La présente réunion entre le ministre du Commerce et les producteurs venus de toutes les zones de production ainsi que les distributeurs et les consommateurs a permis de parvenir à un accord autour des prix dans les trois principaux bassins de production que sont Sikasso, Ségou et Koulikoro/Kati.
Ainsi, pour le mois d’avril, le prix d’achat aux producteurs sera de 150 FCFA/kg et cédé aux consommateurs à 175FCFA/kg. Pour le mois de mai, devant couvrir le Ramadan, il sera de 200 et 250 FCFA/kg. Cette opération permettra aux producteurs de déstocker la pomme de terre emmagasinée et d’éviter le risque de pertes avec la forte température qui sévit actuellement dans le pays. Selon le ministre du Commerce et de la Concurrence, cette fixation de prix plafond pour les trois principales zones de production permettra de fléchir les prix des autres localités du pays.
Le président de l’interprofession de la filière pomme de terre, Abdoul Karim Sanogo, a salué cette démarche du ministre qui sera de nature à soulager certes le consommateur malien, mais aussi à minimiser les risques de pertes de la production. Cependant, il a plaidé à ce que le ministre soit le porte-parole de la filière auprès des plus hautes autorités pour la subvention des engrais de pomme de terre à l’image de ceux du riz et du coton.
Le représentant du groupe des associations des commerçants détaillants s’est engagé au respect des prix plafond décidés alors que les consommateurs ont exprimé leur satisfaction en espérant que chaque partie honorera son engagement. Il faut souligner qu’actuellement, le prix de la pomme de terre est autour de 250 FCFA/kg dans les différents marchés de la capitale.
Tièfing Kanté