La section syndicale des surveillants de prison a animé un point de presse le vendredi 13 avril dernier à la Bourse du Travail. En toile de fond, la non prise en charge de leurs primes et indemnités. Ils menacent de déposer un préavis de grève dans les prochaines heures si leur requête n’est pas prise en compte.
A travers cette rencontre avec la presse, les surveillants de prison ont voulu attirer l’attention des plus hautes autorités du pays et celle de l’opinion nationale et internationale sur les difficultés qu’ils traversent dans l’exercice de leur métier.
Avec des mines renfrognées, soucieuses, ils étaient venus nombreux le vendredi 13 avril à la Bourse du Travail pour joindre leurs efforts à ceux du secrétaire général de la section syndicale UNTM/SYNTADE, Abdoulaye Fofana.
D’entrée de jeu, M. Fofana a fait part aux hommes de média de leur mécontentement suite à la non prise en charge de leurs primes et indemnités comme promis par le président IBK et à travers un nouveau statut depuis juillet 2016.
«Au mois de décembre dernier, nous avions déposé un préavis de grève qui a abouti à la mise en place d’une commission de conciliation. Une commission qui n’a ménagé aucun effort pour trouver un terrain d’entente entre le gouvernement et nous sur le point prioritaire qui concerne les primes et les indemnités aux surveillants de prison conformément à la nouvelle loi qui nous donne un statut depuis le mois de juillet 2016», a rappelé Abdoulaye Fofana.
«Les surveillants de prison souffrent, nous travaillons dans l’ombre, nous avons un statut mais l’application pose problème et nous nous demandons pourquoi ? Nous réclamons nos droits qui devaient être fonctionnels depuis 2016 et jusqu’à nos jours, rien a changé», déplore-t-il. Avant d’ajouter : «Nous avons été surpris désagréablement de voir nos demandes rejetées. C’est ce que nous ne comprenons pas. Nous avions tenu une assemblée générale il y a deux semaines, il a été arrêté à l’unanimité de déposer un préavis de grève dans les prochaines heures », a déclaré le secrétaire général.
Moussa Sékou diaby