Ils ont demandé, entre autres, aux autorités du pays de tout faire pour que les médicaments destinés à réduire les symptômes, soient accessibles, en termes de coût.
En marge de la célébration de la 12ème édition de la Journée internationale de l’autisme, le club des parents dont les enfants souffrent de ce mal, a organisé le mardi dernier, une journée de formation sur ce sujet. C’était dans l’une des amphithéâtres de la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odonto-stomalogie (FMPOS), sise au Point-G, sous le thème : « Comprendre mieux comment ces enfants fonctionnement pour pourvoir s’occuper d’eux ».
Le Mali célèbre pour la troisième fois consécutive, cette journée, grâce à la détermination et à la ténacité du club des parents d’enfants autistes. La journée a tenu toute sa promesse, cette année parce qu’elle a mobilisé autour des organisateurs, l’honorable Jacqueline Marie Nana Togo, le vice-recteur de l’Université des sciences techniques et technologique de Bamako (USTTB), Pr Ouateni Diallo et le président du club des parents d’enfants autistes du Mali Bandjougou Guèye. Etait aussi présent un nombre important de parents accompagnés de leurs enfants atteints par ce mal.
Le président Bandjougou Guèye, dans son intervention, a d’abord souhaité la bienvenue à ces personnalités qui ont bien voulu répondre à leur invitation. Avant d’ajouter que leur association bénéficie aujourd’hui, beaucoup d’accompagnement de la part des plus hautes autorités et d’autres personnes de bonne volonté. Cet appui qu’il apprécie beaucoup au nom de ces enfants, est cependant insuffisant pour départir ces enfants de leur mal.
Pour lui, ces enfants ont besoin d’être encadrés à tous les niveaux. Pour faire, Bandjougou Guèye demande aux plus hautes autorités du pays, de tout faire pour que les médicaments destinés à réduire les symptômes, soient accessibles, en termes de coût. Il a aussi invité tous les parents d‘enfants autistes de s’unir pour mener ensemble le combat. Car, selon lui, « c’est dans l’union que le combat sera gagné ».
De son côté, Jacqueline Marie Nana Togo, a beaucoup apprécié la démarche de cette association. Elle est prête à la soutenir à quelque niveau que ça soit. Puisque ces enfants ne doivent pas être stigmatisés par le fait de leur statut, voire laissés en marge de la société. « Ils doivent mériter toute notre attention » a avancé, l’honorable député.
Le Vice-recteur de l’USTTB, Pr Ouateni Diallo, quant à lui a insisté sur la scolarisation de ces enfants. Pour cela, il demande aux à leurs parents, à quelque niveau, où ils se trouvent, de faire en sorte qu’ils puissent aller à l’école. Afin qu’ils deviennent pas une charge pour leurs parents. Mais qu’à cela, ne tienne, ceux-ci doivent prendre les dispositions pour que ces enfants puissent bénéficier de ce droit, qu’est l’éducation.
Le formateur Modibo Sangaré, dira que cette formation à l’endroit des parents de ces enfants, leur permettra de mieux les comprendre, pour faciliter leur prise en charge. Parce qu’une fois que le parent aura compris ce que l’enfant veut, cela l’amènera à le traiter avec douceur et facilité.
La célébration de cette journée, c’est aussi de montrer aux autres que les enfants vivant avec cette maladie, ne méritent pas d’être stigmatisés. Mais, ils ont plutôt besoin d’être acceptés, d’être éduqués et de bénéficier de tous leurs droits comme les autres enfants normaux. Notons qu’à ce jour, plus de 100 familles ont des enfants atteints d’autisme.
Diakalia M Dembélé