Les fortes pluies de mercredi 28 août 2013 à Bamako ont causé la mort d’une trentaine personnes. Selon les premières évaluations menées par le Gouvernement du Mali, à travers la Direction générale de la Protection civile, et avec le soutien de la Croix-Rouge malienne, les inondations ont touché au moins 1.100 familles (environ 7 000 personnes) dans deux des six communes du District de Bamako, les communes I et II.
Les 1.100 familles ont été immédiatement assistées par le gouvernement et beaucoup d’entre elles ont été transférées dans les écoles transformées en centres d’accueil provisoires, tandis que la plupart des personnes étaient accueillies par des proches.
Cette année 2016, les inondations, en cette saison d’hivernage, ont entraîné 13 décès, 2 blessés et affecté plus de 9500 personnes, soit 1400 ménages dans les régions de Sikasso, Koulikoro, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao, Ménaka et Kidal. C’est ce qui ressort du dernier bulletin de l’Organisation de Coordination des actions humanitaires des Nations-Unies.
Comme d’habitude, l’Etat, à travers la Protection civile et le Développement social avec l’appui des différents partenaires humanitaires, distribue une aide d’urgence aux personnes touchées, des donations en comprimés de purification d’eau‚ en plus des distributions d’articles alimentaires et non alimentaires (riz, mil, matelas, nattes, argent, bâches, seaux, ustensiles de cuisines) pour assister les personnes victimes de l’inondation sauf dans la région de Kidal où la reprise des combats en juillet et l’insécurité empêchent l’aide humanitaire d’être acheminée.
Si l’Etat, à travers ses services compétents, a toujours exprimé la plus grande solidarité aux victimes, force est de constater que certaines inondations pouvaient être évitées à travers la prévention.
Avec l’appui de l’Etat, chaque commune doit élaborer une politique ou un plan d’actions annuel de prévention et de gestion des inondations. Cette politique ou ce plan d’actions doit comporter les actions suivantes : curer régulièrement tous les caniveaux de la commune ; réaliser des caniveaux et des collecteurs ; veiller en permanence à ce que les ordures, les installations commerciales n’obstruent pas les voies d’écoulement des eaux de pluie ; sensibiliser les populations sur les précautions à prendre pour éviter les inondations ou pour faire face à une inondation ; identifier et recaser les familles installées dans lit du fleuve ou des rivières ; interdire l’attribution des parcelles à usage d’habitation dans le lit du fleuve et des rivières.
Les catastrophes naturelles sont difficiles à prévoir, mais les actions pertinentes ci-dessus citées contribueront certainement à minimiser les risques d’inondations et à sauver des vies humaines.
Moussa BAGAYOKO,
Conseiller municipal en commune IV
Source : L’observatoire
“À quand les vraies mesures de prévention ?”
La reponse: jamais…. Nos politichiens n’en ont rien à faire!
Ils se preoccupent de la renovention de leurs villas, de leurs appartement au canada, france ou ailleurs…
en plus de çà, ils paniquent parce qu’ils doivent partager maintenant les richesses du peuple avec les enturbannés armés…
Même en 2050, il y aura toujours des inondation dans Bamako!
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