L’hôtel de Salam de Bamako a abrité, ce jeudi 27 avril 2023, la cérémonie d’ouverture d’une rencontre d’échanges entre les partis politiques et les représentants des populations. Il s’agit d’un atelier de deux jours qui porte sur le « renforcement du dialogue et la prévention des conflits et violences liés aux processus politiques et électoraux au Mali ».
« Depuis 1991, les élections ont pour la plupart été source de problème au Mali », a indiqué Boubacar Seydina Camara, représentant du Cadre malien pour le Dialogue inter-partis et la Démocratie (CMDID). Selon lui, les seconds mandats, des présidents Alpha Oumar Konaré, Amadou Toumani Touré et Ibrahim Boubacar Keita, ont engendré des conflits et violences à tous les niveaux de la pyramide de l’Etat. A ses dires, les élections à venir inquiètent également à cause du contexte socio-économique, sécuritaire et même géopolitique.
Dans son allocution, Natacha Kunama, la représentante du PNUD à l’atelier a rappelé la définition des violences électorales. Une forme de violence politique dont la finalité est souvent d’influer sur le partage du pouvoir. Ces violences, a-t-elle détaillé, peuvent se manifester par des violences physiques ou d’autres formes d’agression, telles que la contrainte ou l’intimidation. Le résultat attendu de l’atelier, a expliqué Natacha Kunama, est que les acteurs socio-politiques s’engagent dans les réformes politiques et participent aux opérations de vote pour un climat politique apaisé.
La rencontre d’échanges est organisée par à l’initiative de l’Association de formation et d’appui au développement (AFAD). C’est en partenariat avec la Fondation CMDID ; la Coalition des Organisations Partenaires pour les Élections Réussies au Mali (C.O.P.E.R Mali), et le ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation. Au nom du ministre de l’Administration territoriale, Abderrahmane Ouattara, son chef de Cabinet a salué cette initiative, avant de lancer officiellement les activités de l’atelier de deux jours.
Mamadou TOGOLA/maliweb.net
Selon lui, les seconds mandats, des présidents Alpha Oumar Konaré, Amadou Toumani Touré et Ibrahim Boubacar Keita, ont engendré des conflits et violences à tous les niveaux de la pyramide de l’Etat. AAAHHAAH notre aigri sangare ne va aimer lire cette verite!
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