Prestations techniques en faveur des assurés de l’INPS : Plus 69 milliards de francs CFA dépensé en 2017

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La première édition de la journée d’information des hommes de médias sur les avantages de s’inscrire à l’Institut national de prévoyance sociale (INPS) s’est tenue, le mercredi 19 septembre 2018, dans la salle de conférence de la Maison de la presse. Cette journée qui constitue un moyen de faire connaitre davantage l’Inps dans sa mission, son envergure et ses différentes prestations sociales, s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre l’Inps et le Cadre de concertation des directeurs de publication (CCDP).

La cérémonie d’ouverture de cette première journée d’information des journalistes sur l’Institut national de prévoyance sociale (INPS) s’est déroulée sous la présidence du Directeur général adjoint de l’Inps, Seydou Siaka Diarra, en présence du Coordinateur du Cadre de concertation des directeurs de publication (CCDP), Aboubacar Bany Zan; des experts de l’Inps et de parterre des journalistes.

Selon le Coordinateur du CCDP Aboubacar Bany Zan, la tenue de cette journée vise à donner d’amples informations aux hommes de médias, en vue de prendre des dispositions utiles pour s’inscrire à l’Inps une condition sine qua non pour bénéficier des prestations de l’Institut. Pour lui, l’un des objectifs clés du CCDP est de faire en sorte qu’il y’ait de véritables entreprises de presse privée et pour y arriver il faut que les responsables aient le courage d’affilier leurs employés à l’Inps. «Aujourd’hui, il est temps que les journalistes et animateurs de la presse privée réfléchissent à se donner un avenir, une vieillesse sûre et garantie», souligne-t-il, et de soutenir qu’après une longue période de travail dans sa vie, il faut se reposer dignement et savourer sa retraite. Il est important, signale-t-il, de souligner qu’au-delà de l’aspect social de s’inscrire à l’Inps et à y cotiser régulièrement, il s’agit d’un acte juridique qui fait obligation à tout employeur de veiller au bien-être social de ses employés.

En ce qui le concerne, le Directeur général adjoint, Seydou Siaka Diarra, dans son discours d’ouverture indique que cette journée constitue également une opportunité d’échanger avec les spécialités des médias autour des préoccupations liées à l’élargissement de la protection sociale à d’autres couches de la population, notamment aux travailleurs indépendants et à ceux du secteur informel. A ses dires, la mission de l’Inps, selon la loi, est d’encaisser les cotisations et de servir les prestations au titre des régimes de prévoyance sociale dont, les prestations familiales; les accidents de travail et les maladies professionnelles; l’assurance vieillesse, invalidité, décès ; la protection contre la maladie dont une partie des activités est transférée à l’Assurance maladie obligatoire (AMO) et une action sanitaire et sociale complète les régimes précités. Et d’éclairer que la loi n’99-047 du 28 décembre 1999 institue l’assurance volontaire au profit des membres non-salariés des professions libérales, artisanales, commerciales et industrielles ainsi que les travailleurs indépendants.

C’est ainsi que le nombre d’assurés inscrits aux régimes gérés par l’INPS a atteint 310.640 au 31 décembre 2017 tandis que l’effectif des adhérents au régime de l’Assurance volontaire a atteint 4.986 assurés directs, révèle-t-il et de dire que 107,745 ont bénéficié des consultations médicales en 2017. Il précise que plus 69 milliards de francs CFA ont été dépensé en 2017 au titre des prestations techniques en faveur des assurés. En outre, selon le DGA Diarra, dans le cadre, du démarrage de l’AMO en octobre 2010 à nos jours, l’Inps dont il est un gestionnaire délégué, a recouvré et reversé à la Canam un montant de 116 milliards de francs CFA et les remboursements aux prestataires de soins se sont élevés à plus de 24 milliards de francs CFA.

Notons qu’au cours de cette journée les experts ont eu à exposer les thèmes dont la communication sur l’Inps; la couverture sociale des maliens de la diaspora et enfin le régime de l’assurance volontaire.

B. KONE

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