Dans le cadre des festivités de la journée internationale de la femme, le Réseau des femmes de Yirimadio a organisé un après-midi folklorique devant le centre d’Etat civile secondaire de leur quartier. En plus des activités festives, c’était un cadre de sensibilisation et d’information des femmes du réseau. Occasion donc pour la présidente du réseau, Diarra Maïmouna Traore, a rappelé aux femmes, que celles-ci sont un soutien et non un égales aux hommes.
Après les femmes de la commune VI, celles de Yirimadio, à travers le Réseau des femmes dudit quartier, ont immortalisé la journée internationale de la femme. Plus qu’une fête, elle a été une occasion pour les femmes du réseau d’invite ses sœurs à mieux cerner le combat qu’elles livrent depuis des années. “Il ne s’agit pas pour nous de revendiquer la place des hommes dans les foyer, mais qu’on puisse les aider dans leurs dépenses quotidiennes au sein de la famille. Il faut comprendre en cela que la femme est un soutien et non égale à l’homme”, a précisé Mme Diarra.
Le Réseau des femmes de Yirimadio, prévoit dans les jours à venir de mettre en place un plan d’action d’opérationnalisation du réseau dans les 27 secteurs du quartier. Ce va permettre une bonne collaboration entre les femmes afin d’atteindre leurs objectifs.
A en croire à la marraine de l’événement, Dr. Kady Baby Maïga, directrice exécutive de l’Association pour la promotion des filles déscolarisées (Aprofid-Mali) beaucoup a été fait dans le cadre de la promotion de la femme au Mali, mais le chemin reste encore long. “La femme malienne a eu beaucoup d’acquis, mais nous avons aussi des difficultés. En termes de droit l’essentiel est acquis aujourd’hui, mais ce qui reste c’est l’application effective de toutes ces dispositions qui sont en faveur de la promotion de la femme”, a reconnu directrice exécutive de l’Aprofid-Mali.
Après cette première édition le réseau des femmes de Yirimadio promet de pérenniser cette initiation qui est une véritable occasion de rencontres et d’échanges entre les femmes.
Youssouf Coulibaly
Merci beaucoup Sangare pour ta contribution combien réfléchie et vraie!!! Si tout le monde (homme et femme) pouvaient comprendre de cette manière, la femme ne serait jamais comme pensent d’autres. Merci d’avoir mis cette contribution sur maliweb. Les vrais hommes (masculin et féminin) seront contents de te lire.
Une femme.
Je dis bravo a la presidente pour sa bonne discernation et je dirais que c’est bien dit et les ennemis d’Allah ne peuvent que se croquer les dents car les propos de la presidente nous montrent qu’elle figure parmis les grandes dames. Les femmes doivent comprendre le sens du 08 mars avant de crier inutilement.
Je suis d’ accord avec ce que vous dite mais je tient a dire à nos sœurs de redoublé d’effort car le droit te trace le cadre mais pour y être il faut accepté le sacrifice du travail et de la bonne gestion, je suis sur d’une chose le sexe ne détermine point la capacité intellectuelle et c’est sur ce créneau que nos sœurs doivent se battre pour s’épanouirent.
Une femme au cerveau bien lave qui ne sait rien d’autre que ce qu”on lui a donne a broutter comme herbe, c’est dommage au 21eme siècle.
L’homme et la femme sont tous les deux citoyens a part entiere.Tout comme en Europe et aux Etats Unis,l’homme est le chef de famille,avec plus ou moins de capacite de soutien.De plus en plus,la femme devient le le soutien principal dans plusieurs circonstances.Le principe d’egalite de l’homme et de la femme interdit que la liberte de la femme soit brimee,bafouee.Dans ma famille ,mon pere avait un champ et aussi des plantations de mangues,de bananes ,etc.Il produisait et ma mere vendait.Ses bananes auraient pourri dans les tonneaux sans la contribution de ma mere.Nous devons regarder nos familles comme des democraties familiales,non comme des autocraties.Les consultations,la recherché de compromis doivent etre de regle,meme dans les zones rurales.Les travaux des ménages sont tres penibles.La recherche des legumes,des epices,la production de farine du mil,de mais etc se font toute l’annee durant.Beaucoup de paysans croient a tort qu’apres les quatre ou cinq mois des travaux champetres ,ils peuvent dormir 8 mois durant sous le baobab du village.Dans les villes ,il faut attacher la plus grande priorite a la scolarite des filles et leur donner l’opportunite de poursuivre soit des etudes superieures ,soit des etudes techniques.Je supporte les efforts louables des divers gouvernements pour l’emploi des femmes a tous les niveaux tant de la fonction publique que des postes electoraux.Comme dit Dr Khady Baby Maiga beaucoup de dispositions legales ont ete adoptees pour le bien-etre de la femme Malienne ,ce qui reste a faire c’est l’application effective de ces textes legaux.
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