La succession de maître Racine Sall connaît actuellement un sacré revers pour cause. Ce maître prêcheur qui a choisi il y a de cela plus de deux décennies pour faire sa prêche en chantant les louanges de notre vénéré Prophète avec sa voix de velours doit se morfondre en regret, car le chemin qu’il avait si bien tracé, prend une autre tournure.
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Il y a maintenant une autre race de prêcheurs qui se sont emparé du style à leur profit. Non pas en prêchant avec la chanson pour nous raconter l’histoire du prophète ou nous montrer la voie à suivre, mais surtout pour se remplir les poches. Ces séances de prêche interviennent maintenant dans nos cérémonies de mariage, après marchandages. Maître Racine Sall n’a jamais eu a discuter question argent avec les personnes qui faisaient recours à lui pour les économies de bénédictions. Il se contentait de ce qu’on lui donnait. Il le faisait à cause de Dieu et de son amour pour la religion. Le phénomène avait été récupéré par les vieilles dames qui se contentaient de tournoyer, bercées par ces louanges qui les allaient droit au cœur.
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Une certaine manière de se désolidariser avec la jeune génération de femme qui faisait de ces lieux d’ambiance de mariage des lieux de vengeance et de critique entre elles. Les plus éclaircies ont les premières places, pauvre de nous. Elles n’hésitent pas souvent à pratiquer des danses obscènes. Don c’était une consolation pour nos chères mamans d’avoir sous la main un autre genre d’ambianceurs qui les fait danser sans tabou car il s’agissait de louanges. Avec la chèreté des groupes Folkloriques, la conjoncture aidant, ces ambianceurs de religion se sont transformé en rapaces. On ne chante plus ou peu les louanges du Prophète. Nous entendrons maintenant des louanges dirigées sur les groupes de femme ou les membres de la famille hôte. Les Mesdames "Traoré", "Koné" ou ceci pleuvent maintenant lors des cérémonies. Exactement à l’image des groupes folkloriques. La dame indiquée pour des louanges car il s’agit de louanges dirigées directement sur elle, son mari et sa famille, fait alors pleuvoir les billets d’argent, ses sympathisantes en font de même.
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D’où mon « Coup de gueule ».
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Chercher votre argent chers nouveaux prêcheurs mais ne salissez pas le nom du Prophète, ne vous cachez pas dernière la religion pour soutirer de l’argent à ces jeunes dames. Attention car des danses obscènes commencent à voir le jour lors de ces prêcho-ambiances de mariage.
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Je voudrais savoir si la religion permet qu’on danse au son des calebasses en invoquant le Prophète.
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Nos grands maîtres prêcheurs Haïdara et autres pourront nous donner la réponse.
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Pauvre Racine Sall, je suis de cœur avec vouscar vous n’avez pas été compris.
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A bon entendeur salut.
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Mamadou Nianzon Traoré, dit «Kéïta»,
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Badialan II
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Rue Soundiata Porte 2338 – Bamako
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