La présidente de l’Ascoma à propos des grèves à répétition des syndicalistes : L’intérêt supérieur du pays n’a pas prévalu !

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Le Mali fait face ces derniers temps à des salves de grèves qui se succèdent les unes après les autres. Ces grèves à répétition montrent à suffisance l’insouciance totale des grévistes à bafouer les droits des consommateurs que sont les citoyens lambda, principales victimes de ces grèves.

 Si le droit à la grève est reconnu à tout syndicat, l’observation du service minimum en est un devoir pour le gréviste. On a tendance à fouler au pied cette exigence de service par certains syndicats. La grève, jadis considérée comme un moyen de pression pour revendiquer ses droits, a tendance à devenir un moyen pour faire souffrir les citoyens lambda.

Nous venons de faire l’amer constat avec les grèves illimitées déclenchées par les syndicats de l’éducation nationale et de la santé et de l’action sociale. Ces deux syndicats qui n’ont rien de commun, ont adopté des positions communes en déclenchant une grève illimitée, vouant ainsi aux gémonies les populations maliennes qui souffrent des effets collatéraux.

Ce qui fait dire à la Présidente de l’Association des Consommateurs du Mali (ASCOMA) ceci: «Nous, consommateurs, sommes les premières victimes de ces grèves à répétition. Nous sommes désolés que ni l’un, ni l’autre n’ait tenu compte des besoins des consommateurs ; c’est-à-dire, les populations.

Le syndicat, ce sont des hommes qui ont fait prévaloir les intérêts spécifiques sur l’intérêt général. Ce n’est pas normal. Nous n’avons pas connu ces genres de grèves aux temps de nos pères. Donc, il y a lieu d’attirer leur attention à jeter un regard rétrospectif sur le passé où les valeurs sociétales étaient préservées.

Aujourd’hui, les gens ont placé l’argent ou le gain facile au-dessus de tout. Il faut sortir des intérêts mercantiles qui peuvent compromettre la vie des citoyens maliens ». Et Mme Coulibaly Salimata Diarra d’ajouter : «l’ASCOMA, pour sa part, a mené des missions de bons offices en initiant une rencontre avec la commission de conciliation mise en place à cet effet, mais en vain.

Au finish, nous avons écrit au Chef du Gouvernement pour demander son implication personnelle en vue de dénouer la situation. Car, les grèves sont devenues récurrentes». Ils sont nombreux, ces Maliens à condamner ces grèves à répétition. Pour ces compatriotes, les syndicalistes utilisent comme une arme pour tenir aux respects les autorités.

Autrement dit, on utilise la grève comme un moyen de régler ses comptes avec son chef hiérarchique, un ministre soit-il. Pour mieux affaiblir l’administration, on va déclencher une grève illimitée comme pour dire que l’avenir des autres n’est pas leur préoccupation.

Le cas des syndicats de l’éducation en est la parfaite illustration de cette insouciance des grévistes de la situation des millions d’enfants qui sont inscrits à l’école, dont l’avenir est compromis avec cette grève illimitée.

Il est grand temps que les responsables syndicaux se ressaisissent. Le fait d’être responsable syndical ne donne pas droit à compromettre l’avenir des cadres de demain que sont les élèves en classe. Ici, il est question de responsabilités. Tel est le message que devaient faire sien les syndicalistes.

 

Par Ambaba de Dissongo

 

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5 COMMENTAIRES

  1. Ce qui est étonnant, c’est que on nous fait manger du n’importe quoi dans ce pays, les prix des denrées de premières nécessités grimpent vous ne réagissez pas et aujourd’hui vous venez essayer d’être au premier loge comme si vous défendez notre cause. Rendez le tablier ou taisez vous svp.

  2. je trouve lamentable ces propos de madame l’ascoma. depuis quand vous vous occupez des consommateurs maliens? comme les membre de ce gouvernement vous vous faites parti de ces individus incompétents maintenus à des postes pour juste agiter la toile . vous avez intérêt a chercher a savoir les causes avant de raconter des con-neries.

  3. Mme laisse ces apatrides et on verra qui va perdre au bout ! IBK et son gvnmt n’ont rien a perdre et font ce qu’ils peuvent pour le pays. Dans un pays en crise qui peut comprendre ces grèves ! Que le gvnmt laisse ces individus syndicalistes qui font des querelles personnelles au lieu d’avoir pitié et travailler a relever leur pays.

  4. Une grève n’est pas un jeu de plaisir à l’opposition de bafouer les droits fondamentaux des salariés par l’insouciance des autorités . UN VASE TROP PLEIN DEBORDE TOUJOURS . Dites moi , l’intérêt supérieur de l’Etat c’est le voler ou faire la grève pour revendiquer son droit ?

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