Les libertés de manifestations et d’expressions sont-elles en danger au Mali ? Cette question a son pesant d’or. Ce week-end, les manifs du mouvement ‘’ Wati Sera’’ devant l’Ambassade de la France au Mali, des Collectifs des Amazones et des Chômeurs ont été réprimées violemment et à coup de gaz lacrymogènes par des forces de l’ordre.
Nous avons rapproché la présidente du Collectif des Amazones, Selon le tempognahe de Diakité Kadidia Fofana., c’était dand le but de réclamer des mesures contre les violences faites aux femmes., plus precisement « Fanta Sékou Fofana, standardiste à la présidence de la République qui a été battue à mort par son mari. Suite à ce drame et autres cas suvenus avant ,nous étions allées à l’Assemblée pour exiger le vote rapide du projet de loi portant répression des violences faites aux femmes. Nous les femmes, chaque fois nous sommes battues par nos maris. Il faut que cela cesse », explique Mme Diakité Kadidia Fofana. « Nous n’avons marché ni contre le pouvoir, ni contre un individu, mais pour réclamer aux autorités nos droits. En représailles, nous avons été puverisées avec du gaz lacrimogene et battues.On se croirait sous un régime dictatorial. »
Chassées à coup de gaz lacrymogène etde matraques devant l’hémicycle, ces femmes ont mis le cap sur la Maison de la presse où elles ont trouvé également des forces de sécurités en équipement anti-émeute. « Quand nous avons été chassées devant l’Assemblée au moment où nous allons lire notre déclaration ; nous avons décidé d’aller à la maison de la presse pour le faire ; là aussi l’accès à l’enceinte nous a été interdit par des forces de l’ordre », a signifié la présidente Fofana. Avant de poursuivre : « C’est en ce moment que beaucoup de femmes ont fondu en larmes. C’est ainsi que la mère de la défunte Fanta Sékou Fofana a suggéré d’arrêter la manifestation puisqu’elle ne souhaitait encore une perte en vie en plus de celle de son enfant unique battue à mort par son mari… ».
Et la présidente de conclure en larme : « ceux qui ont commis cet acte crapuleux et ignoble contre nous les femmes, qui n’avions marché ni contre le pouvoir, ou encore contre une personne, mais contre les violences que nous subissons, car si une femme tombe, ce sont toutes les femmes qui tombent, ce sont des criminels. Nous marchons contre les violences faites aux femmes afin que les pouvoir trouve des solutions qui s’imposent et que c’est le même pouvoir que nous avons mis en place qui nous répondent avec ces mêmes actes de violences, nous ne voyons donc aucune différence entre les criminels et les tenants du pouvoir. Il n’y a aucune différence entre ceux qui battent leurs femmes à mort et un régime qui réprime les droits aux manifestations des femmes…. ».
La Rédaction