Le président régional du réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’ouest (Rasalao) Amadou Maïga: “Il faut une synergie d’action dans la sous-région pour lutter contre les ALPC et faire face aux nouvelles menaces”

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Le président du Rajalo Amadou Maiga (G)

Au terme d’une rencontre de haut niveau organisée par la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères de la Côte d’Ivoire  en partenariat avec le Rasaloa (RCI), le président du Rasalao régional, notre compatriote Amadou Maïga, a appelé à une synergie d’action de la société civile et des acteurs étatiques  pour lutter contre la prolifération des armes légères et ses nouvelles menaces.

Cette rencontre qui avait pour  thème “lutte contre la prolifération des armes légères et des nouvelles menaces, rôle de la société civile et le genre” s’est tenue à l’hôtel Azalaï Côte d’Ivoire. Elle était soutenue par le Pnud et le Japon.  Les travaux ont regroupé les membres des différentes commissions nationales des Etats membres de la Cédéao et aussi ceux des Réseaux d’action de lutte contre les armes légères.

A cette rencontre, la délégation du Mali était composée de la secrétaire permanente de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères, colonel Néma Sagara, du président du Rasalao national et sous régional, notre confrère Amadou Maïga pour ne citer que ceux-ci. Lors des travaux,  le président du Rasalao-Mali a fait une présentation sur “Le rôle de la société civile dans la lutte contre la prolifération des armes légères et des nouvelles menaces dans le contexte du terrorisme dans le sahel”. Dans son exposé, M. Maïga a rappelé que la société civile doit être le premier rempart dans la lutte contre la circulation illicite des armes légères. “Il est important que la société civile soit considérée comme l’élément précurseur, fondamental, l’élément d’investigation, l’élément d’enquête, de renseignement, dans ce domaine. Car lorsque que nous avons des informations claires et précises sur les acteurs qui interviennent dans ce domaine mafieux et leur origine, ces données facilitent le travail des forces de sécurité”  a expliqué M. Maïga. Pour lui, les nouvelles menaces avec ces armes ont pour noms : enlèvements, terrorisme et djihadisme.

C’est pourquoi le président du Rasalao régional a plaidé pour la criminalisation du port d’arme, faire en sorte que les armes soient portées exclusivement par les porteurs d’uniforme. Pour M. Maïga,  l’ensemble des acteurs doivent se donner la main  afin de sécuriser notre espace sous-régional.

“Au niveau  du Rasalao, nous avons demandé à faire en sorte que ce qui se passe dans notre espace soit su des autres pays, qu’on puisse travailler en synergie avec les forces de l’ordre et de sécurité et les commissions nationales.  Que les commissions nationales soient dotées de moyens par rapport à leur mission” a-t-il ajouté.

Il a profité de cette circonstance pour saluer la nomination du colonel Nema Sagara  à la tête du Secrétariat  permanent de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères. “Avec sa  stature, elle va impulser une nouvelle dynamique à la lutte contre les Alpc dans notre pays. Car au-delà de son nom, elle a une expérience dans le domaine pour avoir servi à la Commission nationale au temps du Général Sirakoro Sangaré”, a conclu M. Maïga.                                                                 

Kassoum THERA

 

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