Le président du CNJ a propos d’un mort en CVI : “Cet acte est contraire à nos valeurs”

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Le renouvellement de bureau du Conseil national des jeunes (CNJ-Mali) en Commune VI a fait un mort le dimanche dernier dû à une fusillade. Dépassé par la violence, le président sortant, Mohamed Salia Touré, condamne l’acte et appelle à la retenue.

Face à la dégradation du climat dans le renouvellement des instances du CNJ à Bamako marquée par la mort d’un jeune homme dimanche dans une fusillade en Commune VI, le président sortant du CNJ sortant de sa réserve.

Mohamed Salia Touré se garde pour l’heure de jeter l’anathème sur qui que ce soit, mais de nombreux observateurs expliquent cette brusque montée de la tension par l’infiltration du processus de renouvellement par des jeunes violents de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) et autres hommes politiques.

Dans un entretien accordé à Renouveau TV mercredi, reconnait avoir senti une implication politique à certains niveaux dans le renouvellement des bureaux de la capitale. Pour prévenir ce danger, il avait, dit-il, fait passer des messages d’apaisement et appelé les états-majors politiques à ne pas s’immiscer pas dans le renouvellement de ses structures.

Malgré tout, regrette M. Touré, dimanche dernier en Commune VI une fusillade a éclaté. Un jeune homme a été mortellement blessé. Tout en condamnant l’acte avec la dernière énergie, Mohamed Salia Touré appelle encore à la retenue et à l’arrêt de la politisation du CNJ.

“Des enquêtes sont en cours et les responsables répondront de leurs actes devant la justice, promet-il. “Nous ne pouvons pas comprendre que le renouvellement d’un bureau qui doit se passer dans une ambiance positive puisse se transformer en une fusillade. C’est contraire à l’esprit de notre organisation et à toutes les valeurs que nous sommes en train de défendre au CNJ”, déplore-t-il.

Zoumana Coulibaly

 

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1 commentaire

  1. La politisation du CNJ ne date pas d’aujourd’hui ça commencé depuis bien avant Tombouctou en passant par Mopti et à Kayes! tous ces présidents du CNJ ont été imposé par le pouvoir en place au vu et au su de toute le monde!
    Ce système à été favorisé par la mauvaise gestion des affaires du CNJ par les dirigeants du comité exécutif nationaux qui se sont succédé jusqu’à nos jours et cela à travers du non application des textes du CNJ lors des renouvellements et même après le congrès pour des raisons des intérêts personnels au détriment des intérêts nationaux des jeunes. un exemple : dans les textes il est prévu des cotisations mensuelles par membre mais l’application de cet article n’a jamais préoccupé les dirigeants du CNJ! Ce qui fait que le CNJ compte toujours sur la subvention de l’état pour mener ces activités et les autorités en profite aussi pour s’ingérer dans sa gestion! il faut que le CNJ compte sur ses propres ressources comme le JCI qui sont entrain de prouver que les jeunes peuvent mieux faire et avancer sans autant tendre la main aux politiques. un exemple salutaire!
    A titre exemple si l’on fixe : 5000 F cfa comme montant mensuel de cotisation pour les membres du comité exécutif et les six bureaux communaux et cela reviendrai à 12 180 000 par an; et on fixe : 2500 F cfa pour les membres des bureaux régionaux qui fera un montant annuel de : 6 960 000 F cfa. La somme totale de ces cotisation s’élèvera à : 19 140 000 F cfa par an pour le CNJ et avec cette somme le CNJ pourra au moins prendre en charge certaines de ses actions mais qu’est ce qu’on fait on attend seulement la misérable subvention de 5 000 000 F cfa par an de l’état dont la gestion n’a jamais fait débat au sein du comité exécutif à plus forte raison les bureaux communaux!
    Tant que le CNJ ne cherche pas à être autonome il sera toujours à la merci des politiques qui continueront toujours de l’utiliser à leurs profits!!!! Unis, nous battissions! je dirai plutôt: Réveillons nous, nous battissions!!!! en bon entendeur salut!

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