Malin qui pourra répondre à cette question, au regard de la nébuleuse qui entoure la subite disparition du chef de l’Etat dés radar. En dépit des multiples interrogations que suscite son absence, le premier responsable de la nation demeure muet comme une carpe. Sur la question, un silence de cimetière règne également à Koulouba où les évènements se sont succédé ces derniers temps sans le président de la Transition. Il était également aux abonnés absents à un récent conseil de défense, qui s’est tenu sans le chef suprême des Armées. Cela, après qu’il a précédemment posé un lapin aux compatriotes en ajournant sine die une adresse à la nation annoncée à coups de barrages par les chaînes nationales.
Comme pour entretenir davantage la confusion, le fauteuil du Colonel Bah N’Daw est demeuré vide pendant le bref conseil des ministres de la semaine apparemment présidé par le chef du gouvernement. On aurait pu en avoir le cœur net avec l’installation du Conseil National de Transition dont le décret devait porter le sceau du président Bah N’Daw. Mais, peu d’observateurs peuvent attester de l’existence d’un texte avec la signature du président alors que les membres de l’organe législatif ont droit chacun à une notification de leur désignation par un décret dûment signé. A la confusion en a rajouté par ailleurs la lecture de la liste des 121 en catimini par le secrétaire général de l’Assemblée nationale comme si son homologue de la présidence de la République avait rechigné à le faire sans le sceau du locataire des lieux. En tout cas, même s’il existe une copie signée du décret du CNT, elle devrait présenter de fortes similitudes avec les circonstances confuses ayant émaillé la démission arrachée à IBK par le CNSP
Assez d’équivoques, en définitive, pour que les fantasmes le disputent aux interrogations légitimes des Maliens au sujet du président. D’aucuns présument ainsi que le Colonel Bah N’Daw a dû sacrifier à sa vieille habitude de rendre le tablier et que sa démission est habilement dissimulée à l’opinion en attendant de trouver les arrangements appropriés, tandis que d’autres croient savoir qu’un malaise sanitaire peu ordinaire lui impose un effacement. De là à imaginer le pire, il n’y a qu’un petit pas que n’hésitent pas à franchir ceux qui refusent d’admettre que les causes d’une absence aussi prolongée de leur président soient cachées à ses concitoyens. En tout cas, seule une communication sur son état permettra de dénouer l’intrigue et d’assouvir les curiosités que suscite la question.
La Rédaction
Les africains, toujours avec leurs secrets autour de leurs presidents. Pourquoi?
S’il serait malade, cela peut arriver à tout le monde non? Il suffit de le communiquer au peuple.
Je souhaite tous les biens aux maliennes/ maliens.
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