Ce samedi 26 octobre 2019, a eu lieu le lancement du Mouvement Djamana Denw ka lagnini, à Badalabougou, en commune V du district de Bamako. Ce nouveau mouvement exige la démission pure et simple du président de la République IBK.
Aux dires du président, M. Barou Diallo, il est indéniable que le peuple malien aspire aujourd’hui au changement radical de politique et de leadership. D’où la symbolique Djamana Denw ka lagnini. Selon M. Diallo, quand on fêtait la chute de la soi-disant dictature en 1991, on avait quand même plusieurs industries publiques, il y avait quasiment pas d’écoles privées, les prestations sanitaires étaient totalement gratuites, le coût des denrées de premier nécessite était raisonnable, le Malien était respecté partout et le Mali faisait notre fierté. Aujourd’hui, nous n’avons réalisé que notre révolution populaire était pris en otage par une mafia pilote par l’un des plus proches collaborateurs du général déchu. Après un semblant de transition démocratique, nous avons placé toute notre confiance en des dirigeants qui furent l’artisan, des destructions de notre éducation, nos us et coutumes et ont brisé aussi la chaîne de commandement de l’armée qui ont ouvert la porte du Mali aux terroristes. Donc, notre pays est tombé en 2012 dans une crise multidimensionnelle qui ne dit pas son nom.
Depuis l’élection de l’actuel président Ibrahim Boubacar Keïta au pouvoir il y a six ans, les scandales n’ont cessé de se succéder : corruption généralisée, népotisme, éducation à genoux, santé dégradée, insécurité généralisée.
Grève dans tous les secteurs d’activités de l’économie. Le résultat de la présidentielle pour le deuxième mandat contesté par 18 candidats sur 24, accord politique contesté, gouvernement pléthorique, changement record de PM, dilapidation du dernier public, recrutement arbitraire dans la fonction publique, etc. Seul sous IBK le Mali est devenu un peuple sans but ni foi, contrairement à notre devise : Un Peuple, Un But, Une Foi. Donc, nous exigeons légitimement la démission pure et simple d’IBK, a conclu M. Diallo.
Lassi Sanou
C’est une décision patriotique . Des hommes et des femmes ensemble pour demander la démission d’IBK de la Présidence de la République , pour incapacité et incompétence à diriger le Mali. Aussi une prise de conscience , puisque le fait d’accepter un simulacre d’election en 2018, alors qu’en réalité il n’y a pas eu d’election a fortiori IBK réélu est pour les maliens une complicité collective . Sinon , tous savaient qu’IBK ne pouvait pas diriger le Mali , même en temps normal surtout que le pays est en guerre . Durant son premier quinquennat , il n’a obtenu aucun résultat positif , mais des résultats négatifs : scandales financiers à répétition , voyages à l’exterieur sans retombée dans le pays, mensonge d’Etat , a présent le peuple ses 5 Millies Milliards de la Chine, surfacturation , bourrage d’urne dans les zones sous occupation rebelles , vente des biens immobiliers de l’Etat, népotisme , trafic d’influence, etc… Jamais notre pays n’a été ébranlé sur la voie de sa disparition. Si tous les maliens prennent conscience comme les membres de ce mouvement ant-IBK, nous allons le faire partir sans encombre . Il a le dos au mur, vraiment IBK doit partir .
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