Les leaders religieux du Mali ont présenté le lundi 11 janvier 2016, leurs vœux du nouvel an au président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita. C’était au palais présidentiel à Koulouba. Une occasion saisie par les leaders musulmans, catholiques et protestants du Mali de féliciter le président de la République pour les nombreuses réalisations depuis sa prise de fonction, mais aussi de l’interpeller sur les maux qui gangrènent la société malienne.
Le président du Haut conseil islamique du Mali, Mahmoud Dicko, n’est pas allé par quatre chemins pour cracher ses vérités au chef de l’Etat sur la gestion du pays. Le patron du HCIM a également insisté sur la question de l’islam qui défraie la chronique dans le monde.
Pour l’iman Dicko, au moment où l’islam fait l’objet d’un enjeu au plan international, il est dommage qu’au Mali, on reste les bras croisés pour subir les évènements. Selon lui, le Haut conseil islamique du Mali qu’il dirige, a réfléchi sur le positionnement du Mali sur la question de l’islam. Des propositions, a-t-il dit, ont été faites dans ce sens et soumises au département de tutelle (Affaires religieuses et du Culte Ndlr) et au ministère de la Réconciliation Nationale. Mais l’imam Dicko regrette de constater que jusqu’ici, le document est resté sans suite.
Mahmoud Dicko s’est dit inquiet du climat de suspicion actuel dans notre pays au sujet de l’islam. Il souhaite une union sacrée de tous les musulmans pour faire face à l’ennemi. El Hadj Mahmoud Dicko, a indiqué que la barbarie actuelle dans le monde au nom de l’islam n’est nullement recommandée par l’islam qui reste une religion de paix et d’amour.
Il a également insisté sur l’injustice et d’autres maux en l’occurrence la corruption qui gangrène notre société. “Il n’y aura jamais de paix, encore moins de progrès partout où l’injustice devient le quotidien de la population” a-t-il rappelé.
Le président du Haut conseil islamique a vivement critiqué la gestion du ministre Tierno Amadou Omar Hass Diallo à la tête du département des Affaires religieuses et du Culte. Selon lui, les missions du département sont méconnues de ses partenaires qui ne savent pas les limites de leurs compétences. Depuis la création de ce département, a t-il dit, il n’y a jamais eu de réunions pour fixer les domaines de compétences des différents partenaires. Ces révélations de l’imam Dicko jouent sérieusement, sans doute, contre l’actuel ministre des Affaires religieuses et du Culte surtout en ce qui concerne la formation du prochain gouvernement.
Les leaders des églises catholique et protestante ont également interpellé IBK sur la question de l’éducation, la gestion du foncier au Mali et surtout la question de la justice.
Les leaders religieux ont unanimement salué la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale au Mali et sa visite d’État en France.
M’Pè Berthé
De grace laissez ce ministre en paix , il est competent et jout bien son role. Sauf si le ministere doit etre a la vision de Dicko et no du peuple. C’est un vrai ministre de culte d’un etat laic.
Bien dit M Dicko, ce ministre Hass est un vrai comédien, il pense que devenir ministre lui donne le droit sur tout et à tout, il est temps qu’il s’en aille vraiment, même son petit frère Madou de l’ Assemblée est plus sérieux et sage que lui, quel dommage!
NON JE NE SUIS PAS D’ACCORD AVEC VOUS. LE Mr A UNE FEUILLE DE ROUTE QU’IL SE DOIT DE RESPECTER
AU DELA IL SORT DE LA VISION DU PRESIDENT. JE PENSE QUE DICKO VISE L’ORGANISATION DU MINISTERE LES OBJECTIFS ASSIGNES ET NON LE MINISTRE QUI EST COMPETENT ET MAITRISE BIEN SON SUJET , TOUT CE QU’IL DIT EST CLAIR ET BIEN EXPLICITE EN BAMANAKAN OU EN FRANCAIS.
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