Premières Journées de réflexion sur l’Administration Pénitentiaire et de l’Education Surveillée – APES : Les difficultés abordées

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La salle  Fanta DEMBA N° 1 du CICB a abrité  du 30 au 31 mai 2011 derniers, lesdites activités. Compte  tenu de l’importance du  sujet, trois ministres ont  honoré  de leur présence à  l’évènement. Il s’agit entre autres de M. Maharafa  TRAORE, de la Justice et Garde des Sceaux, Général Kafougouna  KONE  de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales,  et Sadio  GASSAMA  de la Sécurité  Intérieure et de la Protection civile.

Les transformations qualitatives et quantitatives  des individus,  notamment  des personnes  détenues dans les centres  pénitentiaires, constitue  en effet  un acte humain, entrant dans la sphère du cadre solidaire et aussi d’une cohésion socioprofessionnelle. Pour ce faire, les journées de réflexion  sont l’occasion d’échanger sur les conditions difficiles que vivent les acteurs et, de parler les progrès accomplis.

Les  crises que  traversent   les différents centres de détention sont connus de tous, et émanent principalement du manque  d’hygiène  adéquate, la pléthore. Ainsi, les présentes  journées,  ayant  comme objectif  l’amélioration des conditions de vie et  de détention,   ont été une  aubaine pour les pensionnaires. Elles serviront  de cadre  à la  modernisation profonde du système  d’APES. Et, mérite  par conséquence une pérennisation.

Cependant, un environnement  sain et légal favorable  au respect des droits  des détenus a été largement abordé.  Cela  en vue de faciliter  leur réinsertion  socioprofessionnelle et  économique. Il ressort   que dans la politique du gouvernement malien, l’amélioration des  conditions des   détenus  reste un défi majeur  inscrit  parmi  ses aspirations les plus importantes. L’illustration irréfutable de cette volonté  s’explique par l’augmentation  de la dotation budgétaire de l’APES  qui s’élève  à plus d’un milliard de nos francs pour l’exercice 2011. Sachant que  le précèdent  exerce  se chiffrait  à 748. 917.000FCFA, soit plus de 200 millions d’augmentation.

Par  ailleurs, de nouvelles maisons d’arrêt ont été  construites  à travers le pays. Il s’agit de   Yélimani,  Bougouni, Niono  et à  Sevaré. Celles de Kati, Djenné, Yorosso,  Bafoulabé  et Diola sont  réhabilitées. 
Enfin, l’organisation de l’APES,  le statut  des surveillants de prisons  et le cadre  juridique  de  la détention  provisoire  au Mali ont  été  les thèmes  sur lesquels les  participants se sont  penchés durant  les 48 heurs.
Soumana TOURE

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