La Première dame passe inaperçue

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Mme keita Aminata Maiga
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La Journée internationale de l’enfance n’est pas passé inaperçue. Elle a bénéficié d’une large couverture médiatique et s’est suffisamment imposée sur le petit écran. On ne peut en dire autant de la Première dame du Mali, marraine de l’événement.

 

Lors d’une des activités phares de l’événement, dans les environs du commissariat du 1er Arrondissement, on pouvait marcher sur les pieds de la marraine sans savoir qu’il s’agit de l’épouse du chef de l’Etat. Signe de modestie peut-être, même une garde rapprochée n’annonçait pas sa présence sur les lieux.

 

Offensive de charme tous azimuts

Le nouveau locataire de la Primature est passé à la vitesse supérieure dans ses offensives politiques. Depuis qu’il a accédé au poste de chef du gouvernement, il est devenue plus généreux que de coutume, au propre comme au figuré. Ses visites ou prises de contacts avec les notabilités traditionnelles et religieuses ne peuvent se compter pas sur les doigts d’une main. S’ajoutent même des libéralités qui commencent à dépasser les frontières de la capitale. Un village reculé du cercle de Nioro a été par exemple l’heureux bénéficiaire de motos, dont le nombre ne n’a pas été précisé. Si les habitants de la Commune IV n’y prennent garde, le Pm Mara va leur échapper.

 

Refus historiques !

L’exclamation vient de Moussa Mara, qui répondait ainsi sèchement à ses adversaires de l’opposition qui lui demandaient de jeter l’éponge. Seulement voilà : ce n’est pas une première. Son homonyme et inspirateur, Moussa Traoré, s’était illustré jadis par la même attitude. Il a été finalement contraint à faire le contraire. Idem pour Cheick Modibo Diarra qui a fini par savoir à qui remettre sa démission, sous la pression de Kati. Les Maliens attendent patiemment d’inscrire le cas de Moussa Mara au palmarès des refus historique. Jamais deux sans trois, dit-on.

 

Noces de Boss pour Babani

Le richissime commerçant malien, Mandiou Simpara, a convolé en seconde noce, il y a deux semaines environ, à en croire les langues fourchues. Il s’est taillé une belle étudiante. Leur union a été célébrée en grande pompe au Cicb avec une convergence massive d’autres richissimes de sa trempe. Mais, la rpaille a beaucoup plus fait l’affaire de Babani Koné que des mariés. Et pour cause : pendant que le commun des mortels crie sa misère, les billet de banque pleuvaient sur elle par millions et par personne.

 

Noyade dans la vague Orange

Mobicash, le nouveau produit de transfert d’argent lancé récemment par Malitel, ne voit que de la poussière depuis son lancement. Les kiosques et points d’accueil annoncés par centaines ne sont visibles nulle part dans la capitale bamakoise qui semble être engloutie par une vague orange. Comme pour ne laisser la moindre place exploitable à son concurrent, Orange a inondé la capitale de kiosques et jouit quasiment d’un monopole en matière de transfert d’argent.

Orange innove

Orange vient d’organiser sa première foire ouverte au public à l’ancien Palais des Congrès de Bamako. La directrice commerciale d’Orange, Anouk Bertukat , a dit que cette foire est «un voyage dans le futur». A l’instar de plusieurs capitales, Bamako rejoint la mouvance de l’innovation. Des produits comme les lunettes 3 D, des montres et des télévisions connectées à Internet, des services tournés vers la santé et l’éducation. Des partenaires d’Orange, comme Samsung, Huawei et Erikson, ont eux aussi exposé. Les retombées attendues par Orange sont «l’ouverture du marché malien sur le monde de l’innovation afin que les visiteurs soient initiés aux futurs produits d’Orange qui seront dans les mois à venir incontournables dans le pays». Orange innovation sera une foire annuelle. La direction table sur 10.000 visiteurs et a ouvert une boîte de suggestions et critiques afin de mieux préparer pour la prochaine édition.

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