C’est dans une salle pleine à craquer que les délégués venus de toutes les régions du Mali, du district de Bamako et des personnalités de la sous-région (Nigeria et Niger), ont placé Cheick Arouna Sangaré, à la tête du mouvement comme président de (M.U.M.). Il aura la charge de conduire le mouvement pendant 3 ans conformément aux statuts et règlement intérieur. C’était au cours de la première assemblée générale, tenue le samedi 10 février 2018.
La cérémonie d’ouverture a été placée sous la présidence du ministre de la Réconciliation nationale, M. Mohamed El Moctar, en présence de plusieurs personnalités religieuses.
On note : Cherif Ousmane Madani Haïdara, Président du Groupement des Leaders Religieux Spirituels du Mali (GLSM), Hustaz Mohamed Macki Bah, Président de l’Union Nationale des Jeunes Musulmans du Mali (UJMA), El Hadj BandiougouDoumbia, Guide spirituel de l’association ‘’NOUROUDINE’’, SoualaBayayaHaïdara entre autres.
Tous venus pour soutenir leur frère et cadet,Arouna Sangaré pour son engagement à rétablir la paix au Mali. Dans son adresse au public, le Président a, au nom du Mouvement adressé ses vœux les meilleurs de bonheur, de prospérité et de cohésion sociale. «Que l’année 2018 soit une année de paix, de communion et de pardon», a-t-il souhaité. Il a rendu un hommage mérité aux vaillants soldats qui se sacrifient tous les jours souvent au prix de leur vie pour assurer la défense de la patrie.
C’est face aux nombreux défis auxquels sont confrontées les populations du Mali que le MUM a été crée. C’est une association apolitique, non confessionnelle et à but non lucratif qui est ouverte à toute personne acceptant d’adhérer à ses statuts et règlement intérieur. Le MUM est né de la volonté de ses membres fondateurs à promouvoir le rôle de tous les Maliens dans la préservation de leur sécurité tant physique que matérielle. «Les défis auxquels nous sommes confrontés sont entre autres : l’insécurité grandissante, la méconnaissance des droits et devoirs, la montée de l’islam radical, la pauvreté croissante, les conflits intercommunautaires et surtout le risque d’enrôlement des enfants talibés dans les rangs des djihadistes, terroristes et narcotrafiquants», a martelé l’ambassadeur pour la paix.
Devant ce constat peu élogieux pour le Mali, le MUM se donne comme mission fondamentale de promouvoir les initiatives de développement local, d’éduquer et de former les populations sur leurs droits et devoirs afin de sauvegarder ce bien commun (La Paix). A propos de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale, Arouna affirme qu’il reste pour le moment l’unique instrument juridique de sortie de crise pour le Mali. Sa mise en œuvre nécessite l’implication effective de l’ensemble des Maliens avec le soutien de la communauté internationale.
«Je salue le président de la République Ibrahim Boubacar Keita pour ses efforts inlassables de recherche de la paix et son dévouement pour la mise en place et l’opérationnalisation du G5 Sahel», a-t-il soutenu. Il a également adressé ses sincères remerciements au guide spirituel des Ançar, Cherif Ousmane Madani Haïdara.
A tour de rôle, SoualaBayayaHaïdara et HustazMacki Ba ont pris la porale pour remercier Arouna et Haïdara pour leur considération envers eux. Prenant la parole, El Hadji BandjougouDoumbia a conclu par faire des bénédictions.
A noter qu’au cours de cette assemblée, plusieurs distinctions ont été faites.
D.Keita