En prélude au Ramadan : Le trop plein de produits de consommation

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Il y a suffisamment de stocks concernant les produits de première nécessité. Donc ? Il serait inutile de voir les prix s’augmenter à niveau inacceptable durant ce mois béni de Ramadan.

C’est le constat général qui s’est dégagé à cette traditionnelle réunion du Conseil National des Prix (CNP), qui se tient à chaque trimestre. Ainsi, sur invitation du ministre Abdoul Karim Konaté, ont répondu  présent quelques opérateurs économiques, appelés commerçants grossistes, à savoir Modibo Keita du groupe GDCM, Oumar Niagadou dit pétit Barou de la Société SODIMA et Amadou Djigué. Etaient également présents, les commerçants détaillants à travers leurs Secrétaire Général, l’ASCOMA, l’UNTM, le Conseiller Technique du ministre de l’Economie et des Finances Modibo Maiga,  quelques membres du cabinet du ministère de commerce et de l’industrie et les hommes des médias.

L’honneur est revenu au Ministre de prendre en premier la parole pour situer la rencontre dans son contexte. S’agissant de ces produits sur le marché, Abdoul Karim Konaté assure l’auditoire d’une maîtrise adéquate de la situation. De ce fait, le riz importé à grande consommation est vendu au détail entre 320 et 375F CFA/Kg. Celui du riz local varie entre 350 et 450F CFA/Kg. Ce qui fait que le stock disponible sur le territoire national est évalué à 59 676 tonnes, donnant une situation supérieure au seuil d’alerte à 43 350 tonnes.

Quant au sucre, son prix par détail est compris entre 375 et 500F CFA/Kg. A ce niveau, le stock disponible sur l’ensemble du territoire national est de 117 600 tonnes, soit pour une consommation de 254 jours. Celui-ci est largement supérieur au seuil d’alerte avec 20 642 tonnes Par rapport au lait en poudre, le prix du Kg par détail est compris entre 2 200 et 3000F CFA, avec un stock de 1 851 tonnes sur le territoire national. Ce stock est largement supérieur au seuil d’alerte d’un tonnage de 744.

Pour l’huile alimentaire, le prix par détail est compris entre 600 et 800F CFA/litre. Le stock disponible à ce niveau est estimé à 20 024 tonnes, soit 74 jours de consommation nationale. Ce stock est largement supérieur au seuil d’alerte avec 2 532 comme tonnes. Dans le même registre, le prix de la farine de blé par détail est arrêté entre 250 et 450F CFA/Kg Celle-ci à 7 356 tonnes comme stocks disponibles, soit 63 jours de consommation nationale. Ce chiffre est supérieur au seuil d’alerte évalué à 699 tonnes.

S’agissant de la viande avec os,  elle est vendue par Kg entre 1800 et 2500F CFA. Pour cela,  les prix de la viande du bœuf avec os et sans os est respectivement fixé à 2 000 et 2 300F CFA/Kg sur la plupart des marchés du District de Bamako. Ce prix presque abordable et  à la porté d’une majorité de la population, s’explique par les efforts consentis par les acteurs de la filière bétail-viande. Ces efforts ont pu être obtenus grâce à l’accompagnement du ministère en charge de commerce et de l’industrie. Egalement les prix et les stocks des hydrocarbures restent relativement maîtrisables sur toute l’étendue du territoire nationale. Et des efforts ont se poursuivre pour maintenir la situation dans ce sens.

Prenant à tour de rôle la parole pour exprimé leurs opinions, l’ensemble des participants trouvent très salutaire la démarche du ministère de commerce et de l’industrie. Chacun à ce qui le concerne sort très  optimiste de cette réunion. L’UNTM par son Représentant a tiré chapeau au Ministre Abdoul Karim Konaté pour  sens élevé  d’écouté à leur problème et surtout par la qualité rédaction du rapport de la réunion précédente. Par sa vocation de syndicaliste, l’UNTM n’est pas l’habitude de remercier une structure de l’Etat, de surcroit un Département ministériel. Mais, après ce constat appréciable, elle vient de le faire, chose rare dans son vocabulaire.

Diakalia M Dembélé

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  1. Le riz importé à grande consommation est vendu au détail entre 320 et 375F CFA/Kg. Celui du riz local varie entre 350 et 450F CFA/Kg. Ce qui fait que le stock disponible sur le territoire national est évalué à 59 676 tonnes, donnant une situation supérieure au seuil d’alerte à 43 350 tonnes.

  2. Le sucre, son prix par détail est compris entre 375 et 500F CFA/Kg. A ce niveau, le stock disponible sur l’ensemble du territoire national est de 117 600 tonnes, soit pour une consommation de 254 jours. Celui-ci est largement supérieur au seuil d’alerte avec 20 642 tonnes Par rapport au lait en poudre, le prix du Kg par détail est compris entre 2 200 et 3000F CFA, avec un stock de 1 851 tonnes sur le territoire national. Ce stock est largement supérieur au seuil d’alerte d’un tonnage de 744.

  3. Par sa vocation de syndicaliste, l’UNTM n’est pas l’habitude de remercier une structure de l’Etat, de surcroit un Département ministériel. Mais, après ce constat appréciable, elle vient de le faire, chose rare dans son vocabulaire.
    Vraiment le ministre est à saluer, chose sollicité par la population sur en mois de ramadan, le gouvernement, toute la population malienne vous dit merci.

  4. Les prix de la viande du bœuf avec os et sans os est respectivement fixé à 2 000 et 2 300F CFA/Kg sur la plupart des marchés du District de Bamako. Ce prix presque abordable et à la porté d’une majorité de la population, s’explique par les efforts consentis par les acteurs de la filière bétail-viande.
    Il faut qu’il fait tout pour que cela reste.

  5. L’ensemble des participants trouvent très salutaire la démarche du ministère de commerce et de l’industrie. Chacun à ce qui le concerne sort très optimiste de cette réunion. L’UNTM par son Représentant a tiré chapeau au Ministre Abdoul Karim Konaté pour sens élevé d’écouté à leur problème et surtout par la qualité rédaction du rapport de la réunion précédente.

  6. Les autorités doivent aussi faire le plutôt possible le contrôle des prix, il ne suffit pas seulement de ravitailler le marche,si le prix n’est pas contrôlé ça sera un bien non nécessaire, le ministre dèh maintenant doit voir ce côté.

  7. Le ministre doit vraiment veiller sur le côté prix, quand le ramadan s’approche , on dirait y a pas un mois qu’on vend que si ce n’est le mois de ramadan. Le gouvernement a bien fait de ravitailler le marché en l’approche de ce mois bénis qu’est le ramadan.

  8. le mois de ramadan est un mois bénis qui doit pas être un mois de profit pour les uns et de galère pour les autres . Le ministre doit voir aussi le côté des produits de première nécessité comme le sucre , le lait , la farine, et la viande.

  9. Malgré l’existence de stocks disponibles les autorités doivent faire en sorte que les commerçants ne vendent pas ces produits-là chers aux citoyens.

  10. Avec le président Ibrahim Boubacar Keïta, les maliens ne connaitront pas de difficultés dans le mois de ramadan à venir. Les stocks disponibles de produits de première nécessité peuvent passer le mois béni.

  11. Le gouvernement est a salué parce qu’il ne ménage aucun effort pour satisfaire les besoin d’intérêt général, le ministre en question doit faire tout au niveau des prix, parce que il y a des individus de mauvaise foi qui font le mois de ramadan leur mois d’intérêt.

  12. L’honneur est revenu au Ministre de prendre en premier la parole pour situer la rencontre dans son contexte. S’agissant de ces produits sur le marché, Abdoul Karim Konaté assure l’auditoire d’une maîtrise adéquate de la situation.

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