Il se trouve également que parmi la quinzaine de revendications faites par le syndicat, aucune n’a trouvé satisfaction, même celles relevant de la compétence du Directeur général. Toute chose qui prouve à suffisance, à en croire notre source, “ la mauvaise foi ” de la direction générale. Cependant, il reconnait que le seul acte posé par la partie d’en face a été la création d’un comité de conciliation composé d’anciens agents des impôts. En tout cas, la rupture semble être consommée entre les deux parties à moins de 48 heures de ladite grève.
” Après les 48 heures, si nous n’obtenons pas satisfaction, nous allons prolonger à 72 heures avant d’aller à une grève illimitée ” a ajouté notre source.
Il faut rappeler que les doléances s’articulent autour de la relecture du décret n°02-299/PRM du 3 juin 2002 portant partage de la pénalité et prime, la relecture de l’arrêté n°06-0797/MEF-SG du 19 avril 2006 ; l’adoption du projet de décret portant plan de carrière du cadre des impôts ; l’adoption du statut particulier de l’agent des impôts, l’audit du fonds d’équipement de la Direction générale des impôts pour les cinq dernières années.
Dans les revendications des syndicats, figurent également le retour des syndicalistes qui ont été déplacés de leur base, la mise en place d’un fichier du personnel pour mieux gérer les ressources humaines, la participation du syndicat au briefing de la direction pour ne citer que ces points.
Kassoum THERA
Trop c’est trop,on en a marre du comportement de la D.G.I
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