“La presse constitue la flamme précurseur du changement dans un pays. Elle joue un rôle essentiel dans la communication et l’information. Le Mali ne se développera jamais sans une véritable information”, a déclaré le Pr. Clément Dembélé, spécialiste en analyse du discours et en stratégies politiques.
Le spécialiste en analyse du discours et en stratégies politiques à rencontré les journalistes le 7 janvier 2018 pour parler de sa vision pour le Mali.
D’entrée en jeu, Pr. Clément Dembélé a précisé qu’il n’est pas candidat pour le moment à la présidentielle de 2018 et qu’il ne préparera pas le terrain pour quelqu’un. “Aucun parti politique ne peut gérer le Mali, le Mali n’a pas besoin des partis politiques, il a besoin d’homme d’Etat, car ils ont compris qu’à travers la révision constitutionnelle que le pouvoir est dans les rues et non à Koulouba”, a-t-il souligné.
“Aujourd’hui les Maliens ont compris que l’information est le principe fondamental et la colonne vertébrale de la démocratie. Le Mali ne se développera jamais sans une véritable information. Le journaliste ne constitue pas seulement le 4e pouvoir, mais la colonne vertébrale et l’essence même de vie d’un pays”, a-t-il précisé.
Pour le Pr. Dembélé, il n’y a pas de partis politiques au Mali mais des partis du commerce politicien. ” Si on laisse ce pays aux vautours et vieux politicards, il n’y aura pas d’avenir”, a-t-il prévenu. M. Dembélé a rappelé que ce sont les journalistes qui ont fait partir le général Moussa Traoré et à la base de l’échec du projet de la révision constitutionnelle entrepris par IBK. Et d’ajouter que la presse constitue la flamme précurseur du changement et joue un rôle essentiel dans la communication et l’information dans un pays.
Cheick Hassane
Nous devons prier Allah le tout puissant afin que notre très cher Mali puisse enfin avoir la chance d’être doté d’un régime digne de ce nom, car ce peuple n’a jamais pu avoir un régime sincère depuis sa création jusqu’à ce jour. Un peuple doté de grande capacité de résilience et qui se bat sans rien attendre des pouvoirs en place depuis toujours. Peut-être qu’avec le changement de génération après le départ d’IBK, le Mali aura un homme capable enfin de sentir la souffrance et les cris de son peuple qui n’a jamais su ce qu’est le terme bonheur depuis la nuit des temps. Après le colon, d’autres colons machiavéliques sont venus avec des belles paroles sans savoir et sans avoir la volonté de faire bonheur de ce peuple. Le colon tuait sans pitié ce peuple en mettant à sa vie tout de suite, mais les nouveaux colons, c’est à dire les autres régimes successifs mettaient le peuple dans une souffrance sans limite en prolongeant toujours son agonie en mourant. Il y a un vieux qui me disait un jour que la colonisation est finie et nous avons eu l’indépendance, mais à quand la fin de cette indépendance? Je lui répondait que cette indépendance finira quand un de ses enfants sera ministre ou président, dont prie afin que cet évènement soit une réalité.
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