En vue d’impliquer le secteur privé dans la lutte contre la corruption au Mali, le Conseil National du Patronat du Mali a organisé une conférence débat le vendredi 15 mars dernier autour du thème: « Rôle du secteur privé dans la lutte contre la corruption au Mali ». C’est le professeur Clément Dembélé qui a animé les débats.
Assez averti sur la question de la problématique de la corruption au Mali, le professeur Clément Dembélé accompagner du président du CNPM, monsieur Mamadou Sinsy Coulibaly a exposé le sujet du long au large, relevant souvent des chiffres alarmants mais aussi des pistes de solution afin d’éviter le pire. Trois grands facteurs ont été soulignés par le professeur comme source de corruption au Mali à savoir, la parenté, le traditionnel voisinage où même cousinage à plaisanterie et l’élite religieuse: « il y a de ces facteurs qui ont encouragé la corruption. Aujourd’hui quand vous arrêtez quelqu’un pour vol, tout de suite on fait venir un cousin qui viendra vous supplier, ou un leader religieux qui va intervenir pour vous empêcher de rendre justice ou même c’est un parent dit bien placé qui va s’interposer », regrette Clément Dembélé
Aussi selon le conférencier, I ‘élément récurrent de cette période d’instabilité est la relative absence d’améliorations tangibles de la situation socio-économique. S’inquiétant de la montée en puissance du fléau, le professeur Clément Dembélé trouve que jamais la corruption n’avait atteint un tel niveau au Mali et que “Si jamais les choses ne changent pas d’ici 2025, c’est la crédibilité de l’État qui serait mis en jeu”: « si l’on observe les classements des cinq dernières années: le Mali se classe 35 en 2015, 28 en 2013 et 34 en 2012. Converti en rang, le Mali figure ainsi à la 116e place sur 176 pays en 2016; il se situe dans la médiane en Afrique subsaharienne, où il est classé 19e sur 44 pays (Transparency International 2016) indicateurs de gouvernance de la Banque mondiale dressent un tableau similaire. Pour indicateur de la maîtrise de la corruption, le Mali obtient un pourcentage de 30 %, zéro (0) étant la note la plus basse et 100 la plus haute. Cela correspond à la moyenne en Afrique subsaharienne en 2016 (31). Aux précédentes éditions de cet indicateur, le Mali avait obtenu 27 % en 2015 ,26 en 2014 et 22 en 2013 et 2012. Des résultats qui montrent un plus haut niveau de corruption perçue au début de la récente période d’instabilité (World Bank 2017) », ajoute-t-il ajouté.
Toujours selon le professeur, cette corruption existe à tous les niveaux notamment dans les services sociaux de base “soit 96,20% des agents au Mali sont corrompus, seulement 3% sont crédibles “. Aussi, le conférencier a notamment indexé du doigts l’incapacité des structures de contrôle à produire des résultats potables quant à la lutte contre la corruption: « le Bureau du Vérificateur général dont les auteurs, se basant sur de nombreux exemples de fonds utilisés à mauvais escient à tous les échelons de l’ administration , estimaient que 4 à 5 % du budget de l’ État passait chaque année à la trappe en raison des fraudes et de la mauvaise gestion ; (New York Times 2013). Le Bureau du Vérificateur général a continué de lever le voile sur des pratiques similaires sous le gouvernement d’Ibrahim Boubacar Keita. Selon son dernier rapport, paru en 2017 et portant sur l’année 2015, le Mali aurait perdu près de 70 milliards de francs CFA (100 millions d’euros) en raison des fraudes et de la mauvaise gestion. Des évaluations similaires conduites en 2015 font état d’un écart de plus de 150 milliards de francs CFA (près de 243 millions d’euros) sur deux ans entre 2013 et 2014 »
Amadou Kodio
Si personne ne veut et peut comprendre la base de la corruption au Mali, nous dirons que c’est dommage et très dommage; car un grand professeur que vous êtes et qui dit que 96% des agents sont corrompus, il faut se dire que nous nous évoquons que c’est 100% des agents qui sont corrompus et cela est sans équivoque à cause de leur niveau de salaire qui ne rime à aucun indice économique du pays. L’état malien donne des forfaits au pif à ses salariés et les travailleurs intègrent la corruption pour se maintenir dans leur résilience de tout les jours. Le Ministre de l’économie et des Finances Monsieur le Docteur Boubou CISSE se met à la télévision pour mentir toujours sur le taux d’inflation et la croissance économique sans se pencher sur la souffrance que traverse le peuple malien lorsque les gouvernants les imposant des milliers de troupes onusiennes et qui ne foutent rien sur le territoire national depuis plus de cinq ans et très récemment 11millies autres soldats sont déversés au Mali et qui payent dans le même marché que ce pauvre peuple qui s’apauvri de jour en jour au su et au vu des ténors du pouvoir. Avec ces disparités comment ces hommes et ces femmes peuvent rester honnêtes? Non, non, non Professeur Clément aillez pitié de ces agents et laisser les vivre leur souffrance. Ces soldats onusiennes qui sont au Mali sont 1000 fois plus payés que ces agents que vous appelez corrompus.
Quel débat, encore quel professeur clement? voir les causes de la corruption dans la parenté, le voisinage ou encore élite religieuse!!!!.
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