Pouvoirs politique, et religieux au Mali : Peuvent-ils cohabiter à la tête de l’Etat

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Au Mali, les acteurs dits “religieux ”ou ‘’politique’’,  jouent un rôle de premier ordre dans la politique autant locale que nationale.
Quelle est la nature des imbrications entre pouvoir politique et pouvoir religieux ? Jusqu’où les jeux d’influence vont-ils ? Qui sont les vrais dirigeants du pays ?

La comparaison qui va suivre vise résolument à faire comprendre la nécessité de ne pas lier identité religieuse et identité étatique, de faire comprendre les conflits d’intérêts que peuvent provoquer l’association du politique et du religieux. D’autres comparaisons auraient été possibles. Je ne soutiens pas l’idée qu’un musulman (imam) soit en charge de la nation. “Si certaines personnes, quelque soit leur religion, disent des choses, mènent une vie qui est en harmonie avec les choses qu’ils disent, et ont des propositions qui bénéficient à notre nation et permettent aux gens de réussir, qui apportent la paix et l’harmonie et contre les dépravations (la prostitution, la pédophilie, l’alcoolisme, etc.…) alors je suis avec eux.

Néanmoins une religion se présente d’abord comme un ensemble de croyances plus ou moins dogmatiques, se rapportant au sacré, c’est à dire à un ordre transcendant et intangible. Une religion est donc aussi un ensemble d’institutions au service de ces croyances, d’où la volonté d’être présente au cœur de la « polis ».

Le leader de l’Association Ansardine International que nous aimons tout comme le président du HCI, le Cheick Mahmoud Dicko, Mamadou Doumbia, Mohamed Seydou Coulibaly dit Faroukou, Chouala Bayaya Haïdara, resteront dans nos cœurs tant qu’ils garderont le Coran et la prêche. En effet, leurs participations aux élections et à la vie politique, nous conduisent à des élections influencées. L’Etat, est condamné à trouver rapidement un système global où sera réglé ce genre de questions. Dans le cas contraire, nous risquons de sombrer dans d’interminables crises politiques qui peuvent malheureusement déboucher sur des guerres civiles.

L’Etat doit avoir des visions théoriques qui ne négligent pas la variable du peuple. Il y a une sorte de mépris envers ce peuple qu’ils veulent diriger et contrôler en lui imposant un système ou un autre. On doit comprendre que le peuple est souverain et mature. On doit lui faire confiance et respecter son propre choix. A mon avis, le meilleur point de départ du gouvernement, pour les sociétés musulmanes est la séparation entre les religieux et les politiciens (la charia ainsi que la laïcité ne peuvent pas être imposées par le religieux ou le politique). Le peuple doit choisir son propre parcours et ses propres représentants qui doivent travailler pour le bien être du peuple. Et les sujets politiques ne doivent plus être abordés à la mosquée. Regardons le cas Amadou kouffa qui, avec le laxisme ambiant, sème des troubles dans la région de Mopti.

L’Etat doit être plus ferme sur ce genre de choses. L’autre problème, est lié à l’interprétation que nous faisons de notre religion. Dans une volonté de construire une société idéale, plus juste, plus équitable, je pense  que les Maliens et Maliennes  doivent se mobiliser et ne pas céder aux tentatives d’intimidation qui ont lieu dans le pays. Pour aider à la désacralisation de la tradition musulmane en libérant la culture du contrôle de la religion. Et les citoyens doivent  respecter les valeurs de l’islam et de l’Etat.

Nouhoum Traoré

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78 COMMENTAIRES

  1. Il faut que nos religieux sachent que nous leur accordons la place qu’ils ont en tant que guide religieux mais qu’ils ne se fassent pas d’illusion. Je suis musulman mais cette attitude va à l’encontre des préceptes même de la religion car quand Dicko qualifie les attaques du Radisson comme une punition divine. Dieu n’a pas besoin de ses terroristes pour faire sa volonté.
    Dans un hadith cité par les imams Al Boukhari et Mouslim le Prophète nous exhorte : « Aucun d’entre vous ne peut viser son frère avec une arme car il ne sait si Satan ne le touchera pas et ne le fasse tomber dans le feu de l’enfer. »
    Ensuite, l’islam interdit le meurtre et affirme que : « Quiconque tuerait une personne non coupable d’un meurtre ou d’une corruption sur la terre, c’est comme s’il avait tué l’humanité entière. Et quiconque lui fait don de la vie, c’est comme s’il faisait don de la vie à l’humanité entière » (Coran, Sourate 5, Al Maïda, la table servie, verset 32 )
    En ce qui concerne la violence verbale, le Coran est formel : « Malheur à tout calomniateur diffamateur ! » ( Coran, Sourate 104, Al Houmazah, les calomniateurs verset 1 )
    L’islam interdit toute injustice sous toutes ses formes, ainsi que la violence. Lorsqu’un bédouin urina dans la mosquée du Prophète, celui-ci dit à ses Compagnons : « Ne le violentez pas car j’ai été envoyé pour faciliter les choses et non pour les rendre difficiles »
    Le Prophète Mouhammad dit aussi, concernant les non musulmans : « Celui qui tue un citoyen non musulman, ne sentira jamais l’odeur du paradis » (Hadith rapporté par An Nassaï )
    « Et ne discutez que de la meilleure façon avec les gens du Livre ( Juifs et Chrétiens ), sauf ceux d’ entre eux qui sont injustes. Et dites: “Nous croyons en ce qu’ on a fait descendre vers nous et descendre vers vous, tandis que notre Dieu et votre Dieu est le même, et c’ est à Lui que nous nous soumettons ». ( Coran, Sourate 29, Al Ankabout, l’araignée, verset 29)
    Concernant le comportement d’haïdara lisez ça: question

    Un musulman doit-il obéir aux lois de son pays de résidence lorsqu’il s’agit d’un pays non-musulman ? Un ami m’a dit que nous n’avions pas à obéir à ces lois, car aucun contrat explicite ne nous y oblige. Pouvez-vous m’éclairer sur ce point ?
    Réponse de Sheikh Faysal Mawlawî
    Avant toute chose, je souhaiterais corriger la formulation de la question : « Est-il permis aux Musulmans résidant en Occident d’obéir à des lois qui vont à l’encontre de l’Islam ? Les Musulmans sont tenus de respecter les lois islamiques. Cependant, leur séjour en Occident, ainsi que leur soumission aux lois occidentales, leur permettent-ils de désobéir aux principes de la Sharî`ah ? »

    En réalité, il existe deux types de lois positives (lois créées par les hommes) :

    Premièrement, il existe des codes et des pratiques d’ordre personnel auxquels chacun est libre d’obéir ou non. Mais, dans ce domaine, il n’est en aucun cas permis aux Musulmans de faire quoi que ce soit qui contredise les préceptes et les lois islamiques (par exemple, l’interdiction de consommer de l’alcool ou du porc, de commettre la fornication, de pratiquer l’usure — les prêts à intérêt —). De tels actes, bien qu’ils soient permis par les lois occidentales, restent absolument interdits aux Musulmans.

    Deuxièmement, certaines lois visent à réglementer la vie et les relations au sein de la société. Ces lois concernent par exemple les transactions entre les Musulmans et les autres membres de la société. Elles peuvent aussi régir les relations entre dirigeants et dirigés, etc. À cet égard, un Musulman est tenu de respecter les lois en vigueur dans son pays de résidence. 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄

  2. Et les sujets politiques ne doivent plus être abordés à la mosquée. 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄
    C’est une triste réalité et nous devons vraiment éviter cela car nos religieux( excusez moi) mais pour la plupart analphabète ne savent pas faire la différence entre certains aspects de la vie sociale et de la vie religieuse. La religion est une institution visant le bien-être des hommes et par conséquent s’adapte à la vie sociale.

  3. “Dans le cas contraire, nous risquons de sombrer dans d’interminables crises politiques qui peuvent malheureusement déboucher sur des guerres civiles.”
    Les questions religieuses sont des choses que nous devons prendre avec beaucoup de précautions car nous sommes prêts à tout pour défendre nos divinités respectives selon nos croyances. C’est pourquoi il convient de dissocier la chose politique de la religion. *Allons-y voir de plus près les réalités centrafriquaines pour savoir le mal que peut faire un conflit religieux. Alors faisons attention à nos agissements.

  4. L’Arabie saoudite est le pays où il y a les plus de grands Imams du monde.
    Le Vatican est la plus grande entité l’Eglise mondiale.
    Mais en Arabie saoudite c’est le Roi qui prend ces décisions et aussi en Italie ce n’est pas le pape qui décide mais le président.
    Juste pour dire que certes les leaders religieux doivent être consultés pour des questions concernant la religion mais pas pour les questions qui ne sont pas de leur ressort notamment la vie politique du pays..

  5. L’Arabie saoudite est le pays où il y a les plus de grands Imams du monde.
    Le Vatican est la plus grande entité l’Eglise mondiale.
    Mais en Arabie saoudite c’est le Roi qui prend ces décisions et aussi en Italie ce n’est pas le pape qui décide mais le président.
    Juste pour dire que certes les leaders religieux doivent être consultés pour des questions concernant la religion mais pas pour les questions qui ne sont pas de leur ressort notamment la vie politique du pays..

  6. Il faut que nos leaders religieux sachent qu’ils peuvent être écoutés, grandi, honoré parce qu’ils sont nos guides et par respect pour l’être suprême. Mais ils doivent savoir que ce n’est pas qu’ils bénéficient de ses privilèges qu’ils doivent considérer que tout leur est permis car nous sommes dans un pays LAÏC. Et c’est à nos autorités chargées des cultes de faire cette distinction.

  7. Les dernières sorties de nos religieux ne sont pas du tout appréciable vu le message qu’ils véhiculent qui sont de nature à mettre à mal notre constitution, notre état et ses principes de laïcité. Il faut donc qu’on sache qu’avant de pratiquer telle ou telle religion; nous appartenons à une société régit par des lois que nous devons respecter. La religion doit avoir son champ d’action inclut dans celui de la société sans pour autant mettre à mal son existence.

  8. Je crois que dans cette situation qui oppose nos politiques aux musulmans, l’accent doit être mis sur les principes de laïcité qui caractérise la vie de notre pays car jusqu’à preuve de contraire notre constitution est basée sur ce principe et en aucun cas elle ne devrait être violée. Il faut que le champ d’action de la religion soit clairement défini et celui de la politique aussi.

  9. Un mali où l’islam domine le politique est un mali qui qui crée des inégalités insupportables se basant sur des lois stupides dites céleste c’est le chaos total . C’est le cas de l’Afghanistan tous des terroristes regarder aussi ces rebelles de khidal.
    Cher journaliste vous évoquez un articles sans savoir les conséquences sur la société.
    Vous avez raté votre mission.Que penseront vos enfants ❓ ❓ ❓ ❓ ❓

  10. Toute politique se fonde sur l’indifférence de la plupart des intéressés, sans laquelle il n’y a point de politique possible.
    Alors Laissez la réligion au religieux et la politique au peuple

  11. Que ces autorités religieuses conscientises le peuple sur leurs devoir qui est le pain spirituel.
    Qu’ils montre au peuple que leur rôle n’est pas de gouverner ou diriger un peuple.
    Si ces religieux affirme le contraire c’est le mensonge total.
    Vive le mali et Vive IBK

  12. Dans tous les pays du monde la voie des religieux à de valeur que celui des politique. La politique depuis fort longtemps est considérée par les populations comme un moyen de dupe, de manipulation de la part de ceux qui l’exercent.

  13. Pour une paix durable les religieux maliens doivent sensibiliser le peuple au respect de l’autorité.
    IBK incarne les institution et l’autorité l’également élu .Et ne sommes nous pas en train de pécher si l’autorité est bafouée ❓ ❓ ❓ ❓
    Entre nous qui peut appliquer la charia dans ce 21ème siècle

  14. L’imam Ismâ’îl ibn Muhammed Taymy (m.535) a dit :

    « Obéir aux dirigeants est une obligation, cela fait partie des traditions les plus exigées dans le Coran et la sunna. »

  15. «Cheikh Muhammed ibn ‘Abdil Wahhâb a dit dans “les six fondements”
    L’une des conditions de l’union parfaite consiste à écouter et obéir ceux qui détiennent l’autorité, fut-ce un esclave abyssin. Le Prophète expliqua clairement ce principe sur les divers plans de la législation. Par la suite, ce principe devint étrange pour la plupart des pseudo savants, que dire de la mise en application de ce principe. »

  16. Pour ma part, l’épilogue Haïdara est passée comme vous l’indiquiez dans votre article mon cher journaliste sur le projet de celui-ci à porter un imam au sommet de l’Etat s’il le voulait. J’aimerais que vous sachiez quelque chose, ce n’est pas qu’on remplit un stade qu’on se croit être capable de gouverner un Etat. Arrêtez un peu de jeter de l’huile sur le feu avec vos analyses stupides.

  17. Je pense qu’il ne faut pas faire d’amalgame entre la religion et la politique. En ce sens que le religieux doit être à cheval c’est-à-dire entre le politique et les citoyens et jouer un rôle d’apaisement et non d’ingérence politique. Certes les religieux Maliens ont influence sur la société Malienne que les politiques comme l’indique certains chercheurs, mais chacun doit jouer son rôle convenablement.

  18. Une société sans religion est comme un vaisseau sans boussole. Effet, la religion a pour rôle d’éclairer l’homme sur ses origines et de lui assurer la protection divine et la béatitude. C’est évident que notre pays n’est pas en marge de cette pratique.
    Assurément si les hommes politiques sont plus écoutés que les politiques le témoignage qu’ont les citoyens pour leurs différentes religions et les lois prescrites par celles-ci. Et désobéir à ses dignitaires c’est désobéir à DIEU. Par conséquent, je souhaiterais que la politique soit aux politiciens et la religion aux religieux.

  19. Effectivement dans notre pays les dignitaires religieux sont plus écoutés que les politiques car les citoyens dans leurs pratiques religieux différents doivent respect et considérations à ceux-ci à causes des paroles prêchées. En plus, ces religieux doivent accompagner les politiques dans leurs missions. Il faut que chacun connaisse le rôle qui est le sien dans la société.

  20. La politique est avant tout un service rendu à la personne humaine, en tant qu’elle est garante du bien commun. Ce qui signifie qu’il n’appartient pas à la politique de décider si l’homme est religieux ou non ; elle doit garantir la vérité sur ce point. En effet dans le cadre du Mali, certes les hommes religieux sont très influents mais ceux-ci doivent accompagner les hommes politiques dans leurs tâches.

  21. La religion est très importante dans la vie d’une nation voire primordiale. Evidemment dans la société Malienne n’est pas en marge. Cependant, il est intéressant que chacun reste dans sa loge afin d’éviter les piétinements. Et comme ça, chacun saura reconnaître la place qui est la sienne.

  22. Je pense humblement que les religieux doivent être à cheval entre les politiques et le peuple. Ils auront pour rôle d’inciter à l’apaisement en cas d’un conflit et de médiation si possible.

  23. Pour ma part, le politique ne doit pas se mêler des activités religieuses et vice versa. Pour un pays comme le nôtre où parfois il arriverait que les religieux se mêlent un peu dans la politique, mais c’est dans le but d’interpeller ceux-ci sur certaines situations. Donc, je pense que chacun devrait jouer son rôle.

  24. Chacun a sa part de responsabilité dans la société il n’y a pas lieu de faire une comparaison
    Les leaders religieux ont pour rôle d’éducatif donc ils savent qu’ils ne peuvent pas s’ingérer dans les affaires de l’état

  25. Ils m’ont pas d’impact dans la gestion étatique. C’est vrai qu’il ya eu des incompréhension sur l’état d’urgence mais on ne doit pas accorder aussi une grande importance aux propos de notre guide.

  26. Comme les religieux ont un rôle d’éclaireur, ils peuvent donner leur avis sur certaines gestions de l’état mais ils ne peuvent pas influencer ces décisions.
    Il faut que nos politiques comprennent qu’il doivent arrêter de mêler les religieux dans leur politiques à travers leurs activités politiques.

  27. Le Sénégal est différent du Mali car les religieux ont un regard sur la gestion des affaires de l’état.
    Ils sont concertés et font des suggestions à l’état
    Mais le Mali n’a pas encore cette vision
    c’est le pouvoir actuel avec sa maturité associe les religieux pour avis leur avis car ceux ci sont beaucoup écoutés et connaissent le quotidien de la population.
    Avec ce qui vient de se passer, il est temps que les politiques dissocient les guides de leur prise de décision car ils se sont fait des ailes

  28. On peut utiliser la religion pour éclairer nos politiques car les leaders connaissant les problèmes de la société peuvent apporter leur soutien à l’état.
    Mais aujourd’hui, le constat en est un autre car les guides se voyant remplir des stades veulent prendre les règnes du pouvoir étatique.

  29. La religion est le point de convergence entre les religieux et les politiques. Après tout ils ont été élève d’un des leur donc on peut lui donner conseils.
    Les journalistes en font trop dans ce pays car depuis cette sortie du guide HAIDARA ils ne cessent de créer des polémiques à ce sujets. Sachez que le religieux peut se faire des illusions mais le peuple malien n’est pas assez naïf de confier sa destinée à un guide.

  30. Comme le dit ma maman : « la religion n’est pas compatible avec la science » pour dire aussi que la religion n’est pas compatible avec la politique mais ont des points en commun tel le bien-être de la population

  31. La politique responsabilise la société et la religion incarne la spirituelle des individus
    IBK a initié la concertation des religieux pour bénéficier de leur conseils. Mais nous n’allons toute de même pas les interdire d’aller à la prière mes chers journaleux

  32. Quand une personne manque de formation et qu’on lui demande de faire ce travail cela est un vrai danger pour nous. Il faut reconnaître par là que nous journalistes manquent de professionnalisme et de maturité dans cette sortie du guide. Nos politiques sont des musulmans et ils ont le plein droit de faire leur prière quotidienne dans les mosquées.

  33. Il est temps de mettre fin à cette polémique qui n’a que trop duré car ils se sont mis d’accords pour enfin enterrer la hache de guerre donc je pense que vous les journalistes vous devez en faire autant et cherchez des informations plus utiles pour vos lecteurs

  34. 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
    Les charlatans religieux opportunistes se croient elus du peuple a cause de la religion qu’ils exploitent … alors que c’est le vieux politicard opportuniste sans integrite … qui est un elu du peuple… 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    Dans tous les cas… entre cette bande de malhonnetes intellectuels … le MALI est loin de pouvoir sortir la tete de l’eau… et risque de connaitre un future tres difficile a gerer tant que la place des uns et des autres n’est pas clairement definie et limitee…. 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥

    Moussa Ag,… ZON BRIN va regretter d’avoir cotoye ces vauriens qui vivent de la religion… pour acceder au pouvoir et a l’argent… 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉

    Tout comme les vauriens de soldats rates…. ces charlatans veulent leur part du gateau qu’ils l’ont aide a avoir… et le probleme est qu’ils ne peuvent pas etre facilement mis au gniouf comme les cretins de Sanogo…. 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥

  35. A mon humble avis, ces guides religieux sont loin, loin de convaincre le peuple à travers cette conception. C’est évident qu’ils veulent résider dans le palais de Koulouba, un rêve qui ne sera jamais réalisé.

  36. Ces propos ne sont pas dignes des guides religieux. D’ailleurs, en tant que guide, ils doivent avoir honte de dire une telle chose. La population les aime tel qu’ils sont mais pas en tant que politicien.

  37. C’est vrai qu’Haidara est aimé par beaucoup de malien, mais attention cela ne veut pas dire qu’il peut avoir le pouvoir. En analysant son propos, on voit directement que cet homme est en train de préparer les campagnes à venir.

  38. Les leaders religieux cherchent depuis un certain temps le pouvoir. En tout cas, je ne les conseils pas de se présenter. Il faut reconnaitre que la politique et la religion sont différentes, ils ne pourront jamais au grand jamais avoir le pouvoir au Mali.

  39. La colère de ces grandes personnalités de l’islam est basée sur des faits inquiétant. D’ailleurs, le cas Haidara est inexplicable, il ne faut pas confondre deux choses différentes. Il ne fait plus référence à l’Etat d’urgence, mais il veut planifier sa campagne pour les élections présidentielles à venir.

  40. Aucun guide religieux ne sera président de la République au Mali. Il faut qu’ils se mettent en tête que les maliens ont du respect pour eux. A présent, c’est à eux de savoir garder cette confiance que porte le peuple à leurs égards.

  41. Quoi qu’il arrive, il faut savoir que ces religieux ont posés un acte qu’ils ne devraient en aucun cas poser en tant que guides. L’Etat d’urgence n’interdit pas le Maouloud, mais le gouvernement a juste mis l’accent sur les rassemblements.

  42. Cette déclaration ne m’étonne pas de la part d’Haidara, car je le voyais venir il y’a fort longtemps. Ces propos qu’il a tenu, prouve que le guide est obsédé par le pouvoir. Mais contrairement à lui, je dirai qu’il ne pourra jamais être le président de ce pays.

  43. Les leaders religieux à la tête de la République malienne !!!! Désolé, mais je ne vois pas cela arrivé en aucun cas. A leurs places, je mettrai une croix sur la politique.

  44. La politique et la religion sont deux choses très différentes, il me semble que ceux-ci ont été vigoureusement respectés par tous les régimes de notre pays. Je les vois venir, ils veulent abimer l’image du président de la République et se présenté comme candidat aux élections présidentielles à venir.

  45. Il me semble bien que ce monsieur ne sait pas ce qu’il dit, si c’est ça qu’il espère. J’ai bien peur que cela ne puisse être réalisé au Mali. Le mieux est qu’il contente de la place qu’il lui est donné dans la religion.

  46. Nos religieux et nos leaders politique sont tous les même, ils sont tous pour le bien de la nation…

  47. Non Mr. Le journaliste, faites attention à ce que vous dites, ceci ne sont pas pour le moment.
    N’utiliser pas la branche de religion ou de la démocratie pour mettre le pays en des complications.
    Nous ne sommes pas ouvert à des critiques de se genres.
    Merci pour votre bonne compréhension…

  48. Les religieux et les hommes politiques doivent aller ensemble pour la même cause d’apporter la bonne gestion à ce pays, l’un ne peut pas aller sans l’autre.

  49. Nous sommes d’avis que le Mali est un pays laïc, pour cette même laïcité, on doit beaucoup faire attention à ne pas confondre un président qui prend serment envers des décisions religieux ou un président qui prend serment de façon démocratique.

  50. Je pense que nous devons aller doucement à ne pas confondre les choses.
    Tout d’abord IBK est choisie pour diriger les maliens et non soit des religieux ou des démocrates. Même si sous faisons des recherches envers le nombre des religions que nous pouvons rencontrer au Mali. Le résultat nous apporterons beaucoup en plus de politiciens et des démocrates tous des maliens.
    IBK entend que président ne doit pas se penché envers l’un pour délaisser l’autre. Mais cela ne doit pas jouer un impact en son statut choisi librement qui est qu’il est musulman…
    Essayons de comprendre que le président est là pour les maliens et pas pour un groupe des maliens.
    Alors n’apportons pas des jugements mal fondé sur lui.

  51. La religion ainsi que la démocratie doives êtres les outilles de gestions de nos leaders, nous devons tirer bon de ses différent branches qui font le Mali.
    Les religions et la démocratie sont là pour aider nos leaders envers le bon choix pour la gestion du pays…

  52. L’intention de ce journaliste est de mélanger les maliens riens d’autre.
    Nous savons tous que le président fait ce qu’il doit faire au nom du Mali, pas de se mettre avec un groupe des maliens.

  53. Il n’est pas compliquer de comprendre que de nos jour les religieux se mettent beaucoup trop avec la politique.

  54. Mr. Le journaliste, cela ne doit pas vous donner le droit de parler mal du président, nous savons tous qu’IBK est un président pour les maliens et non pour les religieux ou pour seulement les démocrates.
    Il ne faut pas prendre la situation du temps pour semer le désordre, le Mali mérite mieux.
    Vive la République….

  55. Nous sommes certes un Mali laïc, mais nous constatons aussi que nos leaders religieux et politique vouons les biens des maliens, ses deux partent ensemble.
    Sans les religions, la politique est aveugle,
    Sans la politique la religion est désordonnée.
    Nous sommes des maliennes intellectuelles et nous ferons tout pour tirer bon profit de ses deux…

  56. La démocratie n’empêche pas un religieux d’être aussi politiciens ou plus encore candidats à la présidence ou même président. Mais quelque soit la nature, le genre, ou la religion du président, il sera contrainte de travailler et respecter la constitution de ce pays ou c’est le peuple qui l’a élu qui se révoltera contre lui. Le Mali est un pays laïc que cela soit claire pour tous jusqu’à preuve du contraire.

  57. Les pouvoirs politiques et religieux ne peuvent pas cohabiter à la tête d’un pays. Surtout dans un pays laïc comme le Mali. Si les religieux veulent prendre le pouvoir ils doivent se présenter aux élections présidentielles prochaines. Mais tout en sachant aussi que le Mali est laïc. Les religieux doivent rester dans leur loge et aider le pays sans faire la politique.

  58. Le guide spirituel prétend qu’un imam pourra être président de ce pays, moi personnellement, je n’en disconviens pas mais il faut sache que cela n’est pas la solution. Il y a bonne nombre de leader religieux qui ne sont loin de ce qu’ils font croire à la population et en plus la politique est un autre domaine très difficile et même un piège pour les leaders religieux s’il s’aventure à s’impliquer c’est-à-dire à vouloir prendre le contrôle de la politique.

  59. Je ne pense pas qu’un imam ne peut être président de ce pays et même s’il devient président que le bon Dieu nous en garde le pays sombrera dans la perte. Je n’ai absolument rien contre la religion mais chacun est bon dans son domaine j’aimerais que la population garde toujours une confiance pure et durable à la religion e aux leaders religieux.

  60. La politique et la religion sont deux chose diamétralement opposées l’une à l’autre. Actuellement quand on veut être un bon religieux, un bon guide, on doit s’abstenir de faire de la politique. Ce qui sous-entend le fait qu’on doit prendre son écart vis à vis de la politique et de certains politiciens.

  61. Les leaders religieux pensent que diriger un pays, c’est comme ils le font avec leurs adeptes. Tous ce qui suivent; les suivent parce qu’ils font circuler la parole de Dieu, la politique s’est pour les politiciens qui savent manipuler l’opinion publique. Être un guide spirituel est très différent d’être un président de la république.

  62. Les musulmans sont, certes, des citoyens et ils doivent se soucier de leur pays. Mais se soucier de son pays est différent de faire la politique en abandonnant sa mission religieuse. Donc que les religieux restent dans leur lot et laisser les politiques dans leur lot. Ils peuvent faire des propositions dignes sans pour autant faire la politique.

  63. Si certaines personnes pensent que sans les chefs religieux, Ibrahim Boubacar Keïta n’allait pas accéder à la présidence, bah elles se trompent. Ce monsieur qui a eu à gouverner dans le passé certains postes auxquels il a fait preuve de civisme, de patriotisme et de loyauté, était, aux yeux de presque tous les maliens, l’homme qu’il fallait élire pour sauver le pays. C’est cette logique qui lui a porté à Koulouba. Et dans quelques mois seulement cette confiance ne sera plus vaine, même aux yeux de vous les journalistes corrompus par l’opposition de la honte.

  64. Les maliens sont en majeure partie des analphabètes, sans vouloir offenser qui que ce soit ou insulter mes concitoyens non instruits. Ils croient vite aux fanatiques que sont certains chefs religieux. C’est ce qui fait les détenteurs du pouvoir ne veulent pas entrer en désaccord avec ces gens. Cela pour maintenir la cohésion entre les habitants.

  65. Je pense qu’on doit donner à César ce qui appartient à César. La politique doit être animée par les leaders politiques et la religion doit être animée par les leaders religieux, chacun est mieux de son côté. La politique est domaine très dangereux pour la religion, les deux domaines ne rimes point ensemble, la politique malienne est l’art de mentir.

  66. Avec tout le respect que j’ai envers les chefs religieux, je leur demande de désister de la scène politique pour de bon. Cette politique est en train de salir leur réputation de guide dans la société malienne. Cela n’est pas bon pour l’image de la religion.

  67. ➡ Le monde de la politique est un monde parallèlement opposer à se celui de la religion. L’aventure de leaders religieux dans la politique est une très mauvaise idée. Les maliens font confiance au leader religieux parce qu’ils font circuler plus ou moins les messages de Dieu, mais la politique est plus ou moins l’art du mensonge, de la trahison et de mauvaise foi. ➡

  68. Au Mali, un chef religieux n’est pas digne de la politique. On peut être chef religieux et être utile aux autorités de son pays sans pour autant faire de la politique. Certains chef religieux maliens se sentent mieux dans la politique que dans la religion. Quelle déception!

  69. L’Etat a toujours respecté les religieux et il continuera de la faire. Seulement que peu de religieux en général, et musulmans en particuliers comprennent le sens de l’Etat. Le Mali n’est pas un Etat islamique et les autorités ont fait ce qu’elles devraient faire. C’est de leur devoir d’assurer la sécurité des personnes et de leur bien.

  70. Si les religieux s’aventurent à se lancer dans la politique, je suis convaincue que la balance se penchera du côté de la politique. La population accordera plus d’importance aux politiques qu’aux religieux.

  71. La religion ne doit pas être mêler à la politique. Les chefs religieux sont certes des citoyens comme ceux qui font la politiques. Le truc est que la fonction qu’à assigné nos hommes politique la politique est incompatible avec la religion.

  72. Le Mali est un pays laïc, les leaders religieux pour la grande considération que la population malienne garde toujours en eux, ils ne doivent jamais être le plus vues sur la scène politique, sinon surement la population finira par croire encore plus au politique qu’aux leaders religieux.

  73. Certes, la population malienne croire le plus aux religieux qu’aux politiques, mais la politique et la religion sont des domaines très différentes. Je pense que les religieux et les politiques doivent travailler ensemble car leurs objectifs plus ou moins commun restent la bonne marche du pays.

  74. Le président d’Ançardine international, Cherif Ousmane Madani Haïdara et le président du Haut Conseil Islamique et consorts pensent que le Mali est un Etat islamique. Alors que c’est le contraire. Ils veulent que les autorités obéissent à leur volonté. Ce qui n’est pas digne d’un croyant. Un bon musulman est aussi celui qui respecte la croyance des autres. De ce fait sans les offenser, je demande à ces chefs religieux de se méfier de la politique. Juste un conseil de concitoyen.

  75. La laïcité ou le sécularisme est le principe de séparation de l’État et de la religion et donc l’impartialité ou la neutralité de l’État à l’égard des confessions religieuses1. Par extension, ils désignent également le caractère des institutions, publiques ou privées, qui sont indépendantes du clergé. 8) 8)
    La laïcité s’oppose à la reconnaissance d’une religion d’État. Toutefois, le principe de séparation entre l’État et les religions peut trouver des applications différentes selon les pays. 🙄 🙄

  76. Oui, ces deux pouvoirs peuvent cohabiter pour le bonheur du peuple malien à condition que qu’ils se donnent respectueusement des espaces en évitant toutes formes de suffisances qui altèrent toute coexistence pacifique. Le pouvoir religieux doit refuser toute forme de fanatisme en respectant son interlocuteur; et le pouvoir politique doit refuser toute forme d’imposition. Il faut le pouvoir politique sache, qu’il a à faire avec des personnes qui vont facilement vers le fanatisme et ont à leur sein des personnes écervelées qui peuvent se donner la mort au nom de l’islam. Qu’Allah le tout puissant protège et aide le Mali.

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