Le Haut représentant du chef de l’Etat pour le dialogue inclusif, Modibo Keïta accompagné du ministre de la Sécurité et de l’intérieur, Sada Samaké a rencontré le mardi dans la salle de conférence du gouvernorat du District de Bamako la classe politique. On pouvait noter la présence du gouverneur du District de Bamako, Hadi Traoré et plusieurs personnalités. Au cours de cette rencontre, le Haut représentant, Modibo Keïta a expliqué le contenu de l’accord préliminaire d’Alger.
u retour de la rencontre d’Alger tenue du 16 au 24 juillet, le Haut représentant du chef de l’Etat pour le dialogue inclusif inter-malien a jugé nécessaire de venir expliquer à la classe politique l’état des lieux du processus de négociation entamé entre le gouvernement et les groupes armés. Modibo Keïta a rappelé que les négociations qui doivent déboucher sur un accord de paix définitif s’articuleront sur trois phases. Il s’agit de la phase initiale, la phase des négociations et celle de la signature solennelle de l’accord définitif de paix.
Ce qui s’est passé du 16 au 24 juillet en Algérie, a-t-il précisé, est la phase initiale qui a conduit à l’obtention dune feuille de route consensuelle. Il s’agissait à travers cet accord de renforcer les mesures de confiance en vue d’une harmonisation des positions. Il a laissé entendre que lors de ces premiers pourparlers, les groupes armés n’ont pas accepté de se mettre ensemble. C’est ce qui explique la présence de deux feuilles de route avec le même contenu. L’une a été signée par la Coordination des forces patriotiques de résistance et la deuxième par la Plateforme des groupes armés. Il a rassuré la classe politique que le document qui a été signé a Alger n’est pas un document juridique, mais ouvre une porte d’entrée pour la signature d’un accord de paix global. Raison pour laquelle il n’y avait pas d’urgence à impliquer les communautés, a informé Modibo Keïta.
La seconde phase, qui selon l’orateur sera déterminante, démarre le 17 août et abordera les questions de fond. Elle prendra fin le 11 septembre et permettra de produire un document qui contiendra les points essentiels qui vont figurer dans l’accord de paix adopté. La signature solennelle de l’accord de paix se fera à la fin du mois d’octobre, a-t-il dit.
Le représentant s’est inscrit désormais dans une dynamique de sensibilisation de toutes les couches du pays.
La cérémonie s’est achevée par une série de questions et réponses au cours de laquelle les participants ont été suffisamment édifiés. L’organisation de ladite rencontre a été soutenue par l’Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA-Mali).
Ramata TEMBELY
Deux feuilles pour une même route.
Félicitation.
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