Malgré l’appel du personnel à pourvoir à ces postes, la direction reste indifférente.
Pour les primes, la direction ne paye que 20.000 F CFA à ceux qui travaillent de 23 h à 8h. Quant aux agents qui travaillent de 15 h à 23 H, ils restent sans prime. Le syndicat réclame comme prime 20.000 F CFA de 15 H à 23 h et 40.000 F CFA de 23h à 8 h. Au vu du travail qu’abattent les agents au sein de cet établissement hôtelier, la revendication d’une telle prime est méritoire.
Le manque de règlement intérieur au sein de l’hôtel est une entrave à la bonne marche de la structure. Le projet de règlement intérieur n’a pas été soumis à l’appréciation du personnel, qui a demandé à maintes reprises sa révision. Cela est à l’origine de nombreuses irrégularités qui entravent le bon fonctionnement de l’hôtel. C’est pourquoi le syndicat demande incessamment sa révision, afin de mieux l’adapter aux besoins de tous les travailleurs. Mais contre toute attente, la direction a fait du projet un produit fini faisant office de règlement. Cela est inadmissible pour le comité syndical qui par ricochet demande sa révision dans toutes ses formes, en vue de l’adapter à la réalité.
Ces points d’achoppement sont à la base des grèves des 18, 19 et 20 février 2015. Toutefois, la porte des négociations n’est pas fermée en vue de trouver une issue à ces grèves, qui risquent de porter un coup dur à la structure.
Notons que le groupe Laïco est composé de Laïco Hôtel de l’Amitié et Laïco El Farouk dont la gestion était assurée par un tunisien. Ce dernier est rentré après les évènements de 2012. C’est ainsi que la direction d’El Farouk fut confiée à un Directeur général adjoint.
L C