C’est à travers une session de formation de quatre jours au bénéfice des journalistes que l’Association des professionnels de la presse en Ligne au Mali (APPEL-Mali) a procédé, hier, mardi 12 avril 2022, au Mémorial Modibo Keïta de Bamako, au lancement de son unité de vérification des faits, appelée AppelVérif. La cérémonie de lancement était présidée par le président de l’Appel-Mali, Modibo Fofana, en présence du représentant du président de la Maison de la Presse du Mali, Daouda Konaté, du directeur exécutif de la Fondation Tuwindi, Tidiani Togola, du formateur venu de la Côte d’ Ivoire, M. Selay, des participants et d’autres personnalités.
Dans son discours, le représentant du président de la Maison de la Presse du Mali, Daouda Konaté, a fait savoir que l’information comme bien public est menacée aujourd’hui par la prolifération des réseaux sociaux dont nul ne peut maîtriser les contenus. « Tout le monde est devenu journaliste et la diffusion de l’information n’est plus l’apanage des seuls professionnels de la presse.
Dans ce contexte, c’est la crédibilité même des Journalistes qui est mise en cause. Il est donc de notre devoir de préserver ce noble métier en nous imposant par le professionnalisme.
Dès lors, vous comprendrez chers participants, toute l’importance de la présente session de formation sur les techniques de Fact Checking, surtout dans le contexte socio-politico-sécuritaire extrêmement difficile de notre pays », a-t-il dit.
Enfin, il a félicité l’Appel-Mali pour la tenue de cette formation dont l’objectif est la constitution d’une unité de vérification des faits afin de dissocier la vraie information de l’intox ou la manipulation.
A sa suite, le directeur exécutif de la fondation Tuwindi, Tidiani Togola, a indiqué que le rôle du journaliste est d’informer malgré les difficultés. Pour sa part, le président de l’APPEL-Mali, Modibo Fofana, a précisé que cette rencontre entre dans le cadre d’une collaboration étroite entre FPU (Free press Unlimited), la fondation Tuwindi, Amnesty international et l’APPEL -Mali, aux fins d’outiller des journalistes (une trentaine) sur les techniques de vérification des faits, plus connues sous l’anglicisme Fact Cheking. « A cet égard, il me plaît de rappeler que l’essor du numérique, et notamment de l’internet, bouleverse le monde de l’information et force la profession journalistique à se redéfinir.
Les journalistes eux-mêmes n’ont plus le monopole de la collecte et de la production de l’information. Les citoyens peuvent aussi produire, diffuser (via les réseaux sociaux) et recevoir des informations (via Facebook et Twitter). Le phénomène des fake news ou infox pose de nouveaux défis aux journalistes qui tentent de conserver un rôle prescripteur de vérification de l’information », souligné Fofana.
Pour lui, la question de gestions des fakes news se pose aujourd’hui avec acuité. « Le sujet est encore plus pointu si nous jetons un regard sur la situation actuelle de notre pays, avec tout que ce qui s’y passe comme dérapage déontologie et manquement dans l’usage fait sur le net des images, vidéos et autres bandes audio ; généralement montée de toute pièce juste non seulement pour créer le buzz avec l’objectif d’avoir plus d’audience, mais aussi pour manipuler l’opinion. Ici, nous journalistes, sommes les premiers interpellés. C’est à nous de faire l’effort de ne pas tomber dans cette faute ; de même que nous devrons travailler à alerter l’opinion sur le danger que représente ces fausses informations et désinformations », a déclaré Modibo Fofana.
A ses dires, l’association des professionnels de la presse en Ligne au Mali est consciente de son rôle. Elle a décidé, dit-il, de lancer son unité de vérification des faits, appelée AppelVérif. « AppelVérif est un outil de la presse malienne et pour la presse malienne toute catégorie confondue. Elle sera mise en œuvre par des journalistes confirmés sous la responsabilité de trois journalistes chevronnés dans l’enquête », a conclu le président de l’Appel-Mali.
Aguibou Sogodogo
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Les traités inégaux, sont un ensemble de traités datant du XIXe siècle, imposés à la Chine, à la Corée, par les puissances colonisatrices de la région (Royaume-Uni, France, Pays-Bas, Allemagne, Russie, États-Unis, Autriche-Hongrie, Portugal, Japon) .
le terme « traité inégal » est parfois utilisé pour qualifier un traité discriminatoire, déséquilibré ou obtenu sous la contrainte, offrant des avantages disproportionnés à l’une des parties signataires, notamment sur le plan économique, politique ou militaire.
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Sitting Bull avait déjà dit en son temps : « la parole des ℱL€AUX 0¢¢ID€NTAUX R€P0$€ sur de la ℱℓ0TT€ ! »
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