Le président du Réseau National de la Jeunesse du Mali, Alioune Gueye, était en face de la presse ce mercredi pour annoncer des propositions sur la réussite de la transition politique en vue au Mali et la participation de son organisation à la concertation nationale qui s’ouvre ce jeudi.
Le RENAJEM, organisation de la société civile malienne et composé essentiellement de jeunes, a participé aux travaux de validation des TDR des concertations nationales à travers tout le pays, le week-end dernier. A travers la voix de son président, il propose une transition civilo-militaire dont les objectifs seront « d’assurer la continuité de l’Etat en garantissant la sécurité et de réaliser des réformes structurelles, institutionnelles et politique nécessaire pour l’avènement d’une quatrième République ».
Pour Alioune Gueye, le Comité National pour le Salut Peuple doit travailler à rassembler les Maliens autour des organes comme « un Conseil National de Transition, un Gouvernement de Transition, une Assemblée constituante (en nombre restreint), les commissions de travail et des commissions spéciales de travail. » Ces commissions, a-t-il dit, devront travailler sur les réformes majeures à savoir les questions de l’éducation, de la justice, de santé, de gouvernance, de sécurité et de croissance économique. A cela s’ajoute la relecture de l’accord de paix, de la loi électorale pour moraliser la vie politique, de la Charte des partis politiques, la loi instituant l’accès des femmes aux fonctions nominatives pour y inclure les jeunes filles, régime de la presse et la révision de la Constitution pour en créer une 4ème République.
Le président du RENAJEM de poursuivre que les autorités de la transition doivent sécuriser les maliens, instaurer une gouvernance vertueuse des affaires publiques, réussir des réformes nécessaires couronnées par l’organisation des élections générales couplées inclusives et transparentes. Justifiant l’organisation des élections législatives, municipales et présidentielle en même temps évoquant des raisons économiques.
Enfin, le RENAJEM propose une transition d’une durée variant entre un et deux ans sous la houlette des autorités qui ne soufflent d’aucun antécédent judiciaire en lien avec la corruption. Et exhortant la Cédéao à adopter une posture d’accompagnement et de soutien au peuple malien pour tourner la page de crise sociopolitique qui secoue le Mali.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
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