Alors qu’il est officiellement rejeté de toutes parts par les états-majors de formation politique, le Conseil National de Transition est tout autant l’objet de fortes convoitises de la part d’individus. Il nous revient de source bien introduite, en effet, que le secrétariat du vice-président Assimi Goïta ne désemplissait pas, en fin de semaine, pour accueillir les dossiers de personnes intéressées à siéger à l’organe législatif de la Transition. De source concordante, il s’agit pour la plupart de tentatives de combler les places auxquelles les formations politiques ont renoncé. Seulement voilà : les centaines de candidatures déposées, assure-t-on, ne respectent pas pour leur majorité écrasante les dispositions du décret comportant les formes requises pour être recevables. C’est dire que les nombreuses convoitises exprimées en faveur du CNT sont nulles et de nul effet, à moins que les autorités de Transition ne veuillent en profiter pour contourner les obstacles politiques dressés devant l’installation de l’organe législatif.
La Rédaction