La Jeunesse CEDEAO et AGOS Canada (Association gabonaise pour des Œuvres Sociales) ont signé, vendredi 4 septembre dernier, à la chambre de commerce de Libreville, un accord de partenariat et annoncé la conférence de Bamako prévue pour le 14 novembre prochain, pour le lancement du projet de la tournée de l’intégration dans la zone CEDEAO.
Les deux ONG, dans le cadre de leur objectif social commun pour l’Afrique, ont signé un accord de partenariat pour la réalisation des objectifs du millénaire, notamment ceux du développement. Elles ont également annoncé la tenue d’une conférence qui se tiendra à Bamako le 14 novembre prochain pour le lancement du projet de la tournée de l’intégration dans les 15 pays membres de la CEDEAO. La cellule du Mali est représentée par Yaye Sira Doumbia. Ainsi, la Jeunesse CEDEAO et AGOS, à travers cette tournée, doivent informer et sensibiliser la jeunesse sur son rôle avant le forum d’Addis-Abeba en 2016. Un forum qui regroupe toutes les ONG du monde et les jeunes entrepreneurs et qui va débattre des problèmes auxquels la jeunesse est confrontée.
AGOS est une organisation internationale qui œuvre, selon sa présidente fondatrice, la gabonaise Marie Claudette Ndagui Safiatou, pour la défense des droits humains et des questions environnementales et sociales dans plusieurs pays comme le Congo, Les Emirats Arabes Unis, le Canada. Elle a initié en 2010 une caravane dite de futur pour sensibiliser les jeunes sur divers problèmes. C’est ainsi qu’elle a rencontré la Jeunesse CEDEAO dirigée par l’ivoirien Amara Camara Tanoh dont la vision est d’instaurer la paix, la solidarité, l’harmonie et la cohésion entre les jeunes de la CEDEAO et ceux de l’Afrique en général. Cette ONG, créée par les jeunes de la diaspora, souhaiterait rassembler toute la jeunesse africaine pour la prospérité et un développement durable, renforcer les liens entre les peuples, entre les Etats, aider les associations et les institutions internationales à lutter contre les fléaux qui minent le continent. ” La bataille de notre génération, c’est la bataille d’intégration, la bataille de la citoyenneté africaine, la bataille de la conscience historique, la valorisation de l’identité culturelle dans sa diversité ” a conclu M. Camara Tanoh.
Moussa DANIOKO, depuis Libreville