Pour la paix au Mali : « Artistes du monde » organise un concert ce samedi au CICB

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C’est un secret de polichinelle : le Mali est agressé par des bandes armées dans sa partie nord. En pareille circonstance, chaque fille et fils du pays, en fonction de sa compétence, doit apporter sa pierre à l’édification de la nation. Sous la houlette de l’Association « Artistes du monde », des artistes maliens de renommée internationale seront mis à contribution le 14 avril 2012, pour animer un concert de la paix, des arts et de la culture, au Centre international de conférence de Bamako.

Habib Koité, Nahawa Doumbia, Penzy, Michelle Kaniba, Ander le magicien, sont les artistes que l’Association « Artistes du monde » a décidé d’inviter pour animer le concert de la paix qu’elle organise le 14 avril 2012, au CICB. « Cette soirée qui vise à mettre les arts et la culture au service de la paix pour la préservation de l’intégrité du territoire nationale sera un moment de grande communion du peuple malien uni dans sa diversité ». Cette déclaration a été faite par Amssetou Sanogo, Présidente de l’Association « Artistes du Monde », le 12 avril 2012, à la sortie de la conférence organisée à l’Institut français de Bamako  sur le double thème de « l’histoire du peuplement du Mali » et « les créations artistiques dans le contexte de la pluralité culturelle du Mali ». Pour animer cette conférence débat, les organisateurs ont mis à contribution des experts comme Denis Dougnon, enseignant et chercheur, Karidjigué Laïco Traoré, chorégraphe, Mme Touré Fatou Sacko, attaché de recherche au Musée national du Mali, Seyba Lamine Sissoko N° II, artiste et auteur compositeur.

Dans son approche sur la thématique de « l’histoire du peuplement du Mali », Denis Dougnon a abordé le problème sous forme  de  questionnement. Selon lui, cette démarche permet à chacun de s’interroger sur le Mali, son peuplement et ses origines.  Pour sa part, Mme Touré Fatou Sacko, a invité l’auditoire à un voyage à travers le Mali, en surfant sur les différentes aires culturelles du pays, en mettant en exergue les genres musicaux traditionnels à l’aune des instruments usités. Seyba Lamine Sissoko N° II a rappelé les fonctions d’un certain nombre d’instruments traditionnels qui sont aujourd’hui en voie de disparition. Quant à Karidjigué Laïco Traoré, il a abordé le thème de la création artistique sous l’angle de la danse. Il a dénoncé le fait que le Mali assiste pratiquement impuissant à la disparition d’un certain nombre de danses traditionnelles.

Assane Koné

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Le Mali est déchiré en deux et vous donnez le temps d’aller danser et chanter sans aucunes compassions pour compatriotes qui sont dans le Nord. j’aurai honte à votre place, vraiment humiliant.
    Ceux qui veulent contribué ont la possibilité de s’adresser à des plates formes existantes déjà.

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