Pour la non-prise en compte de leurs doléances : Les employés de la BCI-Mali en sit-in hier

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“Non au management autoritaire ! Oui au management participatif “, ” non au débauchage abusif, la compétence du personnel ancien doit être reconnue valorisée et récompensée !”, “le Conseil d’administration doit être à l’écoute de tout le personnel et non d’une seule personne ! “… Ce sont là des messages qu’on pouvait lire hier jeudi 6 juillet lors du sit-in organisé par le Comité syndical de la Banque pour le commerce et l’industrie du Mali (BCI-Mali) de 7 h 30 à 9 heures, ce pour réclamer des meilleures conditions de travail.

Habillés tous avec des tenues à l’effigie de la structure, les agents de la Banque pour le Commerce et l’Industrie Mali  (BCI-Sa), avec en tête les responsables du  Comité syndical avaient pris d’assaut hier depuis 7 heures l’entrée principale de leur service pour exprimer leur ras le bol par rapport à leur situation de travail.  Ils étaient pour l’occasion munis de pancartes où on pouvait lire : “Non au management autoritaire ! Oui au management participatif !”, “Non au débauchage abusif, la compétence du personnel ancien doit être reconnue valorisée et récompensée !”, “Le conseil d’administration doit être à l’écoute de tout le personnel et non d’une seule personne !”, ou “Une bonne gestion des carrières permet aux employés d’améliorer continuellement leur performance et réaliser leur potentiel en accord avec les objectifs de l’entreprises !”…

Pour le secrétaire général du Comité syndical de la BCI-Mali, Nouhoum Samassékou, il était impératif pour eux d’organiser ce sit-in pour réclamer leurs droits relatifs au manque  de formation du personnel, à l’application des protocoles d’accord de 2020 et 2021. Il a aussi dénoncé le fait qu’ils assistent impuissants à la mise à l’écart du personnel ancien mais aussi  de la situation de certains  employés qui  sont à la caisse depuis plus de 14 ans, sans promotion. “Nous avons rédigé et déposé une quarantaine de courriers entre 2018 et maintenant au niveau du Synabef, de l’Apbef, de la direction nationale du travail, à l’UNTM, pour décrier ces agissements. Cependant nos responsables sont restés sourds à nos revendications. C’est pourquoi, nous avons jugé nécessaire d’organiser ce sit-in  pour nous faire entendre”, a soutenu le secrétaire général du comité syndical. Selon lui, cette protestation va continuer ce matin vendredi 7 juillet toujours de 7 h 30 à 9 h 00 et si davantage ils ne trouvent pas d’oreille attentive à leurs revendications, ils vont déposer un préavis de grève de 72 heures.

En tout cas, pour Nouhoum Samassekou,   le problème de leur banque, c’est au niveau de la hiérarchie. “Sinon, comment comprendre que depuis 2018, chaque année nous sommes obligés de déposer  des préavis de sit-in ou  des préavis de grève pour nous faire entendre et si nous déposons des courriers auprès de la Direction,  nous sommes obligés d’attendre 4 mois pour être reçus par la Direction générale”, a regretté  Samassekou avant de remercier le Synabef pour son soutien notamment à travers sa présence  à leurs côtés lors de ce sit-in.                                                                           

Kassoum Théra

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