Pour faire de la lumière sur l'affaire des 1000 tracteurs du président : Le Parena a saisi le bureau du vérificateur Général
5 Nov 2015 - 23:16
6 Nov 2015 - 08:20
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Le Parti pour la renaissance nationale ( PARENA) a saisi, le 22 octobre dernier, Monsieur le Vérificateur Général aux fins de vérification de la régularité de la procédure de passation d'un marché de mille (1.000) tracteurs entre le Gouvernement et certains fournisseurs privés maliens.
Dans l'intention de "mécaniser l'agriculture", le Gouvernement a commandé 1.000 tracteurs à deux entreprises de droit malien. Après investigations, le PARENA est parvenu à la conclusion que la passation dudit marché n'a pas respecté les règles régissant le code des marchés publics.
Du point de vue du PARENA, il a été volontairement entaché de grosses irrégularités. Il y a eu une procédure irrégulière et frauduleuse de gré à gré déguisé, un délit d'initié et des surfacturations qui ont fait perdre à l'État plusieurs milliards de francs CFA.
- Nous avons décelé, entre autres, les irrégularités suivantes :
- Le maquillage de l’offre en appel restreint,
- Le non-respect des délais de réception,
- Les critères à géométrie variable,
- La différence inexpliquée des prix offerts,
- La sélection/disqualification déloyale des soumissionnaires,
- Des surfacturations.
En outre, nous maintenons que des tracteurs commandés à l'extérieur étaient au cordon douanier le 29 juillet 2015, date à laquelle le Conseil des Ministres a approuvé le marché de fourniture de 800 tracteurs par la société TOGUNA SA.
Le 14 octobre 2015, le Gouvernement est sorti de son silence pour confirmer nos affirmations. Ce jour-là, le Ministre du Développement Rural à travers un communiqué signé par son Secrétaire Général, a déclaré que la notification des marchés relatifs aux 800 tracteurs a été faite à Toguna SA le 15 septembre 2015, soit sept jours avant la remise officielle des tracteurs aux paysans par le président de la République, le 22 septembre 2015.
Sept jours pour commander, transporter et livrer des centaines de tracteurs!
Ce communiqué du Gouvernement confirme indiscutablement nos soupçons de délit d'initié.
Comme nous l’avons toujours dit, ce marché est bel et bien «un marché de gré à gré déguisé ». Le Ministère du Développement Rural qui est le maitre d’ouvrage a utilisé tous les subterfuges possibles pour que Toguna - SA remporte les deux gros lots dudit marché.
Tout au long du processus de cet appel d’offres, il y a eu manifestement beaucoup d'autres irrégularités.
Le traitement préférentiel accordé à un des postulants saute à l'œil nu.
Le délit d'initié, confirmé par le communiqué du Gouvernement est patent.
D'où nos soupçons de surfacturations et de rétro-commissions.
Ces surfacturations sont d'autant plus choquantes que le Gouvernement a décidé de subventionner à hauteur de 50% le prix du tracteur acheté par le paysan malien.
Nous sommes devant un mécanisme diabolique de tromperie et d'arnaque du paysan, de l'État et du contribuable maliens.
En saisissant le Bureau du Vérificateur Général, nous sommes certains de refléter l'attente légitime du peuple malien , de voir les 1000 tracteurs payés à leur juste prix et de faire toute la lumière sur l'évaporation de plusieurs milliards de francs CFA.
Bamako, le 5 novembre 2015
P/ Le Comité Directeur du PARENA
Le Secrétaire Général
Djiguiba KEITA/PPR
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Toto TotorinoLe Parena a donc saisi le BVG le 22 octobre? Je comprends mieux pourquoi le Roi Soleil est rentré de Paris en grogne. Pour une fois qu'il a séjourné en France sans être aux frais de son frère Tomi et donc sans crainte d'être inquiété par Médiapart et autres, voilà que ce "petit monsieur" ose faire appel au BVG pour enquêter sur les tracteurs après l'avoir fait pour l'avion du peuple et les chaussettes Dior de l'armée. :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:10 ansRépondreLike (0)
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Mali En MarcheCOMMENT DÉCRYPTER L’IGNORANCE DU PARENA. :( :( :( :( :( Les observateurs avisés voient dans le jeu de PARENA le zèle de l’ignorance à son plus haut sommet. 8-O 8-O 8-O 8-O 8-O 8-O Monsieur DRAME a jusqu’ici pu s’attirer la sympathie des maliens perdu comme lui. Heureusement qu’ils représentent une minorité très négligeable. Le plus dure pour un coq, c’est de devenir un âne. Mais quand on revient au fait, on remarque que nos amis du PARENA quitte facilement leur statut de cop de bassecour pour devenir des ânes de la République. Et tenez-vous bien, c’est le Républicain qui fait leur campagne de diabolisation dans les journaux en ligne. :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: Ils ne connaissent rien des principes de base du droit pénal. Ce qu’ils ne savent pas : - On ne confronte pas son adversaire devant un problème en lui demandant d’apporter des preuves :-D :-D :-D :-D :-D - On ne s’érige pas en juge, pour demander des comptes à son adversaire :evil: - On apporte des preuves irréfutables et on les confronte à ceux de l’adversaire :evil: NB : Messieurs du PARENA, accuser une institution sur la base de vos sentiments machiavélique et leur demander d’apporter des preuves. 8-O 8-O 8-O Nombreux sont ceux qui acclament le geste de l’homme. Les détracteurs de la République seraient des pseudos intellectuels de seconde zone. La question demeure. Pour je comprends que la politique malienne est à son plus bas niveau. 8-O 8-O :cry: :cry:10 ansRépondreLike (0)
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Nfp PremierCOMMENT DÉCRYPTER L’IGNORANCE DU PARENA. :( :( :( :( :( Les observateurs avisés voient dans le jeu de PARENA le zèle de l’ignorance à son plus haut sommet. 8-O 8-O 8-O 8-O 8-O 8-O Monsieur DRAME a jusqu’ici pu s’attirer la sympathie des maliens perdu comme lui. Heureusement qu’ils représentent une minorité très négligeable. Le plus dure pour un coq, c’est de devenir un âne. Mais quand on revient au fait, on remarque que nos amis du PARENA quitte facilement leur statut de cop de bassecour pour devenir des ânes de la République. Et tenez-vous bien, c’est le Républicain qui fait leur campagne de diabolisation dans les journaux en ligne. :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: Ils ne connaissent rien des principes de base du droit pénal. Ce qu’ils ne savent pas : - On ne confronte pas son adversaire devant un problème en lui demandant d’apporter des preuves :-D :-D :-D :-D :-D - On ne s’érige pas en juge, pour demander des comptes à son adversaire :evil: - On apporte des preuves irréfutables et on les confronte à ceux de l’adversaire :evil: NB : Messieurs du PARENA, accuser une institution sur la base de vos sentiments machiavélique et leur demander d’apporter des preuves. 8-O 8-O 8-O Nombreux sont ceux qui acclament le geste de l’homme. Les détracteurs de la République seraient des pseudos intellectuels de seconde zone. La question demeure. Pour je comprends que la politique malienne est à son plus bas niveau. 8-O 8-O :cry: :cry:10 ansRépondreLike (0)
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barakadi mackles dirigeants du PARENA,toujours :lol: a l'affut,votre probleme ce n'est pas LE MALI,mais ce brave MONSIEUR imperturbable" I B K ",votre tour ne viendra jamais.On attend l'arrivee des AIGLONES avec la coupe du monde pour que vous ACCUSES encore NOTRE PRESIDENT ah ah ah ! on vous comprend "hein" VOUS ETES LAMINE politiquement..........10 ansRépondreLike (0)
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Mali En MarcheCE QUE LES MALIENS DOIVENT SAVOIR!!!!! (Suite et fin) En politique, l’amnésie est une piscine bien commode pour laver sa mauvaise conscience. Mais attention à ne pas s’y noyer. Ceux qui hier ont attribué des marchés de milliards à des marchands de sable pour réaliser des forages ; ceux qui, par des tours de passe-passe politique, ont été absous de leurs crapuleries financières au détriment du peuple malien ; ceux qui motus et bouches cousues (si elles n’étaient pas seulement pleines) assisté au braconnage et pillage du Mali par centaines de milliards par an ; ceux qui hier seulement volaient en plein jour et se sont enrichis effrontément et impunément… sont disqualifiés et ne peuvent jouer aux veuves effarouchées, se présenter comme le summum de la sainteté, des professeurs de bonnes vertus et de probité. Où étaient-ils hier ceux qui glosent aujourd’hui sur les prétendus détournements et vols, sur les scandales et les surfacturations ? Où étaient-ils hier lorsque Madame et Mesdemoiselles régentaient le monde des marchés publics, faisaient et défaisaient les grosses fortunes, les opérateurs économiques du régime d’alors ? Où étaient-ils quand on buvait du thé à la menthe à coup de dizaine de millions de nos francs ? Pourquoi ceux qui s’égosillent et se scandalisent aujourd’hui n’ont-ils jamais demandé à faire la lumière sur des affaires qui faisaient la chronique quotidienne du Tout-Bamako ? Ont-ils jamais demandé des comptes sur les milliards de fraude et de manque à gagner qu’égrainait chaque année le Vérificateur général, la CASCA ? Ne cherchez pas loin : ils étaient dans le système, ils étaient le système mafieux et corrompu qui a conduit notre pays à sa ruine et au pire effondrement de son histoire. Que pouvaient-ils faire d’autre que de garder la plus commode des complicités : le silence. Pendant près 20 ans, ils se sont tu. Personne n’a entendu l’un d’entre eux dénoncer quelle que corruption, quelle que magouille, quel que vol que ce soit ! Les Maliens savent. Eux savent. Dieu sait ! Pourquoi croient-ils donc que le peuple en juillet 2013 s’est mobilisé comme un seul pour plébisciter le président IBK ? Par ces rodomontades délatrices et vengeresses, espèrent-ils que le peuple va être amené à boire comme eux jusqu’à la lie l’élixir, ciguë de l’amnésie ? Non, le peuple du Mali qu’on pense duper a de la mémoire. Il demande d’abord que compte soit rendu des crimes économiques et financiers perpétrés contre lui avant d’en dénoncer d’autres. Il exige des accusateurs du jour preuve de probité et gage de moralité quant à leur responsabilité individuelle et collective dans la gestion qui a été celle du pays sous leur compagnonnage. Fait-on tant de bruit pour distraire les Maliens ou pour couvrir ses carences à proposer mieux. S’opposer, c’est dit-on critiquer, dénoncer, mais pas défoncer. S’opposer c’est contredire et contester dans la légalité (dans l’action et dans le temps), mais pas de nuire, combattre et de chercher furieusement à liquider son adversaire comme un ennemi. Pour ceux qui y sont aujourd’hui, sans y être préparé (mentalement et moralement), il ne s’agit point de la contradiction et de contestation, mais d’obstruction et d’entrave en vue d’obtenir ce qu’on n’a pas obtenu par les urnes. Dans cette mauvaise lecture, elle apparaît plus, aux yeux des Maliens, comme revancharde que comme une alternative crédible ayant pris conscience de ses fautes et crimes du passé. Quel gage de maturité et de compétence l’opposition donne-t-elle par des dénonciations brouillonnes, ses invectives et ses insultes quotidiennes. Quelle hauteur prend-t-elle si elle se limite à n’être qu’une officine de colportage de ragots et des commentateurs de presse et de réseaux sociaux ? Quelle différence dès lors entre ceux qui animent aujourd’hui l’opposition et les leaders de leur opposition d’alors qu’ils avaient nommée radicale ? Si ces derniers ne reconnaissent pas les institutions issues de la mascarade électorale du 11 mai 1997, Soumi et ses ouailles se refusent sans aucune raison publique de respecter les institutions aujourd’hui en place. Donc contrairement à ces derniers du COPPO (Collectif des partis politiques de l’Opposition), ceux d’aujourd’hui n’ont aucun contentieux de légitimité à faire valoir contre le régime d’IBK. Mais contrairement au COPPO qui avait tiré toutes les conséquences de la logique de non-reconnaissance des institutions, l’opposition actuelle participe bel et bien aux fonctionnements des institutions ; et ne se refuse point quelques faveurs venant du régime comme tous les cadres de l’opposition qui s’agglutinent encore à des postes hautement politiques ou ses cadres qui ne crachent pas des nominations très équivoques sous le charmant prétexte d’expérience ou de compétence. La vocation et la crédibilité d’une opposition ne sont point d’applaudir et d’aller à la soupe, même si d’auto décrétés opposants d’aujourd’hui avaient, on s’en souvient, gaillardement affirmé qu’ils refusaient d’aller à l’op10 ansRépondreLike (0)
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Mali En MarcheCE QUE LES MALIENS DOIVENT !!!!!! Difficile apprentissage de l’opposition ou mauvaise foi ? En ramenant tout le débat qui a suivi la visite d’État du président IBK en France à une velléité du pouvoir de la museler pour raison de ses critiques acerbes donc à une tentative de confiscation des libertés démocratiques, l’opposition fait une pirouette et se trouve une excuse non opérante à ses incartades et à ses fautes politiques. Parce que le droit de la dénonciation, voire de la contestation du régime, ne peut être brandi en épouvantail pour justifier les manquements à ses devoirs légaux. Et ses cris d’orfraie et gesticulation de sainte ni touche masquent mal une amnésie à la source de laquelle les Maliens ont du mal à boire. Opposants de circonstance ou vindicatifs politiques ? La réponse s’impose. Hélas, d’évidence ! L’OPPOSITION CE N’EST PAS UNE INFAMIE Venant à la suite de la loi n° 95-073 du 15 septembre 1995 abrogée et remplacée par la loi n° 00-047 du 13 juillet 2000, toutes portant son objet, le Statut de l’Opposition a clairement pour objectif affiché « de contenir le débat politique dans les limites de la légalité et d’assurer l’alternance démocratique au pouvoir ». Toutes choses qui excluent de son champ d’application les invectives, les injures grossières et les dénonciations calomnieuses auxquelles on assiste hélas aujourd’hui. Point de raccourcis avec la loi prenant prétexte de l’exercice des libertés publiques. En effet, aux termes de la loi votée le 19 février 2015 portant Statut de l’opposition politique (loi promulguée par le 4 mars 2015 et qui a fait de Soumaïla, en vertu d’un décret du président IBK le 10 juin 2015, chef de file de l’Opposition — nul ne parle de sinécure —) « … constitue l’opposition politique tout parti politique ou groupement de partis politiques qui ne participe pas au gouvernement et ne soutient pas l’action gouvernementale. Elle est parlementaire ou extraparlementaire ». (article 2). Même si en vertu de l’article 6 de la même loi, « tout parti politique appartenant à l’opposition politique peut soutenir l’action gouvernementale ou participer au gouvernement. Dans ce cas, il perd d’office sa qualité de parti politique de l’opposition politique et fait une déclaration publique ». Le nouveau Statut de l’opposition lui confère des droits et plusieurs garanties auxquelles nul ne peut porter atteinte a fortiori élaguer. Dura lex, sed lex ! Au nombre de ses droits et privilèges, l’opposition a pleinement accès aux médias d’État au même titre que la Majorité, elle peut être consultée (elle doit l’être – elle l’est —) sur les grandes questions de la nation. Mieux, aucun de ses membres ne peut faire l’objet de discrimination, de sanction administrative ou d’emprisonnement en raison de leurs opinions ou appartenance politiques. En contrepartie de ces droits légaux, l’opposition, dite républicaine et démocratique, a aussi des devoirs légaux, découlant de ce même statut. La loi est claire et expresse : les partis politiques de l’opposition ont aussi des devoirs. Ils doivent respecter les autorités légalement établies ; œuvrer à l’instauration d’une culture démocratique par l’information, la formation et l’éducation des citoyens ; veiller au respect des principes de la souveraineté nationale, de l’intégrité du territoire, de la forme républicaine de l’État, de l’unité nationale et de la laïcité de l’État. Ils doivent également cultiver le principe de la conquête démocratique du pouvoir, l’usage de la non-violence comme moyen d’expression de la lutte politique et le respect de la règle de la majorité et défendre les intérêts supérieurs de la nation. Mais à quoi assiste-t-on aujourd’hui ? De l’excès et de la démesure ! Attaques systématiques contre l’État, traité de tous les noms ; injures quotidiennes sur le Chef de l’État dont la famille est traînée dans la boue, partout et en tout temps. Que reste-t-il à entreprendre contre IBK et son régime ? Prendre les armes comme ce vieux combattant de la clandestinité l’avait préconisé au cas où ses adversaires venaient à gagner les élections ? C’est difficile l’opposition, mais ce n’est pas une infamie. Et la politique pour paraphraser François Bayrou, ce n’est pas la guerre civile. Nous sommes tous fils de ce pays. Les hommes passent, le Mali demeure, la roue de l’histoire tourne. Et n’oublions pas qu’hier c’est IBK qui était à l’Opposition. Si de 2002 à 2012, il avait fait comme on le fait aujourd’hui, l’histoire du Mali se serait racontée autrement. LA QUALITÉ DES DÉNONCIATEURS Le parcours sulfureux de certains leaders de l’actuelle opposition devrait les conduire moins de véhémence, à plus de prudence, de précautions en tout cas de profil bas dans leur délire dénonciateur du régime. En effet, outre qu’ils savent plus que tout autre ce que c’est d’être au pouvoir (et le faisaient bien en emprisonnant les journalistes qui dénonçaient leurs turpitudes), l’opinion a encore en mémoire certaines affaires non encore auditée, totalement éluc10 ansRépondreLike (0)