Le leader du mouvement Yéréwolo debout sur les remparts ; membre du Conseil national de la transition aurait accusé ces deux partis politiques d’être des instigateurs des atrocités survenues à Sangho
Les comités directeurs des deux partis politiques ont animé un point de presse le vendredi 10 Décembre 2012 au siège du PARENA sise à Oulofobougou Bolibana. Objectif : analyser minutieusement les propos tenus par Adama Diarra dit” Ben le cerveau” à propos des tueries perpétrées à Songho le vendredi 3 Décembre dernier.
En effet, le leader du mouvement Yéréwolo debout sur les remparts ; membre du Conseil national de la transition(CNT), Adama Diarra, « Ben le cerveau », pour des propos estimés mensongers fait l’objet d’une plainte par ces deux formations politiques qui sont opposées pour le moment aux Assises Nationales de Refondation.
« Ben le cerveau » aurait accusé les deux formations politigues d’être les instigatrices des atrocités survenues dans le village région de Songho. Pour se blanchir de ces allégations mensongères, elles ont décidé d’engager une poursuite judiciaire en portant plainte contre le membre du Conseil National de Transition (CNT), farouche défenseur des Autorités de transition et hostile à la France
Selon le communiqué co-produit par les deux partis politiques « lors d’une récente réunion publique et fort de son statut de membre du CNT, Adama Diarra dit « Ben le cerveau » a accusé le PARENA et la CODEM d’être des partis instigateurs des atrocités survenues à Sangho. Ce sont des propos mensongers, grotesques et irresponsables », mentionne le communiqué. Ils ont qualifié les accusations proférées par le « Ben le cerveau » de farfelues, populistes et sans aucun fondement.
« Les élus du PARENA dans le cercle de Bandiagara sont des personnalités responsables qui, à la différence de celui qui se considère comme un cerveau n’ont jamais jeté de l’huile sur le feu » souligne le communiqué,
« ” Ben le cerveau » et ses associés extrémistes ne sont pas contentés des accusations farfelues et ils ont aussi annoncé des violences contre les domiciles des responsables politiques », précise le comité directeur du PARENA dans le communiqué.
Pour sa part, le maire de la commune de Bandiagara, lui même membre du CNT a enfoncé le clou en apportant un démenti cinglant aux propos de son collègue.
Tous les regards sont désormais tournés vers le parquet de la commune IV attendu pour donner une suite favorable à la requête des deux formations politiques.
La suite à donner cette plainte contre Ben le cerveau déterminera la vraie face de la justice malienne. Elle permettra en effet de savoir si l’instrumentation et la qualification d’une justice à double vitesse soutenues prêtée à notre justice par certaines personnes, sont vraies ou fausses. « Ben le cerveau » étant proche du pourvoir va t-il échapper aux filets du parquet de la commune IV, réputé combattre l’impunité ? Attendons de voir
Seydou Diamoutené