Pour combattre les rebelles : 1500 jeunes volontaires en formation militaire à Magnambougou

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Abdoulaye Touré

Dans une interview accordée à la rédaction, le président du Conseil National des Jeunes du Mali et non moins secrétaire général du Conseil de la jeunesse panafricaine, Abdoulaye Touré,  fait des révélations sur la formation de jeunes miliciens maliens. Lisez plutôt…

Pourquoi ne vous êtes-vous prononcé sur l’agression du président  Dioncounda Traoré ?

Je n’étais pas présent à Bamako quand le président a été agressé; j’étais à la rencontre de l’Union africaine tenue en Afrique du Sud. Mais le bureau du Conseil national dela Jeunesse(CNJ) a, en son temps, dans un communiqué, condamné avec la dernière rigueur l’agression faite sur la personne de Dioncounda Traoré. Cet acte de barbarie n’honore pas la jeunesse ni le peuple malien. Le Mali n’a pas besoin de cela mais a plutôt besoin que tout le peuple se mette ensemble afin de libérer le Nord des mains des apatrides. Les agresseurs du président doivent payer pour leur faute. Nous ministre de la justice jeune qui, malgré sa jeunesse,  a la tête sur les épaules.

Que fait la jeunesse pour le Nord du Mali ?

Nous, jeunes, sommes en train de nous organiser pour appuyer l’armée nationale. Ce n’est pas une chose facile mais à cœur vaillant, rien n’est impossible. Je reconnais les efforts que l’Etat est en train de consentir pour la reconquête des régions occupées, mais il doit aller plus vite. De nos jours, près de 1.500 jeunes Maliens déterminés à reconquérir le nord se trouvent en formation militaire dans un camp à Magnambougou, Bamako. Je leur ai rendu visite ce soir même et leur donné mpes encouragements. Ils sont en train d’être formés par des anciens du mouvement “Gandakoye” (milice d’autodéfense Sonrhaï) et d’autres personnes expérimentées dans l’art de la guerre. Maîtrisant parfaitement le terrain du nord, ces jeunes gens vont servir d’appoint à notre armée, notamment en guindant les soldats.

Pour la libération du nord, il nous manque de nos jours  des moyens logistiques; sinon, notre armée garde le moral pour aller récupérer les zones prises par l’ennemi. Nous devons aujourd’hui prendre la route du Nord au lieu de nous quereller pour le pouvoir à Bamako car si on ne fait pas attention, les étrangers  finiront par diviser notre pays comme ils l’on fait en Ethiopie ou au Soudan. Que Dieu nous en préserve!

Que pensez de la médiation  avec les rebelles ?

On a déjà trop négocié. S’il y a eu de coup d’Etat au Mali, c’est parce qu’on a trop négocié dans ce pays. J’opte pour une intervention militaire sans délai au nord. Le président Burkinabé, avec tout le respect qu’on lui doit, est président de son pays et non celui du Mali. Je suis convaincu que s’il avait le même problème au Burkina, il n’aurait pas attendu ni négocié. Nous ne devons pas nous laisser distraire par qui que ce soit; nous devons prendre notre destin en main. Cela n’est possible qu’avec nous, les jeunes.

Que diriez-vous de ceux qui ont voulu déstabiliser, le mois dernier, votre bureau en tenant un congrès extraordinaire ?

Ce qui a lieu est un  non événement car, de nos jours, le seul bureau du CNJ reconnu par les autorités est celui que je dirige. Ce bureau est régi par des textes et règlements. Des individus ne peuvent pas se lever un beau jour pour organiser je ne sais quoi en vue de diviser la jeunesse malienne ! Nous avons aujourd’hui besoin d’une jeunesse responsable et non d’une jeunesse opportuniste. Mon bureau reste ouvert au dialogue.Je suis à quelques mois de la fin de mon mandat: ceux qui veulent me succéder ont tout le loisir de le faire par la voie démocratique.

Quelle sera la participation de la jeunesse africaine à la résolution de la crise malienne ?

Je dois, en tant secrétaire général de la jeunesse panafricaine, aller le mercredi en Guinée Equatoriale où je dois rencontrer des camarades de la sous-région. Nous avons rendez-vous avec le président en exercice de l’Union Africaine. Nous sommes en train de préparer une aide financière à nos populations déplacées. Le CNJ a recensé les élèves déplacés et leur fait dispenser, dans chaque commune de Bamako, des cours de rattrapages afin de leur permettre de participer aux examens nationaux au même titre que les élèves des autres régions.

Croyez-vous que le Mali pourrait s’en sortir sans les partenaires techniques et financiers ?

Le Mali, sans les partenaires techniques et financiers internationaux, ne représente absolument rien. A preuve, de nos jours, l’économie malienne est à l’agonie. Il nous faut dépasser les discours démagogiques:    si on ne prend garde, le Mali risque d’être bloqué de tout les côtés, avec à la clé la fermeture des entreprises et le chômage généralisé. Je salue les militaires maliens pour leur esprit d’ouverture et leur adhésion aux accords  signés avec la CEDEAO. Jedemande aux hommes politiques maliens d’avoir pitié de ce pays. Les Maliens de l’extérieur marchent la tête baissée en raison de ce qui se passe au Mali. Nous, jeunes, n’avons pas d’autre souci, aujourd’hui, que la reconquête de l’intégrité territoriale de notre pays.Que les terroristes sachent que personne ne peut nous donner de leçons en matière islamique, et surtout pas des bandits qui violent, tuent, pillent, volent ! Le gouvernement actuel est un gouvernement de mission et doit rapidement se mettre au travail pour alléger les souffrances de nos populations au lieu de se disperser dans des tâches secondaires. A la population malienne, de demande de rester soudée et de faire soutenir l’armée.  A l’armée malienne, je dis: “Nous vous soutenons et en avant  pour la victoire!”.

 

Réalisée par Abdoulaye Koné

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24 COMMENTAIRES

  1. J’invite les Ministres en charge de la Justice et de la Securité de mettre fin immediatement à cette formation il ya des voies plus autorisées pour integrer l’armée.La meilleure façon pour le CNJ est de former des chaines humaines et amener les bidasses de Kati à s’effacer de l’arene politique.Je viens d’apprendre que Moussa Mara a été contacté pour financer une partie de cette millice,alors faites attention.

  2. Eviter de mettre sur le net tout ce qui est en rapport avec la strategie militaire car ces articles sont accessibles par tous – y compris l’ennemi.

  3. JE ME MEFIE DE CETTE HISTOIRE DE MILICE DANS NOTRE PAYS NOUS AVONS BESOIN D UNE ARMEE COERANTE PAS DE MILICE SURTOUT A BAMAKO BREF D URGENCE APPROCHE L ARMEE ET METTEZ FIN A UNE FORMATION SEPARRE SINON CHACUN FORMERA DES MILICIENS DE SON COTE ET CELA SERRA PLUS CAOTIQUE QUE LA REBELION ARRETEZ TOUT DE SUITE D AILLEUR QUI A AUTORISE CELA?

  4. ne laisser pas les armes tombe dans des mauvaises mains si non nous allont le regrete toute notre vie……

  5. C’est quoi cette histoire de milice?personne ne vous demandé de former les jeunes pour la gueure.Je suis ces pratiqued illegales qui ne font que renforcer l’insécurité.Je suis republicain et je le demeure,tout ce que demande au CNJ c’est d’organiser des marches et des sit in pacifique.Nous avons une armée en bonne et due forme si ces jeunes veulent être recruté qu’ils aillent à l’etat major des armées.Nous n’avons pas crées pas le CNJ pour former des militaires,la formation militairr est plus profonde que tout vous ne l’imaginez.Organisez des marches en mobilisant au max et les militaires cederont comme en Egypt.

  6. Bravo si c’est vrai qu’il ya un camp pour la formation de ces jeunes dans mon Magnan- City…Les militaires ont besoin d’aide!

  7. cessez de tromper la conscience des maliens.Ce Touré du CNJ est un nostalgique de son frère Touré de l’ancien pouvoir. Les jeunes doivent le deposer

  8. M. Le jour-na-lis-te, je pense que s’il est vrai que ce camp est situé à Magnambougou et qu’il rassemble 1500 jeunes, alors prière de nous donner plus d’informations car nous sommes 2 300 jeunes maliens vivant au Burkina faso mais sommes déterminés à libérer le Nord du Mali.
    Nous voudrions faire partie de l’effectif s’il est existant bien sûr.
    vous pourriez nous renseigner au mail: sylvainkouassi68@yahoo.com
    Si nous n’avons pas d’informations à cet effet alors on dira que vous racontez du ….. Affaire à suivre.

  9. Un camp de 1 500 pers à Magna City ❗ ❗ ❗ cela merite d’être verifier. En tt cas vous journalistes, vous pouvez nous mentir pour le nord car nos sources l’ont quitté mais pour Bko ❗ ❗ ❗ non et non. Magna City n’est pas un grand quartier et on va verifier carrée par carrée

  10. le camp se trouse dans la tête du journaliste.
    Souvent offensive contre rébelle,Gaston à Téssalit des choses comme ça si c’est pas mlijet c’est maliweb toujours la presse malienne la chose la moins sérieuse au Mali.

  11. Comme si les Maliens sont sont des Idiots! ou peit-on mettre un camp d’entarinement de 1500 personnes à Magnambougou???? idiot de journaliste.

    • il doit être trompé du quartier ce journaliste car à mon avis il n y a pas une place pour une formation de ce genre à magnambougou

  12. Ce monsieur est l’un des auteurs de n’importe quoi au Mali. Ce sont eux qui ont bien profité du régime d’ATT. Arrêtez-le .

  13. A 40 ans tu nes plus jeune. Va enseigner au Lycée au moins tu auras contribuer au devlpmt de ton pays. Ces vous et autres maliens qui ont pris la politique comme diplome qui retardent le Mali. Sinon pourquoi ne pas t’entrainer avec les jeunes commes charles Blé Goudé, lui il était patriote.
    Ta cause meme est plus defendable que le sien, pour lui cetait entre Ivoiriens alors que pour toi cest des bandits armés et des trafiquants de Drogue.

    QUE DIEU BENISSE LE MALI

  14. Il est évident qu’une minorité parmi une minorité ne peut pas continuer de faire sa loi au Nord. La grande leçon de cette n ième rébellion est que la population sédentaire noire qui est toujours la cible des pillages doit pérenniser son système d’autodéfense, puisque nous savons maintenant que l’armée ne saurait le faire correctement.

  15. et pourtant tu etait là dans le gouvernement quand on faisaitt ces négociations, tu n’a jamis denoncé.
    Le Mali, sans les partenaires techniques et financiers internationaux, ne représente absolument rien? il faut dire que tu ne vaut rien, un mali même sans les PTF vau quelque chose

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