Le secteur informel est frappé de plein fouet par la crise. C’est ce qui justifie la mise en place d’un projet d’appui par l’union nationale des coopératives des planteurs et maraichers (Uncpm).
Lancé le vendredi 22 novembre 2013, au siège de l’Uncpm, sis au quartier du fleuve, le projet intitulé: «Analyse de l’effet de la crise sécuritaire sur les coopératives membres de l’Uncpm et formation/éducation de leurs dirigeants à la gestion non violente des conflits dans les régions de Mopti, Tombouctou, Gao et dans le District de Bamako».
En effet, il rentre dans le cadre du Programme d’Appui aux organisations de la société civile
(Paosc III). L’événement a été mis à profit par les responsables de la coopérative pour appeler les adhérents à s’approprier ledit projet.
«Le Paosc III est une aubaine pour les coopératives et autres organisations de la société civile pour se renforcer», a lancé Mozanga Diabaté, Directeur national de la Protection sociale et de l’économie solidaire.
Auparavant, c’est le Vice-président de l’Uncpm qui s’était réjoui de l’accompagnement de leurs partenaires. Ce qui permettra de soulager plus de 1500 agents des coopératifs membres.
Il faut rappeler que c’est depuis les accords de Cotonou que l’Union européenne a consacré un rôle de plus en plus important aux organisations de la société civile dans le processus du développement et de la coopération.
C’est pourquoi, le Gouvernement malien, dans sa recherche de stabilité démocratique et d’un environnement politique saint, a facilité l’appropriation des processus de développement par la pérennisation des programmes au niveau de la société civile.
Pour une période d’une année, le projet mobilisera plus 27 millions de nos francs et sera appuyé par plusieurs autres partenaires multilatéraux et bilatéraux dont l’Union Européenne, le Danemark, la Suède, la Suisse et le Canada.
AMC