Ainsi, un ministre qui arrive à un département, fournit de gros efforts en faveur de la promotion des cadres issus de son parti. Le plus souvent, il le fait avec l’argent du contribuable. Si en soi cela est compréhensible, il ne demeure pas moins que certains exagèrent, si bien que des cadres valables sont extirpés de leur poste au profit d’autre pas forcement plus compétent. En fait, ce ne sont pas toujours les compétences et expériences qui sont privilégies mais bien les affinités. Toute chose qui est de nature à entraver la bonne marche des activités départementales. Comme si cela ne suffisant pas, ces derniers temps, au moment où la classe politique s’active pour sa participation aux élections présidentielles, on assiste à un remplacement fréquent de directeurs financiers et de matériels dans les départements ministériels. Les postes que l’on estime juteux sont retirés et attribués à des novices. Le seul objectif est de renflouer par ces temps les caisses du parti. Un parti de la place a récemment renoncé à l’aide publique accordée aux partis. Faites un tour dans ce département, vous saurez la réalité.
Cette pratique en dit long sur les velléités des acteurs politiques qui sont en train de placer leurs hommes pour se faire une meilleure santé financière d’ici l’organisation des campagnes électorales. Ceci représente une sérieuse menace pesant sur la gestion des ressources publiques. D’ores et déjà, il apparaît clair que l’essentiel des fonds utilisés par les acteurs politiques proviennent des fonds public. Ainsi, l’Etat, jusqu’à la preuve du contraire, est considéré comme la vache laitière pour les hommes politiques et les administrateurs, fussent- ils chevronnés à quelques exceptions près. Autant l’administration est au service de la politique, autant la politique doit être au service de l’administration. C’est grâce à cette harmonie que le développement et la stabilité socio politique et économique du pays pourront être garantis dans l’intérêt exclusif du peuple.
La politisation à outrance fait étouffer l’administration. Or, en l’état actuel, le Mali n’a pas besoin de situation entravant la bonne marche de son administration. Il faudra que les plus hautes autorités du pays soient vigilantes pour empêcher l’effusion financière en cette veille d’élections présidentielles, mais aussi en raison du fait que les besoins financiers de l’Etat sont inestimables à cause des crises politique et sécuritaire.
Bref, il faudra un peu plus de responsabilité, de conscience et de sens de l’honneur pour épargner le peu de ressources financières disponibles dans l’intérêt de tous.
Sinaly
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tchè si tu n’as rien à dire vraiment tais toi.
commencer de demander d’arrêter les nominations au sein du conseil de Ministre, les mêmes pratiques que sous ATT.
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